Kourtney Kardashian se révèle autosexuelle

Gwendoline Casamata 15 décembre 2024

En 2020, Kourtney Kardashian, personnalité médiatique et icône de la télé-réalité, publie un article sur son site Poosh qui fait couler beaucoup d’encre. Elle y révèle s’identifier comme autosexuelle et lance cette question intrigante : « Êtes-vous autosexuel·le ? La réponse est oui, nous le sommes tous, au moins un peu. » Mais avant de lever les sourcils ou de fouiller Google d’une moue sceptique, découvrons le concept. Qu’est-ce que l’autosexualité ? Un simple mot tendance à la sauce Kardashian ou une facette méconnue de la sexualité humaine ? On fait le point.

L’autosexualité, Kesako ?

Selon Casey Tanner, sexothérapeute et fondatrice de Queer Sex Therapy, l’autosexualité désigne une excitation sexuelle déclenchée par son propre érotisme. En clair, se sentir sexy, se voir sexy, peut être… sexy. C’est être stimulé par sa propre sensualité. Ce n’est donc pas seulement poser en sous-vêtements devant un miroir pour Instagram, mais cultiver une relation intime avec soi-même.

Dans son article, Kourtney Kardashian donne des exemples concrets de ce que l’autosexualité signifie pour elle. Elle explique affectionner porter de la lingerie sensuelle et prendre de longs bains, savourant pleinement la sensation d’être en phase avec son corps. Loin d’être un manuel d’autosatisfaction ou une ode au narcissisme, Kourtney présente cela comme une façon d’apprendre à s’aimer, à apprécier son propre corps. Une philosophie de vie ? Peut-être.

Narcissisme ou empowerment ?

Comme tout ce qui touche au clan Kardashian, cette déclaration a suscité son lot de commentaires piquants. Certains internautes se sont empressés de réduire l’autosexualité à une forme d’égoïsme exacerbé, voire de narcissisme pur et simple.

Mais Casey Tanner a une réponse bien ficelée pour répondre aux détracteurs de l’autosexualité : « être excité par soi-même n’a rien à voir avec le fait de se croire supérieur aux autres ou d’être égoïste ». C’est une manière de s’aimer, de s’accepter et, osons le dire, de célébrer son corps.

L’autosexualité n’est pas là pour remplacer le partenaire. Se trouver sexy, ne signifie pas que l’on ne peut pas trouver quelqu’un d’autre désirable. On peut apprécier un dîner romantique en charmante compagnie, tout en prenant plaisir à s’admirer dans une glace. Et ce n’est pas de l’égoïsme. C’est simplement un moment d’intimité avec soi-même, comme un petit rendez-vous solo.

Un acte de self-love

Au-delà de l’aspect purement sexuel, l’autosexualité peut être perçue comme une célébration de l’amour de soi. Dans une société qui pousse constamment à la comparaison entre les uns et les autres, se trouver désirable pour soi-même est une véritable révolution. Ce n’est pas une question de vanité, mais de connexion avec soi.

Kourtney conclut son article par un message simple : « peu importe où vous vous trouvez sur le spectre de l’autosexualité, il n’y a rien de mal à cela ». Que l’on soit du genre à se pavaner en peignoir de soie tout en se murmurant des mots doux, ou que l’on préfère garder cette relation avec soi discrète, tout est une question de confort personnel. Et franchement, si prendre un bain moussant avec des bougies parfumées peut être une forme d’autosexualité, qui sommes-nous pour juger ?

Ce que Kourtney Kardashian nous rappelle, c’est que prendre plaisir à se sentir bien dans son corps n’est ni honteux ni étrange. C’est une forme d’autonomie émotionnelle et une déclaration d’amour à soi-même. En lingerie ou en pyjama en pilou, un soupçon d’autosexualité ne fait de mal à personne. C’est peut-être juste une manière stylée de dire que s’aimer soi-même est un plaisir et, entre nous, un luxe que tout le monde devrait s’autoriser.

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