Un sandwich pour le dessert
3 décembre 2021Je m’appelle Zara, j’ai 34 ans et j’aimerais partager une histoire porno. Ah, le hasard de la vie ! Je suis née femme. Quelle chance ! La femme a un avantage sur vous, messieurs. Lequel ? Vous avez deviné : elle peut se faire pénétrer par plus de trous en même temps. Quelle belle anatomie ! Peut-être parce que, en échange, elle est capable de supporter LA souffrance : l’accouchement. L’homme jouit, la femme travaille… Mais elle a cette récompense : deux trous. La vie est bien faite, deux fois plus de souffrance, deux fois plus de jouissance.Quel délice de se faire déguster en sandwich ! Sentir deux trompes se relier à travers mon réduit. Et trois ne font plus qu’un ! La Sainte Trinité incarnée par deux hommes et une femme.
Flairer le bon gibier
Ce soir-là, je voulais m’offrir un bon dessert. Je ne me doutais pas que c’était moi qui servirais de mille-feuille au milieu de la nuit, sur un bateau de croisière quelque part entre Stockholm et Helsinki. J’avais embarqué pour un contrat de danseuse avec un magicien et sa troupe. Comme tous les soirs, je me défoulais à la discothèque, accompagnée de mon amant le magicien. Avec lui, je découvrais une vie sexuelle libérée. Mais pas aussi libérée que j’aurais aimé, car il avait ses limites : deux femmes ou plus avec lui, oui, mais un autre homme dans son lit avec moi, non. Dommage…
Bref, ce soir-là, on avait décidé de vivre une aventure d’une nuit séparément. Je pars à la chasse. Je débusque vite le gibier. Une beauté méditerranéenne qui domine la foule. Nos regards se croisent. Touché. Il s’approche, m’enlace pour une danse lascive. Je ne fais pas la sauvage, après tout, c’est mon dîner. Mais telle est croquée, qui croyait croquer. Ou telle est doublement prise, qui croyait prendre. J’aime déjà sa peau, ses lèvres, sa langue. Ses mains impudiques. On est gourmand. Il baragouine le français, ce qui est étonnant sur ce bateau. Le dialogue est minime : « On va dans ma cabine ? – OK, on y va. ».
Un dédale de couloir. On se suit en silence, excités, mais sûrement pas pour les mêmes raisons : lui parce qu’il sait déjà ce qui nous attend, moi par l’inconnu. Enfin dans sa cabine. Pas luxueuse. Petite, deux couchettes séparées. Surprise : un homme dort sur l’une des deux. « Ça te dérange s’il y a mon copain ? T’inquiète pas, il dort. » Joli mensonge ! Je ne sais pas si je suis tout à fait dupe. « Euh… Non, pas du tout. De toute façon, je ne reste pas longtemps, 20 minutes, pas plus. »
Deux bites pour le prix d’une !
J’ai déjà envie de savoir si mon magicien passe lui aussi une bonne soirée. Curiosité ? Jalousie ? Un peu des deux peut-être. À ma montre : 3 heures. Il m’allonge sur la couchette vide. Nos deux corps n’en font plus qu’un, il me pénètre encore et encore, par mes deux entrées. Il prépare le terrain. Je suis sa marionnette, son jouet, son objet sexuel. Allongée sur le ventre, son corps sur le mien, il me câline et me susurre : « Ça te dit que mon copain vienne ? ».
Mon ventre bondit. Enfin mon fantasme à portée de queues ! Je murmure un petit « d’accord ». Mon partenaire fait un signe de tête à l’autre qui se lève de suite. Il est nu, la peau brune, une verge plus petite mais bien dressée. Je lui souris. Il se glisse sous moi et s’allonge sur le dos. Je m’abandonne à ces nouvelles sensations démultipliées : quatre mains, trois langues, deux pénis et une chatte qui se mélangent. Je suis dégoulinante de plaisir, mon corps réclame ces deux membres. Qu’ils s’incrustent en moi, et vite !
Je suis prise en étau, le premier face à moi, le second sous moi, son vier sur mon anus. Il introduit cet appendice dans mon petit orifice, pendant que l’autre s’engouffre enfin dans mon vagin et imprime le rythme. Je le suis. En même temps, je sens le dard dans mon canal arrière s’enfoncer plus loin. Ces deux bites tapent ma paroi, se rejoignent. Mon corps est transformé en passoire. Je soupire de plaisir.
La grosse queue parle à la petite queue dans une langue que je ne connais pas, sûrement du suédois, mais je comprends quelque chose comme : « Tu me sens bien ? Nos deux glands se touchent ! ». Le dominant va plus vite, plus fort, pendant que je sens l’autre devenir plus passif. La grosse queue gicle enfin jusque dans les tréfonds de ma gouttière, un jet puissant, comme pour atteindre la petite queue… Aaah ! Je lâche un râle de jouissance. C’est fini.
L’autre n’a pas joui. Je prends ce bout qui débande dans ma main, une dernière caresse comme un merci, un au revoir. Je suis comblée et vidée à la fois. Je me lève, le plus grand est déjà debout, débordant encore d’énergie. Il me prend la jambe droite qu’il monte au-dessus de ma tête, je suis en grand écart. Il est en admiration et m’exhibe fièrement à son amant, comme un trophée. Mon sourire s’agrandit. « Eh oui ! Je suis danseuse, n’oublie pas », ai-je envie de lui dire. Mais là, j’ai besoin d’aller retrouver mon magicien, de tout lui raconter. Je dois partir. Je le leur fais comprendre en leur montrant ma montre. 3 h 20 ! Timing parfait ! J’en suis tout étonnée. En guise d’adieu, ils m’offrent trois plaquettes de chocolat. « Merci ! Goodbye ! ».
Je vais frapper à la cabine de mon magicien. Personne. Je prends mon mal en patience et déguste mon dessert. Le chocolat. Quel délice…
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