Double pénétration : ils ont essayé, ils témoignent
2 mars 2020Il semblerait que le sexe et les pratiques sexuelles tendent de plus en plus à s’ouvrir chez la gent féminine si l’on en croit un dernier sondage réalisé en 2016 auprès de 1059 femmes.
Une étude menée en 2016 montrait que les femmes plaçaient en tête de leurs fantasmes la double pénétration avec deux hommes. Mais ce fantasme n’est-il que féminin ? Trois hommes qui ont tenté l’expérience de la double pénétration nous livrent leur témoignage.
Une sensation « terriblement excitante »
Adam a 25 ans. Il s’agissait pour lui d’un fantasme qu’il avait depuis très longtemps : « Depuis le début de ma vie sexuelle, en fait. Dès mes 18 ans, ça me faisait rêver de faire une double pénétration. » Sa copine n’était pourtant pas pour au début : « Elle avait des appréhensions, elle considérait ça comme de la tromperie. »
À force de communication, il finit par la convaincre de tenter l’expérience. Au moment de passer à l’acte, après « 25 bonnes minutes de préliminaires », il ont commencé. Il confie : « Ça m’a fait un peu mal au début, mais j’ai rajouté beaucoup de lubrifiant et ensuite tout allait mieux. »
Il décrit l’expérience comme « agréable » Ils étaient dans la position « du sandwich » et faisaient des va-et-vient à tour de rôle. Il nous raconte : « Quand il mettait un coup, moi je me retirais, et quand j’en mettais un, il se retirait. » Cette alternance était une expérience « terriblement excitante » pour Adam. Et la pratique de la double pénétration n’est pas un « signe de bisexualité ou d’homosexualité. Je suis hétéro à 100%. C’est simplement un fantasme mais je suis conscient de mon orientation sexuelle. » Il ne faut donc pas obligatoirement associer double pénétration avec bisexualité…
« Je voulais faire plaisir à ma copine »
Il n’en reste pas moins que la double pénétration reste un fantasme majoritairement féminin comme nous le montre un sondage réalisé en 2016. C’est d’ailleurs la raison qui a poussé Maxime, 28 ans, a tenter l’expérience. Il dit : « Je voulais faire plaisir à ma copine à la base. C’était son fantasme à elle. »
Pour la Saint-Valentin, il décide de sauter le pas et d’offrir cette expérience à sa compagne. Il admet avoir « eu peur avant » de se lancer. À la fois « peur de lui faire mal » mais aussi peur « d’avoir mal ». Lorsqu’il a commencé l’expérience, il décrit ses premières sensations comme étant désagréables : « La sensation de frottement était bizarre. C’était surprenant et désagréable au début puis à force de frottement, de plus en plus excitant. Passé l’appréhension, c’est une sensation géniale ». La double pénétration peut parfois faire peur aux hommes mais une fois l’appréhension mise de côté, ils décrivent une sensation « unique ».
Un remède contre la routine ?
Yannick, Parisien de 28 ans, était en couple avec son copain depuis 2 ans. Les deux souhaitaient sortir de leur routine sexuelle : « J’ai commencé à aller en boîte, dans des clubs libertins ». Et c’est à cette occasion qu’il rencontre une femme, un peu plus âgée que lui. Il décide d’en parler à son compagnon : « Il est bisexuel comme moi mais j’appréhendais tout de même sa réponse » confie-t-il. Et la réponse fut très positive !
Lorsqu’ils ont commencé le triolisme, ce n’était pas simplement une histoire de sexe : « Il y avait quelque chose en plus, y’avait des sentiments, pas que du sexe ». En ce qui concerne les sensations, Yannick poursuit : « Je préfère passer par devant. J’aime sentir que je tape dans le fond ». Il vit aujourd’hui en couple polyamoureux avec « ses amours de toujours » dit-il : « Chaque fois est différente et c’est ça qui est excitant ».
On peut voir aux travers de nos témoignages que certaines craintes exprimées par les femmes se retrouvent aussi chez les hommes… mais que la plupart qui ont franchi le pas en faisant un choix éclairé l’ont plutôt bien vécu !
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