Infidèle un jour, infidèle toujours ? La science dit oui !
8 novembre 2019Si votre ami vous dit ne retourne pas avec lui/elle, il serait peut-être temps de l’écouter…
« Non ce n’est pas ce que tu crois, je peux tout expliquer » Résultat, votre partenaire vous avoue son infidélité, mais vous êtes prêt.e à le.a pardonner. Sauf qu’il y a toujours ce risque qu’il/elle recommence et la science conforterait cette idée…
Une personne infidèle aura 3 fois plus de risque de tromper à nouveau
Kayla Knopp, docteur en psychologie, tire cette conclusion de qui se focalise sur ces trompeurs invétérés. De 18 à 34 ans et non mariés, 484 couples ont participé à l’étude et parmi eux, 33% des hommes et 19% des femmes se confesseraient sur leur écart de conduite. Et l’auteure de l’étude souligne un autre point : une personne trompée a 4 fois plus de risques de faire face à une nouvelle infidélité.
Comme le déclare Kayla, dans : « Le passé compte dans les relations. Ce que nous faisons à chaque étape de notre histoire d’amour finit par influencer ce qui va suivre, qu’il s’agisse de l’infidélité, de la cohabitation ou de tout un ensemble de comportements liés aux relations. Cette histoire a tendance à se répéter. »
Même si la culpabilité de son acte peut faire surface après avoir blessé son/sa partenaire, certains retombent vite dans leurs travers. Mais pourquoi ?
L’amygdale en serait peut-être la cause !
Alors non ce n’est pas l’araignée, mais une petite région qui se situe en plein coeur de notre cerveau. Des chercheurs de l’Institut neuroscientifique, de l’Université de Princeton, mettent en lumière son rôle dans notre adaptation au mensonge (ce qui peut être lié à l’infidélité).
D’après , mentir conduit à envoyer un message négatif à notre amygdale, qui agit comme un système d’alerte. Mais plus une personne raconte des mensonges ou fait preuve de malhonnêteté, plus la réponse négative reçue s’amenuise. Résultat, le cerveau s’accommode à ces comportements néfastes.
Certes, l’étude n’est pas centrée principalement sur l’infidélité. D’autres recherches seraient nécessaires pour discerner que le mécanisme est bien analogue, comme le suppose un des auteurs de l’étude Neil Garrett, selon .
Mais dans le principe, tromper maintes et maintes fois rendrait une personne de mois en moins coupable de ces actes. Et comme le dit si bien Kayla Knopp : « Nous aimons penser que nous pouvons apprendre de nos expériences et de nos erreurs. Mais comme le montrent nos travaux, ce n’est probablement pas le cas. »
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