Depuis l’affaire Weinstein, le combat contre le consentement et les violences sexuelles est toujours d’actualité. Nombreuses sont les lois qui voient le jour pour punir ces actes. Le Royaume-Uni a décidé de suivre la tendance avec une autre vision… éduquer la nouvelle génération !

Enseigner le consentement sexuel dès 4 ans

Le ministère de l’éducation a annoncé une révision de sa loi sur l’éducation sexuelle : adapter des enseignements pour « donner aux enfants les clés nécessaires pour garder des relations amoureuses et/ou sociales respectueuses, qu’il s’agisse d’une relation virtuelle ou physique« . À travers des cours appropriés en fonction de l’âge, les élèves devront apprendre les lois nationales en vigueur en matière d’exploitation sexuelle, de harcèlement et de violences conjugales.

Pour Damian Hinds, secrétaire d’État à l’Éducation : « il est primordial que chaque enfant connaisse ses droits et intègre que rien ne devrait lui être imposé sans son consentement. […] La réforme a pour but d’apprendre aux enfants et aux jeunes de manière générale à reconnaître une situation non consentie et mieux encore, à ne pas mettre sous pression une autre personne afin qu’elle fasse quelque chose qu’elle n’a pas envie de faire ». Ce sujet est important pour le pays depuis les chiffres alarmants à propos de l’harcèlement sexuel à l’école.

En octobre 2017, selon une étude de la BBC, il y aurait eu au Royaume-Uni, 30 000 cas d’abus sexuels entre enfants entre 2013 et 2014, dont 2625 ont eu lieu à l’école. Cette initiative a donc pour but de changer les comportements inappropriés…

Quand est-il de la France ?

Le 18 juillet, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes avait annoncé pour la rentrée 2018, l’application de la loi de 2001 qui stipule « qu’une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène« . Mais les parents semblent être réfractaires à cette nouvelle…

Pour Michel Bozon sociologue, les inquiétudes des adultes sont engendrées par le sentiment de ne pas/de ne plus pouvoir contrôler la sexualité des jeunes.

Qu’en pensez-vous ?

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