Deux verges, une chatte
27 octobre 2021Je m’appelle Mélina, j’ai 24 ans et j’aimerais partager une histoire porno, enfin une sorte de lettre érotique destinée à Thierry, celui qui me fait frémir.
L’envie de faire bander un autre
Moi, ma blondeur, mon désir de sexe, ma volonté farouche de croquer la vie et les hommes, mon côté exhibe. Toi, mon roc, mon essentiel, mon premier amour, ma passion, mon amant, mon aimant, ta possessivité folle. Moi, avec mon envie de découvrir, d’explorer, de goûter d’autres lèvres, d’autres vits, de me rassurer, est-ce que je plais encore ? Est-ce que je suis capable de faire bander un mâle qui ne serait pas toi ? Toi, avec ton discernement, toi qui vas au-delà de tout, au-delà de toi … pour moi. Ton abnégation qui, doucement, fait place à une furieuse excitation.
Nous, qui le choisissons, LUI. Lui qui va être notre compagnon pour ce tout premier trio. Nous qui hésitons, un de tes amis ? Un des miens ? Qui ? Qui pour venir nous rejoindre dans notre couche et partager le plus intime de nous ? Lui, Charles, rencontré en soirée, neutre, sans historique, pas forcément beau, mais magnétique, charismatique du haut de ses quarante ans rayonnants. Ses mains, ses regards, sa voix grave, son assurance qui déclenchent immédiatement une cataracte de mouille chez moi.
Toi, qui amènes le sujet sans y toucher, tout en allusions coquines et en évocations de « possibles » avec un homme qui aurait dû savoir-être et un certain savoir-faire. Moi qui s‘inquiète de la taille de son sexe, j’ai honte, mais j’ai envie d’un gros calibre, d’une queue qui force mes entrailles, me fouille, me terrasse, m’anéantisse. Vous, qui échangez des photos qui montrent son torse, ses fesses. Sportif et glabre, il est tout ce que j’aime chez un homme.
Enfin, son braquemard, tel le battant d’une cloche, pendant, mou, mais déjà volumineux. Les clichés qui suivent développent son érection : molle, quasi rigide et carrément sous pression, les nervures des veines bien apparentes, la dernière, le gland est décalotté, il est dessiné au pinceau. J’en ai l’eau à la bouche … et ailleurs. Toi, qui me possèdes avec une fougue inédite en écoutant ma voix suave te raconter ce que « lui » va me faire devant et avec toi. Lui qui arrive enfin, nous ne le savons pas encore, mais il reviendra à nombreuses occasions. Notre petit studio d’étudiant n’est pas parfait, mais il sera une alcôve idéale pour nos agapes et nos jeux.
Notre trio se forme en doux enlacements et baisers timides. Vous m’entourez avec tendresse, mes habits disparaissent et me voilà nue. Mon ventre n’est qu’un volcan qui enfle et se contracte, vos mains sont sur moi. Je ferme les yeux, je ne veux pas savoir qui me fait quoi, mais je reconnais tes gestes, ses manières à lui sont plus masculines et vont droit au but. Moi, qui me laisse faire, me voilà pelotée, pénétrée, fouillée. Je mouille, ma cyprine coule et embaume l’atmosphère. Mes seins pointent, une bouche vient en sucer les pointes, cela me soulage quelque peu. On m’écarte les fesses, un doigt cherche mon œillet et le débusque, tapi dans ce corridor humide.
Lui, qui se déshabille et s’allonge sur notre lit, sa queue est magnifique, il bande et sa colonne de chair paraît le double de la tienne. Moi qui hésite, un relent de jalousie va-t-il te freiner et tout gâcher. Mais non, c’est toi qui me mène à lui et me demandes de l‘accueillir dans ma bouche.
Passage à l’acte
Toi, qui nous prends en photo, qui zoome sur mon visage, déformé alors que j’aspire le gland tout en caressant les grosses bourses de Charles ou que j’attrape mon vibromasseur pour l’appliquer sur sa belle hampe. Lui qui frémit et qui ne veut plus qu’une chose : me posséder.
Moi qui lui présente mon cul, mes deux sphères s’écartent pour lui, voilà, il voit tout, mon anus rose et mes larges lippes qui forment ce petit bourrelet que tu aimes tant. Il me léchera, plus tard, pour l’heure, je sais qu’il n’a qu’une obsession : me pénétrer. Je recule, sens sa main qui guide son membre, je m’empale dessus en gémissant. Il apprécie que je le baise, que je coulisse sur ce piston qui m’emplit entièrement.
Lui qui me demande de le chevaucher, je te regarde te branler tout en continuant à immortaliser l’instant. Je suis excité de te voir secouer ton sexe, de voir tes couilles monter et descendre en rythme, du visage déformé de Charles qui savoure ma féminité étroite et serrée. Nous, réunis, pour ma première double pénétration. C’est d’abord toi qui vas m’enculer et je prendrais notre invité dans ma chatte. Mais bientôt je suis prête, je le veux aussi dans mon anus, je souhaite ce pieu pour me défoncer tandis que tu me lécheras le clito.
Moi qui m’allonge sur le dos, suivant tes ordres, tu as envie de voir, de tout voir. Lui qui plante son phallus dans mon anneau. J’en ai le souffle coupé, il me laisse respirer, et s’enfonce inexorablement jusqu’à la garde. Mes grandes lèvres épilées s’écartent et je sens mon vagin pulser en même temps qu’il m’encule. Je me caresse et pince mon bourgeon, je jouis fort, longtemps. Je griffe les draps, je tremble de partout, c’est bon ! C’est tellement bon !
Toi, qui viens vers moi en hâte, il est trop tard pour autre chose et je te veux, je veux recevoir ta jouissance dans ma bouche. Je te suce quelques secondes et je sens ton liquide séminal se répandre sur ma langue. Je t’avale tout entier, ton sexe est doux, soyeux, j’aime toujours autant ton goût mon homme. Lui, qui sort de mon cul et s’enfonce dans le moelleux étroit de ma chatte, il me baise comme si c’était la fin du monde, il regarde mes dernières déglutitions, me travaille au corps encore un peu et je vois ses traits se contracter, il ouvre de grands yeux qu’ils plantent dans les miens. Moi qui sens les à-coups de sa bite qui lâche tout, il ne crie pas, il est concentré sur son orgasme qui semble résonner partout en lui.
Toi, qui prends des clichées si cochons, si pornos, si excitants, de son sperme qui s’écoule lentement de ma fente entrouverte et qui souille nos draps.
Toi, fier d’avoir été à la hauteur et soulagé que cela ne change rien à mon amour pour toi.
Moi … je t’aime TOI ! Mon mâle généreux et partageur.
Nous, heureux après son départ, il s’en est allé comme un ami après une soirée et un repas réussi, il est déjà invité pour un bis repetita.
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