Zoom sur : le Fist-fucking

La rédaction 15 avril 2021

Longtemps qualifié de pratique extreme ou perverse, le fist-fucking intéresse de plus en plus de couple. interstron.ru fait le point sur le fist-fucking.

De l’anglais fist (le poing) et fucking (baiser), cette pratique consiste à pénétrer plusieurs doigts ou la main entière dans le vagin ou l’anus. Si pendant longtemps, cet acte sexuel était plutôt réservé au monde gay ou à l’univers BDSM, on se rend compte qu’aujourd’hui, de plus en plus de couples s’y intéressent. Couples hétéros, couples lesbiens, couples gays… Toutes celles et ceux qui le pratique parlent souvent de jouissance hors-normes, de plénitude, d’extase et d’expérience émotionnelle incroyable.

Attention ! Comme le précise Erik Rémès dans son ouvrage Osez le fist-fucking, il s’agit d’une pratique à risques qui demande d’être réalisée avec toutes les mesures de sécurité : lubrification abondante, dilatation douce et progressive, ongles courts et limés, utilisation de gants… car, sans ces précautions, il pourrait aboutir à des blessures du vagin (ou de l’anus) : « Le fist demande du temps, ce n’est pas un plan rapide, mais ritualisé et long. »

Si tout est bien respecté, alors Ovidie parle : « D’une lente et douce exploration de toutes les zones sensibles du vagin comme le point G. ».

À partir de là, nombreux sont à écrire ou à témoigner que les orgasmes et les plaisirs provoqués par le fisting sont parmi les plus intenses que l’on puisse connaître. Ils parlent de fusion amoureuse, d’océan de plaisir, d’un ressenti profond qui englobe tout, parfois d’orgasmes spirituels. Mais c’est aussi et surtout un jeu entre deux personnes, un acte de communion, de communication, de confiance totale, de connaissance. Et, comme le précise Erik Rémès : « Pour bien pratiquer cette sexualité, il faut aimer l’autre au moins pendant le temps de sa durée. C’est un ressenti profond de cet autre. »

Le témoignage de Sandra : une sensation physique et mentale incomparable

Mariée, 47 ans, Sandra pratique le fist depuis déjà plusieurs années :

« Au début, on n’y pensait même pas avec mon mari. Progressivement, il s’est amusé à me pénétrer avec un, deux, trois doigts, jusqu’à quatre. Je prenais beaucoup de plaisir à les sentir sur les parois de mon vagin, à aller et venir en moi, à se vriller dans mon ventre. Jusqu’au jour où… Très excitée, trempée de désir, mon mari a voulu s’engager encore plus loin. »

La main abondamment lubrifiée s’enfonce de plus en plus, l’autre caresse le clitoris de Sandra. Les sensations éprouvées sont aussi fortes physiquement que mentalement. Elle a bientôt l’impression que c’est elle qui part à la recherche de la main qui la pénètre, jusqu’à ce qu’elle sente son corps tout entier traversé par les spasmes de l’orgasme. Tous ses muscles se tétanisent, le plaisir est indescriptible, elle se sent perdre totalement pied, sa jouissance n’a jamais été aussi longue. Il lui faudra quelques minutes pour retrouver ses esprits :

« Il ne faut pas du tout penser que le fist vaginal est une pratique violente, barbare et perverse. Bien au contraire, elle demande de la douceur, de la patience, une bonne connaissance du corps de celle qui le reçoit, beaucoup de savoir-faire et, à partir de là, je vous garantis un ou plusieurs orgasmes foudroyants. »

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