Quand les femmes de plus de 50 ans s’éclatent au lit !
10 juillet 2025Dans ce dossier, nous verrons plusieurs témoignages, sans tabous, de la sexualité de la femme après 50 ans.
Si la cinquantaine est un cap souvent difficile à franchir pour les femmes : ménopause, baisse de libido, rupture, divorce…, il y a heureusement celles pour qui, ce bel âge est synonyme de nouveau départ.
Ces dames décident alors de vivre enfin une autre sexualité, de s’ouvrir à de nouveaux plaisirs et de réaliser leurs fantasmes en totale liberté et en toute décontraction. Nous avons rencontré plusieurs de ces femmes qui assument leurs choix et nous les livrent sans langue de bois.
La cinquantaine rugissante…
La sexologue Nicole McNichols explique que ce n’est pas seulement les modifications hormonales qui perturbent la libido après la cinquantaine. Il y a aussi l’ennui, la routine. Plus de surprise, le dialogue s’estompe, la fantaisie disparaît. Mais pour la sexologue, lorsque des femmes de cet âge se retrouvent seules, malgré l’arrivée de la ménopause, cette situation peut aussi être synonyme de libération.
Elles n’ont plus à se soucier de la contraception ou de leurs règles. Cela engendre parfois une intensification de leur appétit sexuel, les femmes se sentant désinhibées, plus libres et plus sûres d’elles.
Elles peuvent avoir envie, après une période de lassitude sexuelle, d’explorer leurs désirs, leurs fantasmes, de réaliser des choses qu’elles n’avaient jamais osées, ce qui se traduit parfois par des changements surprenants.
Elles peuvent passer, par exemple, du rôle de mère et d’épouse rangée à celui de libertine aux envies sexuelles aussi diverses qu’intenses. C’est ce que nous avons pu vérifier avec celles qui ont accepté de témoigner.
Délicensieuse : un électron libre dans les milieux libertins
Pendant plusieurs années, la priorité de Delicensieuse, c’était la famille, les enfants… Au détriment de ses besoins et de ses envies sexuelles malgré quelques petites escapades rapides en club libertin et dans les milieux BDSM. Cadre bancaire à Marseille, elle s’est mariée à 25 ans et a divorcé près de 30 ans plus tard : « Mon épanouissement sexuel est directement lié à mon divorce. En 2018, j’ai rencontré un homme qui était libertin et qui m’a convaincu de m’inscrire sur liés à cet univers. »
À partir de là, tout bascule pour Délicensieuse. Les rencontres se multiplient à un rythme effréné : « J’ai été plongée dans l’univers des pluralités bi pendant des années. J’y ai réalisé non seulement quelques fantasmes, mais j’ai vécu plus d’expériences en quelques années que certains, dits grands libertins, sur toute une vie. »
À 50 ans passés, Délicensieuse découvre que la séduction n’a pas d’âge. Sa vie est complètement transformée et chaque rencontre lui fait découvrir de nouvelles pratiques, de nouvelles personnes, de nouveaux désirs. Le fait de vivre seule et sans enfant lui offre une grande liberté et lui permet de mener une vie sexuelle absolument débridée : « Le seul bémol est l’éternel fantasme des hommes extrêmement jeûnes sur les femmes de mon âge.
Je suis loin d’être une cougar, mais malheureusement, je suis sollicitée majoritairement par des quarantenaires. Mais je cède volontiers… »
N’ayant aucune attente ni recherche précise, cela ne la dérange pas vraiment : « Mais si je devais partir en quête d’un compagnon libertin, ce serait compliqué car bien des hommes de mon âge vont vers des femmes plus jeunes. »
Lauréna : devenue aujourd’hui L-insatiable
Elle s’était déjà confiée sans trop de pudeur et avec beaucoup de sincérité dans l’un de nos derniers dossiers consacrés à la masturbation féminine. Aujourd’hui, elle accepte de nous parler de sa sexualité de femme qui entre juste dans la cinquantaine. Elle vit en Bourgogne et travaille dans les assurances.
Elle s’est mariée à l’âge de 19 ans, un mariage qui a duré 21 ans : « Pendant toute cette période, j’ai connu avec mon ex-mari une sexualité très classique et même annuelle alors que je ressentais de nombreux désirs. J’avais détecté des besoins beaucoup plus importants que les siens. Ce fut en partie l’une des raisons de notre rupture. »
Très vite, Lauréna rattrape le temps perdu. Elle rencontre plusieurs partenaires et finit par retrouver l’un de ses amours de jeunesse qu’elle n’avait plus revu depuis 21 ans : « Lui aussi était divorcé et connaissait très bien les milieux libertins puisqu’il y avait travaillé. À la fois curieuse et intriguée, je lui ai posé des tas de question sur ce sujet, les pratiques, la place de la femme…
J’étais de plus en plus intéressée par ses réponses et j’ai fini par lui avouer que mon grand fantasme de l’époque, c’était de faire l’amour avec une autre femme. Et grâce à lui, j’ai pu le réaliser et faire ainsi mes premiers pas dans le monde libertin. »
Au final, Lauréna réalise qu’elle a une multitude de fantasmes. L’éducation de ses enfants, son ex-vie de couple monotone l’avaient empêchée de laisser libre cours à ses désirs sexuels. C’est alors qu’elle devient, sur les réseaux libertins, L-insatiable : « Je m’étais un peu oubliée durant toutes ces années.
Après les femmes, j’ai eu des envies de pluralités masculines, de faire l’amour avec un homme et une femme… envie d’un peu de fantaisie, d’expérimenter des choses originales, aux antipodes de ce que j’avais vécu. »
Nouvelle vie, nouvelles rencontres, des liaisons plus ou moins longues mais aujourd’hui, Lauréna apprécie sa liberté de femme seule, de pouvoir rencontrer qui elle veut et quand elle le veut : « Je ne suis pas contre l’idée de retrouver un partenaire régulier à condition que les deux gardent leur indépendance et puissent faire des rencontres chacun de son côté.
Une chose est certaine, le libertinage m’a permis d’être une femme épanouie. Complètement épanouie aussi bien sexuellement que dans ma vie de tous les jours ! »
Magali : 54 ans, et puis, et puis…
54 ans ! C’est l’âge où Magali découvre que son mari la trompe. La rupture est quasi immédiate. Elle part vivre chez sa sœur en Alsace, bénéficie d’une mutation (elle est fonctionnaire), puis trouve un nouveau logement, mais passe plus d’un an en pleine déprime. Elle se sent trahie et éprouve et pense qu’elle ne fera jamais plus confiance aux hommes.
Plus aucune sexualité, aucun désir, aucune envie, jusqu’à ce que… Un collègue de travail, quinze ans plus jeune qu’elle. Chaque fois qu’elle le croise, Magali sent très bien qu’il se passe quelque chose dans la tête de cet homme. Elle pense que cela n’ira jamais jusqu’au bout, mais un jeu de séduction s’installe entre eux : « Au début, c’était de l’amusement pour moi.
Je fixai son regard, je lui adressai des petits sourires qui semblaient le gêner. Je m’étonnais de mon attitude car je n’avais jamais eu un tel comportement provocant avec un homme et je me suis prise au jeu moi-même. »
Trois ans étaient déjà passés depuis sa rupture et finalement, l’idée d’une aventure avec ce collègue de travail (marié de son côté), finit par nourrir quelques petits fantasmes.
Ils vont se réaliser le soir d’un pot de départ à la retraite d’un autre collègue : « Deux verres m’avaient fait perdre un peu la tête et cette fois, je l’ai allumé sans chercher à dissimuler mes intentions. Je m’étais dit : juste une petite pipe et après, je laisse tomber. »
Ce sera bien plus qu’une simple fellation. Ils se retrouvent chez elle et font l’amour pendant près de deux heures : « Je n’avais jamais pris autant de plaisir avec mon ex-mari. Ni autant de désir. En l’invitant chez moi, je savais que ce serait juste pour une seule fois compte tenu de sa situation, mais un déclic s’est produit en moi quand nous nous sommes séparés.
L’envie de rattraper le temps perdu, de m’amuser sans contrainte et de profiter de la vie sans rien me refuser. »
Magali va alors connaître d’autres hommes. L’un d’eux lui proposera un « plan à trois. ». Elle accepte et découvre le triolisme puis le libertinage. Elle est à la fois curieuse de tout et prête à découvrir de nouveaux plaisirs.
Elle fréquente les clubs et les soirées privées, rencontre parfois des hommes beaucoup plus jeunes qu’elle : « Le drame que j’ai vécu avec mon divorce est finalement devenu une chance. Aujourd’hui, je suis seule et je tiens à le rester, je suis épanouie et j’ai envie de vivre des expériences sexuelles plus folles les unes que les autres. »
Oclairdelalune : rester libre, avant tout
Oclairdelalune est son pseudonyme sur les réseaux libertins. Toulonnaise, elle a vécu une vie de couple terne sans surprise, sans envie jusqu’à l’âge de 46 ans. C’est à ce moment qu’elle retrouve, via les réseaux sociaux, un amant qu’elle avait connu avant de rencontrer son mari. Sa vie sexuelle va être complètement bouleversée avec cet « ex » qui lui fait découvrir les milieux libertins.
Les retrouvailles avec cet homme vont précipiter sa rupture avec son mari : « Moi, j’ai divorcé. Lui, en revanche, n’a jamais voulu quitter sa femme. En conséquence de quoi, j’ai également rompu avec lui. »
Oclairdelalune, malgré cette seconde rupture, poursuit ses sorties en club, seule, puis s’inscrit sur des sites Internet de rencontres : « Depuis six mois, j’ai une relation régulière avec un homme et nous vivons chacun chez soi.
Nous sortons parfois ensemble, mais restons libre de faire des rencontres, chacun de notre côté. Une liberté que je tiens à conserver. »
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