Parole d’une quarantenaire épanouie
20 mars 2020Carole, 43 ans
Cher magazine, il faut que je vous parle de mon mari, Ghislain, que j’ai découvert sexuellement d’années en années. Ghislain serait ce que l’on peut appeler un fétichiste. Il aime la lingerie, les petits pieds, les collants qui enserrent mes jambes. Mais ça, je ne l’ai pas découvert à nos débuts, il n’a révélé ses attirances érotiques uniquement au bout de longues années. Il faut dire que nous nous sommes mariés très tôt ; à la vingtaine, nos parents avaient appris que nous avions eu une relation sexuelle et nous ont incité très vivement à nous marier. Nous n’y voyions aucun inconvénient ni lui, ni moi, mais aucun de nous deux ne connaissait vraiment son corps, ni sa sexualité.
La partie de sexe de notre nuit de noce, de ce que je me souviens, a été relativement courte, et nous avions plein d’autres projets en tête (l’achat d’une maison, faire des enfants…) si bien que nous n’avions pas pris la peine de découvrir notre sexualité durant 20 bonnes années. Au passage de la quarantaine, nous nous sommes tous les deux réveillés ; les enfants devenaient grands, et lui comme moi, tombions petit à petit dans une routine ennuyante et monotone qui plombait fortement notre moral. C’est lui, qui a commencé à me parler de sexe. Au départ, je n’étais pas très réceptive, j’avais très peur qu’il entame une relation à côté, que ses pulsions ne le conduisent en dehors du lit conjugal. Mais je devais bien avouer que je n’étais pas vraiment comblée non plus et que j’avais moi aussi des désirs sexuels bridés. Nous avions convenu qu’un soir par semaine, chacun pourrait vivre ses fantasmes sans être jugé par l’autre. J’avais le vendredi soir, il avait le mercredi soir.
Cette façon de nous accorder «du temps» pour nous découvrir a été une vraie révélation! Je n’osais pas beaucoup m’exprimer au départ, puis j’ai commencé par lui demander de me tirer les cheveux, de m’enserrer le cou, de me pincer les seins. J’aimais le sexe brutal, et l’accepter a pris beaucoup de temps. Heureusement, Ghislain était extrêmement compréhensif et jouait le jeu à merveille, sans me juger. J’ai connu des orgasmes extrêmement puissants et j’ai redécouvert la femme sexuelle qui sommeillait longuement en moi. Ghislain s’est aussi révélé être un très bon partenaire, en me susurrant à l’oreille des mots très crus, très créatifs ! Je n’aurais jamais imaginé ça de lui… De son côté, le mercredi, il fallait que je m’habille avec de la lingerie hyper sexy (ce qui nous avait d’ailleurs valu une longue séance shopping un samedi après-midi pour connaître ses goûts), mais surtout, que je le branle avec la pointe des pieds. Il aimait d’ailleurs les masser, les caresser ou les sucer. Et continuellement, il « jouissait » avec (ou dessus d’ailleurs). Au début, il se trouvait hyper bizarre d’avoir ces pratiques hors norme et s’excusait tout le temps de me les faire partager. Mais nous nous sommes renseignés sur internet, et nous avons compris que beaucoup d’hommes pouvaient partager cette passion. Une forme de fétichisme assez « banale » quelque part.
Hormis le mercredi et le vendredi, nous avons une sexualité tout à fait normale (mais nous ne faisons pas l’amour tous les soirs !). Voilà, je voulais juste apporter mon témoignage pour ces couples qui se brident parfois sexuellement! N’oubliez pas d’être à l’écoute des désirs de votre partenaire, même si ce n’est pas les vôtres, cela ne peut qu’embellir votre quotidien. Parole d’une quarantenaire épanouie !
(Image à la une : Getty Images)
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