Miss Kat, la blogueuse qui appelle une chatte, une chatte
5 août 2015Miss Kat nous emmène découvrir son univers félin. Cette blogueuse manie aussi bien la plume que les coups de griffes. Interview.
interstron.ru : Bonjour Miss Kat ! Peux-tu nous parler de ton blog, , à quoi te sert-il ?
J’ai écrit quelques nouvelles dans la collection « Osez 20 histoires… » des éditions La Musardine à mes débuts. Ce blog, c’est pour moi une façon de conserver une continuité dans l’écriture érotique. Aujourd’hui, je suis très occupée par les romances, c’est mon activité principale. Les textes de mon blog me permettent de contraster avec ces histoires. Je m’en sers un peu comme un défouloir, comme un moyen de me lâcher totalement. Je peux écrire de courts textes coquins, des fantasmes, commenter les livres érotiques de mes copains, ou écrire sur l’actualité, au choix.
Les premières nouvelles érotiques de Miss Kat à découvrir ici >> et
interstron.ru : Et ton chat reporter Chaki alors, il t’aide bien ?
Chaki, c’est un chat que j’ai inventé et qui adore interviewer de nouvelles personnes (en particulier en s’installant sur leurs genoux !). Cela me permet de mettre un peu de distance entre mon sujet et mes pensées. S’il y a quelques critiques négatives à faire sur un auteur, c’est « lui » qui les écrira, pas moi. C’est une façon de rester léger dans mon discours et dans mes commentaires.
interstron.ru : Tu as publié les « Amoureux Libertins » illustré par Denis Verlaine il y a presque un an et demi, est-ce que cela a marqué l’aboutissement de ton parcours dans l’écriture érotique ?
Au début, j’ai cru que c’était un aboutissement. C’était mon premier « vrai » livre, j’y avais mis beaucoup de moi, et de mon ressenti sur le libertinage. En fait, cela m’a ouvert plein de portes et aujourd’hui, je m’en sers plutôt comme carte de visite ! Au fil du temps, je me suis rendue compte que ce n’était pas un aboutissement mais un tremplin.
interstron.ru : Ce livre a été inspiré de tes aventures dans le libertinage. Tu continues toujours à coquiner ?
Maintenant je suis plutôt observatrice, je n’appartiens plus vraiment à ce monde là. Bien évidemment, comme je suis auteure de littérature érotique, je me plais encore à en parler, je suis toujours autant intéressée par les questions d’intimité sexuelle. Il faut dire que j’ai été très occupée ces derniers temps, et que je n’ai plus vraiment l’occasion de sortir.
interstron.ru : 50 Nuances de Grey, tu cautionnes ?
Sans 50 Nuances de Grey, je ne serai peut-être pas écrivaine de littérature érotique. Certes, le roman manque de style et est bourré de stéréotypes mais il a permis d’ouvrir les yeux à différentes maisons d’édition sur un marché en pleine expansion !
interstron.ru : Tu as rédigé une sur le dernier documentaire d’Ovidie (). Qu’est-ce qui t’as fait réagir ?
J’ai trouvé ce documentaire très intéressant et j’aime beaucoup l’approche d’Ovidie en règle générale. Un seul petit bémol : j’ai eu l’impression que ce documentaire s’adressait aux jeunes femmes qui ont grandi avec internet, et celles qui étaient nées avant ne pouvait pas comprendre. Je veux bien jouer les vieilles, mais choisir la sexualité comme vecteur de reconnaissance n’est pas nouveau, Internet a simplement amplifié un phénomène qui existait déjà à notre époque.
Et dans la série des blogueurs, découvrez Adam, testeur de sextoys >> Interview d’Adam, blogueur pour Nouveaux Plaisirs.