« Parlons balcon, parlons nichons »

Pendant ce temps dans , clôt définitivement le débat sur la plus-value de la radio filmée. ?

— Pierre Scheurette ()

Dans les années 60-70, décrocher le haut sur la plage était assez courant. L’objectif principal : éviter les traces de bronzage. Mais cet acte symbolique d’émancipation des femmes perd de plus en plus du terrain notamment chez la nouvelle génération. D’après une enquête de l’Ifop publié en août 2017, les Françaises de moins de 50 ans ayant pratiqué le topless n’étaient que 22% en 2017 contre 43% en 1984. Un retour à la pudeur dont Constance, chroniqueuse de l’émission de France Inter a tenté de contre-attaquer.

Dans l’émission « Par Jupiter » du mardi 28 août, la jeune femme a décidé d’aborder ces thèmes : la poitrine, les doudounes, les nénés, les lolos, les nibards, les nichons, les roberts….

Le but ? Pointer du doigt la chasse aux seins qui se fait sur les plages, Internet ou dans des lieux publics dans certains pays. Pendant sa chronique, elle déclare : « je fais du 90 E (…) je rentre systématiquement dans une pièce dix minutes après mes tétons« . « Je ne renie pas mes seins, au contraire, je les accepte, ce sont des armes ». Constance termine ces propos seins nus sous les rires et l’étonnement de la présentatrice.

Pourquoi parler de seins ?

La chroniqueuse et humoriste a tenu à mettre en avant la journée mondiale du topless qui s’est déroulée ce samedi 26 août. Venue tout droit des pays anglo-saxons, cet évènement milite pour les droits des femmes… Une idée rejetée dans certains pays. Depuis plusieurs mois, des scandales éclatent :

• En Inde, allaiter en public entraîne des réactions violentes, voire des avances sexuelles.
• À Kaboul, une campagne a été menée sur les réseaux sociaux autour de l’hashtag « sois un homme ». Le but ? Encourager les Marocains à empêcher leur femme d’être en bikini.

Face à ces mentalités, Constance a voulu réagir. Elle se réfère à l’Antiquité « où l’on vivait la nouille à l’air. » Son plaidoyer semble plaire à la présentatrice Charline Vanhoenacker qui rétorque : Constance, « c’est une fille qui a des couilles ! »

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