Edging : le slow sex pour des orgasmes plus intenses !

Toute la presse en parle ! Cosmopolitan, Doctissimo, Journal des femmes, Grazia, Femme Actuelle, Marie-Claire… L’edging, qu’on retrouve aussi sous le nom de peaking suivant les publications, est une technique sexuelle qui consiste à s’approcher de l’orgasme puis à ralentir pour maintenir cet état de plaisir intense un certain temps avant d’accélérer pour se procurer un orgasme plus fort. On peut la pratiquer seul(e) en se masturbant ou en couple.

Le peaking ?

S’approcher de l’orgasme, le contenir, le retarder, revenir en arrière, s’approcher encore et répéter l’opération à plusieurs reprises pour arriver à un état d’excitation extraordinaire. Jusqu’à ce que cette maîtrise devienne impossible… Un jeu subtil entre plaisir et frustration. Le but étant d’accumuler tellement de tension érotique dans son corps que l’orgasme explose enfin, sans qu’il soit possible d’y résister.

D’un point de vue physiologique, à chaque approche du moment crucial, le cerveau commande une libération de dopamine. La fameuse hormone du plaisir qui va inonder tout le corps. Caresses, masturbation, fellation ou cunnilingus, utilisation de sextoys, les méthodes pour pratiquer l’edging (rester au bord, en anglais) ou peaking (atteindre un sommet) sont variées.

Un orgasme plus intense ?

Dans les pays anglo-saxon, cette technique est de plus en plus répandue, plusieurs ouvrages lui sont consacrés. De nombreux sexologues, dont la Britannique Tracey Cox, en vantent tous les bénéfices : une meilleure connaissance de son corps et de sa capacité à être stimulé, une sensorialité décuplée et des orgasmes encore plus intenses.

Elle a consacré plusieurs articles de son blog à l’edging : « Ce qu’il faut, c’est se concentrer sur le moment qui précède l’explosion de l’orgasme et la sensation que vous avez alors juste avant ce point de non-retour. Bloquer la montée de l’excitation à ce moment précis et la faire redescendre doucement avant de répéter l’opération. »

À travers cette technique qui prône de prolonger au maximum la phase préorgasmique. La sexologue encourage les couples à prendre « plus de temps au lit » et à se concentrer davantage sur les sensations éprouvées. À ralentir le rythme afin de mobiliser tous nos sens et être à l’écoute de notre corps.

Il en va de même pour les séances de plaisirs solitaires qui sont idéales pour expérimenter et s’entraîner au contrôle voulu de la jouissance. Alors, la sexologue Britannique parle d’une montée qui peut procurer des ondes de plaisir très fortes dans la totalité du corps… jusqu’à l’extase !

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