La canne bien dure
28 février 2023Je m’appelle Kayo, j’ai 29 ans, je suis Franco-Japonaise et j’ai une histoire de sexe à vous partager. Il y a six mois encore, je travaillais comme cadre dans une banque et je pratiquais la danse à côté. C’est ma passion depuis l’adolescence mais je n’avais jamais eu le cran de me lancer, préférant une carrière toute tracée et un bon salaire. Puis je suis tombée malade, comme si mon corps me rappelait à l’essentiel. Les médecins étaient clairs, je devais réduire le stress. J’ai négocié une année off avec mon employeur et je me suis inscrite dans un programme de danse contemporaine pour adulte.
Menée à la baguette
Mes différents profs (de contemporain, d’expression scénique…) étaient très bienveillants avec moi. J’étais parmi les bons élèves et j’adorais ça. J’ai commencé à aller bien mieux, à m’épanouir vraiment. J’étais transformée. Le seul hic, c’était Sylvain, le prof de ballet. J’avais décidé de me spécialiser en danse moderne, donc je me fichais un peu de son cours très rigide. À son image, d’ailleurs. Il avait la quarantaine, grand et sec, les cheveux blond vénitien tirés en catogan et les yeux très bleus. Beau mec, j’imagine, mais pas mon genre. Je préfère les hommes qui ne se prennent pas au sérieux. Lui, c’était Monsieur le Grand Artiste, qui menait sa classe à la baguette, littéralement. Il avait une canne avec laquelle il marquait le rythme, en même temps que le pianiste jouait et que tous les élèves faisaient les exercices avec application. Sauf moi.
En plus d’arriver en retard une fois sur deux, je ne portais pas la tenue que Sylvain exigeait (collant moulant couleur chair et body ajusté). Un jour, je suis entrée dix minutes après les autres, en jogging large. Sylvain a dardé son regard glacier sur moi, mâchoires serrées. Je l’ai superbement ignoré et je me suis échauffée de mon côté, avant de rejoindre le groupe pour la séance du jour. Sylvain ne m’a pas lâchée du cours. J’ai eu droit à plusieurs remarques et des corrections du bout de sa canne. Plus il était dur avec moi, moins je m’appliquais. Ce petit jeu a duré une heure.
À force de prendre de mauvaises postures, mes reins ont commencé à me faire mal. J’ai cru que mon prof allait continuer à m’en faire baver mais, juste avant la fin de la classe, il a posé sa canne et s’est placé dans mon dos. J’ai senti ses mains autour de ma taille pour la première fois. Une décharge électrique m’a parcouru l’échine. Tout contre moi, Sylvain a murmuré à mon oreille : «Viens après la classe, j’ai une tenue chez moi. Je veux que tu viennes au cours de 15h pour corriger tout ça». J’ai eu le souffle coupé quelques secondes, le temps qu’il s’éloigne. Quand j’ai repris mes esprits, j’ai réalisé que ma posture était parfaite.
Une tenue adéquate
Le cours était fini. Les élèves se sont étirés quelques minutes puis ont ramassé leurs affaires et ont quitté la salle, me laissant perdue dans mes pensées. Comme une automate, j’ai ramassé mon sac, enfilé ma veste de jogging mais je n’ai pas pris la direction des vestiaires. Je me suis retrouvée dans la rue, puis sur le boulevard à l’angle. Sylvain habitait là, dans un immeuble appartenant au centre de danse. Par réflexe, j’ai vérifié l’heure sur mon portable. Un SMS s’affichait, avec un code d’entrée et un numéro d’étage. J’ai vérifié mon reflet dans une vitrine. Mon front était encore couvert de sueur après l’effort et j’avais les joues roses. J’ai repensé à la présence de Sylvain dans mon dos et elles ont viré au rouge.
Dans l’ascenseur, le sang me battait les tempes comme la canne de mon prof sur le parquet de danse. Je me suis retrouvée plantée devant sa porte, sans rien oser faire. Il a ouvert spontanément, avec un sourire que je ne lui avais jamais vu. «J’espérais que tu viendrais», a-t-il dit d’une voix beaucoup plus douce qu’à l’accoutumée. Son appartement était sobre, ce qui ne m’a pas étonné. Une grande pièce façon loft, avec un canapé-lit au centre. Les draps étaient défaits. «Je te prie de m’excuser», a dit mon prof en montrant le lit, «mais je n’ai pas eu le temps de tout plier avant que tu arrives. En même temps, il n’y en avait pas forcément besoin… » Cette dernière phrase, il l’a prononcée avec un air un peu timide qui m’a totalement désarçonnée. J’étais presque gênée de voir mon prof si rigide en train de briser l’armure devant moi, son élève si désinvolte. Alors, pour rompre mon malaise, je me suis plaquée contre lui et je l’ai embrassée.
Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai vu qu’il était bouleversé. J’ai eu envie de le serrer contre moi, de lui dire qu’il n’avait pas besoin de se la jouer gros dur avec moi. Mais je n’ai pas bronché. Je l’ai simplement pris par la main et je l’ai emmené sur le lit, où nous nous sommes allongés. Je me suis déshabillée la première. Ses yeux bleus ont viré au noir, tant ses pupilles se sont dilatées. On aurait dit que mon prof était en transe, fasciné par mon corps. J’ai réalisé qu’il ne l’avait jamais vu que planqué sous mes fringues larges. Je me suis allongée tout contre lui et je l’ai aidé à se mettre à nu. Nous étions l’un face à l’autre, sans fard ni posture.
J’ai eu envie de faire perdre le contrôle à Sylvain, qu’il se lâche enfin. Je l’ai masturbé longuement, en sentant son membre qui gonflait entre mes doigts. Plusieurs fois, mon prof m’a intimé l’ordre de le prendre en bouche. Mais j’ai refusé. Je n’étais plus son élève à cet instant, et c’est moi qui contrôlais sa “canne”… Quand il a cessé de parler, ne laissant plus échapper que des gémissements de plus en plus aigus, j’ai ouvert la bouche et avalé son membre. Il n’a fallu que quelques allers et retours, que Sylvain a réussi à capturer, pour qu’une explosion salée éclate sur ma langue…
La tension sexuelle durant les cours de Sylvain est désormais constante. Nous nous voyons en dehors mais attendons la fin de mon cursus pour décider de ce que nous deviendrons. Une chose est sûre : je progresse à grand pas en temps qu’élève, et Sylvain apprend à lâcher prise quand je deviens sa professeure.