Clitoris, première langue

La rédaction 11 avril 2020

Sabine 44 ans.

Je me présente, Sabine. Depuis toute jeune, j’avais envie d’une expérience lesbienne, connaître le corps d’une autre femme que le mien. Je me masturbais de temps en temps, toute seule dans mon lit, l’esprit occupé par ce fantasme. J’ai rencontré mon futur mari à l’âge de 17 ans. Je ne lui ai jamais confié ce fantasme, par peur de sa réaction. Allait-il accepter ma bisexualité ? J’ai vécu plus de vingt ans avec lui, ce secret enfoui au fond de moi. Après avoir fait l’amour, il m’arrivait parfois de ne pas jouir alors que lui avait pris son plaisir. Comme il s’endormait, je me caressais en pensant à une femme, j’imaginais qu’elle me suçait le clitoris langoureusement, que je touchais son corps, ses seins, que je passais mes mains dans ses cheveux, l’embrassant partout, descendant doucement vers son petit bouton. Je me voyais tourner ma langue autour de son clitoris, la faisant mouiller de plaisir. En pensant à tout ça, je me masturbais, ma main passait sur ma chatte, mon vagin avait des spasmes.

Toutes ces années ont été fantastiques, nous formions un couple uni. Mais malheureusement, nous nous sommes quittés, il y a trois ans. J’ai souffert de cette rupture pendant deux ans. Je ne voulais plus sortir, je me repliais sur moi-même, à tel point que je n’avais plus envie de faire l’amour, ni même de me masturber. Un beau jour, je me suis réveillée, j’ai décidé de m’occuper les soirs après le travail, pour ne plus penser à ma solitude. Je me suis inscrite dans un club de gym, et à un cercle de danse… J’y ai rencontré des personnes qui sont devenues des amies. Elles m’ont remonté le moral, nous avons commencé à sortir ensemble pour danser, dîner, aller au ciné. L’année dernière, elles ont souhaité participer à une soirée dansante et ont voulu que je les accompagne. On s’est bien amusées. À chaque série de slows, nous nous éclipsions à l’extérieur, pour prendre l’air et fumer une cigarette. Une de mes amies, Cindy, connaissait un homme, Patrick, avec qui elle avait déjà participé à plusieurs soirées. Lors d’une série de slows, nous nous apprêtions à sortir quand il est venu la chercher pour danser. J’allais me retrouver seule dehors, mais Patrick s’est approché de moi en me disant que Nicolas, son copain qui se trouvait près du bar, souhaitait danser avec moi. À ma grande surprise, j’ai dit oui. Il m’a attiré par son charme : cet homme grand et mince aux cheveux blancs, à la prestance rassurante, m’inspirait confiance. J’ai vite été séduite. Nous avons dansé et fait connaissance. Il m’a offert un verre, nous avons souhaité nous revoir, pour nous connaître un peu mieux. Aujourd’hui, nous sommes ensemble. C’est un homme attentionné, sensuel, qui m’a fait découvrir l’amour, l’extase. J’avais oublié ce que c’est de jouir intensément. Nous baisons pendant des heures, il est à l’écoute de mon corps. Avec lui, je me sens féminine, j’ai envie de lui plaire. Moi qui portais toujours des pantalons, je mets plus souvent des jupes, des robes qui deviennent de plus en plus courtes, ce qui me rend, dit-il, très sexy. J’ai renouvelé ma garde-robe, j’achète des dessous coquins…

Au printemps dernier, lors d’un séjour en Touraine, Nicolas m’a proposé d’aller dans un sex-shop. Il souhaitait m’offrir un vibromasseur pour que je me masturbe en son absence, mais aussi quand nous sommes ensemble. Il aime voir ma chatte ouverte de désir, qui sécrète ce nectar qui perle jusqu’à mon petit trou… Il faut dire que depuis que je suis avec Nicolas, je rase mon minou entièrement. J’adore sentir sa peau contre mon sexe tout lisse, c’est très sensuel, et quand il me lèche la chatte, mon clitoris, c’est le pied ! Je suis aux anges !

Au fur et à mesure de nos discussions, nous avons un jour évoqué le cas de ma bisexualité. Je lui ai confié avoir toujours eu envie de connaître le plaisir avec une femme, en lui précisant que je n’étais en aucun cas lesbienne. Il m’a tout de suite dit qu’il avait beaucoup de chance d’avoir une compagne comme moi, et qu’il aimerait que je fasse l’amour avec une femme. Quelle n’a pas été ma surprise ! Il fallait que je trouve une femme bi, pour jouer avec nous deux. Je me suis inscrite sur un site Internet. Au bout d’un mois, en faisant attention aux diverses propositions parfois farfelues, j’ai fini par avoir le feeling avec Christine.

Après plusieurs échanges sur Internet, nous nous sommes donné rendez-vous dans un café, où finalement nous avons aussi dîné. Nous avons discuté de nos désirs mutuels. Pour elle, ce serait la deuxième fois. Nous nous sommes revues une semaine plus tard, chez moi, un soir. J’avais mis un string transparent où l’on pouvait distinguer ma fente rasée, une jupe plissée très courte, un chemisier blanc très décolleté, des bas et des chaussures à talons aiguille. Christine portait aussi une jupe très courte, son soutien-gorge et son string très sexy étaient fendus, retenus par des petits nœuds. Elle a pris l’initiative. Nous étions assises, côte à côte dans le canapé. Elle a commencé par m’embrasser dans le cou, sur la bouche (sans la langue), a ouvert mon chemisier pour baiser mes seins qui pointaient déjà. Je lui ai caressé les cheveux, le dos, pendant qu’elle me suçait les tétons. Très vite, elle est descendue jusqu’à ma chatte humide, a enlevé mon string, et je me suis retrouvée allongée sur le canapé, les cuisses écartées, une jambe sur le dossier, l’autre sur la table du salon, Christine me léchait le clito, c’était très agréable, je sentais que j’allais jouir, encore quelques coups de langue insistants, et bingo ! J’ai joui ! C’était tellement intense que je devais serrer mes jambes, mon clito était trop excité, il me faisait presque mal. Là, je me suis redressée et je lui ai sucé les tétons, ils étaient durs. Mes mains caressaient son dos, ses fesses. J’ai glissé mes doigts sur sa chatte mouillée, elle gémissait déjà de plaisir, j’ai passé mon doigt sur sa fente. Elle a écarté ses cuisses, j’ai découvert son bouton. J’ai ouvert un peu ses lèvres, j’ai glissé ma langue à l’entrée de son vagin. Je suis remontée vers son clito, je la sentais prête à jouir, sa respiration s’accélérait, la tête en arrière. Je la léchais, aspirais son clito, faisait un va-et-vient entre ce dernier et son vagin. Elle a joui, j’ai continué… J’habite un appartement où on entend tous les bruits des voisins, j’avais peur que l’on perçoive les gémissements de Christine. Elle s’est redressée, je me suis assise sur le canapé, elle sur le sol, sur un coussin. J’avais les jambes écartées, elle m’a léché la chatte, a glissé sa langue à l’entrée de mon vagin. Elle y a mis un doigt et m’a broutée en même temps. Elle a accéléré le mouvement, et j’ai joui à nouveau.

Afin de nous remettre, nous nous sommes servi un verre. Nous avons parlé quelques instants et elle m’a proposé un soixante-neuf. Nous sommes allées dans la chambre. Elle s’est couchée, je me suis mise sur elle, nous nous sommes léché la chatte, nos doigts allaient et venaient dans nos vagins, j’avais du mal à me concentrer, Christine couinait de plus en plus, ça me gênait à cause du bruit, je ralentissais, j’embrassais ses cuisses pour qu’elle ne gémisse plus, mais dès que je recommençais à la sucer, elle repartait dans son extase. Elle a compris et s’est mordu la main pour éviter de crier. Moi, j’ai à peine joui car trop bloquée par le bruit que nous pouvions faire.

Il était tard. Elle est partie en me laissant pensive, j’ai eu du mal à m’endormir. Nous ne nous sommes pas revues, mais peut-être que nous renouvellerons cette expérience dans un endroit où nous pourrons nous exprimer, sans retenue. J’aimerais aussi essayer avec une autre femme, pour connaître un autre corps féminin.

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La rédaction


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  • Caillat

    J’ai bien aimé,très sensuel, comme quoi l’amour se conjugue aussi bien de homme avec une femme, de femme avec une femme et d’un homme avec un homme.

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