Mon premier amour

La rédaction 24 décembre 2020

Lise, 37 ans, revoit son amour de jeunesse sur un banc devant la gare. Excités de se revoir, ils vont faire l’amour en extérieur !

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Quand j’avais 17 ans, j’ai vécu une relation platonique mais passionnelle (oui, les deux peuvent cohabiter !) avec un jeune garçon blond au regard bleu qui me rendait complètement dingue.

Pendant notre courte idylle, nous n’avons pas couché ensemble, mais je l’avais branlé une fois sous la couette. J’étais outrée qu’il ne me donne pas d’orgasme en retour avec ses doigts longs et pâles, alors que j’étais très excitée après l’avoir fait jouir. Mais, à l’époque, je n’osais pas demander.

Il a disparu du jour au lendemain pour des raisons obscures, j’ai beaucoup pleuré, et chacun dans son coin, nous avons continué notre petite vie. Je l’ai oublié. Mais il y a quelques semaines, je suis retournée dans ma ville natale où je l’avais rencontré et c’était assez romanesque, car en sortant de la gare, je l’ai trouvé assis sur le banc où nous nous étions embrassés pour la première fois. Il y avait 20 ans de cela.

Il avait toujours cet air paumé, ces yeux égarés et la même blondeur lunaire. Et dire que j’avais écrit des pages et des pages de carnets et versé des litres de larmes sur cet amour perdu !

Je le trouvais assez pathétique et en même temps j’avais un petit frisson à le voir ainsi, presque inchangé, le même que dans mes souvenirs. J’ai mobilisé des réminiscences de nos longs baisers, planqués dans nos chambres de jeunes gens, et je dois admettre que ça a fait monter l’excitation en moi.

J’ai pris mon courage à deux mains et je me suis avancée vers lui. « Paul, ça fait une éternité ! » Il m’a fixée, l’air éberlué. « Lise, qu’est-ce que tu deviens ? Tu n’as pas changé ! » Il n’a pas pu s’empêcher d’accompagner ce compliment d’un coup d’œil à ma silhouette, qui était dessinée par une jupe moulante.

Il m’a proposée de marcher avec moi vers la maison de mes amis, à qui j’étais venue rendre visite. Nous devions passer par un raccourci dans une sorte de friche à moitié sauvage et à moitié industrielle.

On s’est retrouvés à se tordre les chevilles dans la petite allée en rigolant à l’évocation de notre amourette. Paul me fixait avec ses grands yeux bleus et je voyais bien qu’une petite lueur lubrique s’y était allumée.

« Nous n’avons jamais eu l’occasion de faire l’amour, c’est quand même dommage ! », ai-je lancé. Il s’est arrêté net, toujours avec son air égaré. « Il est encore temps », a-t-il bégayé. J’ai posé mon sac à terre. « Ah oui ? Tu crois que c’est une bonne idée ? » Son allure perdue me faisait sourire. « Viens-là ! », lui ai-je ordonné d’autorité en l’attrapant par la main.

Il s’est retrouvé tout contre moi. J’ai embrassé ses lèvres roses. Elles avaient le même goût qu’il y a 20 ans. Quel vertige ! Je l’ai entraîné derrière une palissade envahie par les herbes folles. J’ai collé mon dos contre la paroi. J’ai passé mes mains sous son tee-shirt en lui roulant des pelles. Il s’est laissé faire et il m’a embrassée à son tour fougueusement.

J’ai déboutonné son pantalon pour lui tailler une magnifique pipe, les genoux dans l’herbe, comme ça, à aspirer son membre à l’odeur délicate, à l’inonder de ma salive, tout en faisant coulisser ma bouche sur lui. Il a renversé la tête en arrière, de plaisir.

Je me suis redressée et j’ai guidé sa main vers mon trou trempé et troublé par cette situation inédite. Je n’avais plus peur de demander. Il a fouillé mes petites lèvres toutes mouillées sous ma jupe et ma culotte en dentelle. Il m’a doigtée, a frotté mon clitoris très rapidement. J’adorais ça et je me suis mise à gémir comme une femelle en rut.

Il a passé à son tour les mains sous mon haut pour soupeser mes seins. Il les a serrés dans ses paumes. Nous n’avions jamais eu un tel degré d’intimité et son odeur dans son cou et sur son sexe me rappelaient des émois lointains mais très excitants, quand j’étais totalement obsédée par le cul sans vraiment le pratiquer (ce qui me rendait encore plus obsédée !).

Paul m’a retournée contre la palissade et m’a donnée une claque sur les fesses. J’ai lâché un petit cri d’exaltation. J’ai écarté les cuisses, cambré la croupe, et j’ai accueilli cette bite dont j’avais tant rêvé, au plus profond de mon creux intime. Mon amant m’a pénétrée et je recevais sa queue comme un cadeau très doux qui me remplissait d’une pression délicieuse et d’une chair délectable.

Paul m’a sautée comme ça, contre le mur, comme si nous  avions encore 17 ans et qu’on avait nulle part où aller. J’étais tellement excitée par la situation que j’ai joui au bout de quelques minutes en serrant très fort mon vagin sur sa tige qui me fourrait avec un rythme soutenu.

Je hurlais de plaisir, toute à mon orgasme et à cette quasi-douleur jouissive de la pénétration. Il a éjaculé sur mon cul en criant à son tour. On a fumé une cigarette, culs nus dans l’herbe en se marrant, fourbus. Mon souvenir de lui est maintenant très agréable et je le sollicite souvent pour me caresser.

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