Chloé et Stéphane, le libertinage sur l’île Maurice
5 décembre 2024Dans cet interview sans tabous, Chloé et Stéphane, deux libertins, témoignent de leur vie à l’île Maurice. Ce couple libertin s’adapte à cette nouvelle vie.
Chloé et Stéphane travaillent tous les deux dans le domaine de la santé et vivent à l’île Maurice depuis plusieurs mois. Lui, 53 ans, était libertin depuis longtemps. Elle, 32 ans, a découvert cet univers, il y a un peu plus d’un an. Ils sont adeptes d’une sexualité débridée, d’un total lâcher-prise et de relations plutôt hard et très directes, débarrassées de tous tabous. Mais cette hyper sexualité qu’ils revendiquent est-elle vraiment compatible avec leur nouveau cadre de vie ?
Chloé, vous êtes connue sur les réseaux libertins sous le pseudonyme de BabyJolie, comment avez-vous fait vos premiers pas dans ce milieu ?
C. : Nous étions déjà ensemble depuis un bon moment quand Stéphane m’a avoué être libertin et avoir conservé une fiche « homme seul » sur un site de rencontres. Cela faisait plusieurs années que ce monde m’intriguait et m’attirait. Du coup, franchir le pas pour moi s’est fait très facilement.
D’abord en métropole ?
C. : Oui ! Avec, dans un premier temps, des sorties en club. Au début, c’était juste Stéphane qui me baisait devant les hommes du club. Et ensuite il m’a ordonné de les sucer, puis, de fil en aiguille, on est passé au niveau supérieur. Il a autorisé quelques hommes, qu’il choisissait, à me baiser et à me sodomiser tout en étant en moi, on ne se quitte jamais
Et sur l’île Maurice, vous arrivez à satisfaire vos fantasmes ?
C. et S. : Il n’y a pas à proprement parler de libertinage sur l’île … c’est balbutiant. C’est une société très prude et énormément de choses sont interdites. Toutefois, certains habitants de l’île nous invitent régulièrement à leur soirée du mois. Mais là aussi, c’est soft, ils débutent véritablement et peu de choses s’y passent. Reconnaissons-leur la volonté d’essayer quelque chose.
Des clubs ? Des plages naturistes ?
G.et S. : Aucun club, aucune plage naturiste ou libertine, pas de lieux de rencontres. Nous avons été sermonnés lorsque nous avons voulu nous exposer sur plusieurs plages entourées de pêcheurs libidineux…
Comment faîtes-vous alors ?
C. et S. : Nous organisons des gang-bangs à la maison… Mais il est difficile de trouver des mâles corrects. Les locaux n’ont aucun code du libertinage. Nous privilégions donc les expatriés et touristes.
Votre sexualité est sans tabou ?
C. : Aucun ! J’aime faire bander mon homme avec tous ces hommes autour. J’adore les pluralités qu’on vit ensemble et j’adore me montrer très salope pour exciter Stéphane. On ne cherche pas des queues pour qu’elles me fassent l’amour, on cherche des queues pour que je me fasse baiser et pour exciter mon homme et donc m’exciter moi !
L’exhibition, la photo ? Ce sont aussi des jeux qui vous excitent ?
C. et S. : Oui nous aimons faire des vidéos et des photos que nous diffusons largement sur Internet, car nous assumons notre hyper sexualité. Pour le contenu, cela dépend de notre humeur, on est très doués pour ça, on n’a aucune limite. Vraiment !
Du coup, si l’île Maurice semble être un désert pour les libertins, c’est au cours de vos voyages en France que vous vivez vos fantasmes ?
C. et S. : On a nos fantasmes à deux d’abord, le libertinage est vraiment un monde parallèle au nôtre, rien de plus ! C’est vraiment un profond délire de cul qu’on a en commun, dans lequel nous deux seuls existons. Et bien sûr à l’île Maurice, nous ne pouvons pas accéder à ce monde secret ou difficilement. Donc oui, nous en profitons à Paris, aux Chandelles, notre fief dès qu’on retourne en France !
Finalement, éprouvez-vous une grande frustration sexuelle de vivre sur cette île ?
C.et S. : Alors non, car on s’éclate à deux ! Ad vitam aeternam. En revanche concernant notre libertinage, oui c’est la misère ! Mais on a la ferme intention d’ouvrir un club libertin. Rien d’officiel, bien sûr.
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