L’Amour, élixir de longévité
9 décembre 2024
De l’alimentation au sommeil en passant par l’activité physique, nombreux sont les facteurs qui influencent notre espérance de vie. Mais si le secret de la longévité se cachait sous les draps ? La science s’est penchée sur la question et les chercheurs sont unanimes. L’amour, et plus spécifiquement la sexualité, pourrait être l’un des secrets pour repousser l’horloge biologique. On fait le point.
Faire l’amour, c’est bon pour la santé
Les chercheurs s’accordent à dire que le sexe est un allié précieux pour notre bien-être général. Pourquoi ? Parce que le sexe agit comme une véritable séance de sport. Un bon rapport sexuel équivaut à 20 minutes de course à pied. Pendant l’acte, la fréquence cardiaque s’accélère, mobilisant un large éventail de muscles : cuisses, fesses, bras, cou, thorax… Mais ce n’est pas tout. Faire l’amour régulièrement présente bien d’autres bienfaits :
- Réduction du stress : Les endorphines et l’ocytocine libérées pendant l’acte réduisent la tension nerveuse et favorisent la détente. Leur libération procure un sentiment de bonheur et de bien-être général.Une véritable cure de jouvence en toute intimité !
- Amélioration du sommeil : après un rapport sexuel, le cerveau est inondé de substances favorisant un sommeil réparateur. Qui aurait cru que les câlins du soir avaient des vertus soporifiques ?
- Santé cardiovasculaire : pendant l’amour, la fréquence cardiaque grimpe en flèche et le cœur travaille dure. Une activité régulière booste la circulation sanguine et diminue les risques de maladies cardiaques.
- Brûler des calories : À raison de 100 à 200 calories brûlées par rapport sexuel, le sexe est définitivement une manière agréable de garder la ligne.
Une sexualité épanouie compte nombre de vertus qui améliorent la qualité de vie mais également sa longévité. Pour bénéficier de tous ses bienfaits, un activité sexuelle régulière serait nécessaire.
La fréquence, un facteur clé
Avoir des rapports sexuels trois fois par semaine pourrait prolonger la vie de dix ans ! C’est la conclusion du professeur David Weeks de l’hôpital d’Édimbourg après avoir sondé 3 500 personnes âgées de 18 à 102 ans. La sexualité agit comme un bouclier contre certaines maladies graves. Une activité sexuelle régulière contribue au maintien des fonctions cognitives et pourrait même réduire les risques de maladies comme Alzheimer, le cancer du sein et le cancer de la prostate.
Une étude américaine menée par la Walden University sur plus de 14 000 participants âgés de 20 à 59 ans confirme le lien entre la fréquence des rapports sexuels et la mortalité prématurée, notamment chez les femmes. Les femmes ayant des rapports sexuels moins d’une fois par semaine présentent un risque de décès prématuré 70 % plus élevé que celles ayant une activité sexuelle régulière. En d’autres termes, avoir une vie sexuelle active pourrait littéralement sauver la vie ! Le tableau s’assombrit encore pour les personnes souffrant à la fois de dépression et d’une faible activité sexuelle. Dans ce cas, le risque de décès prématuré grimpe à 197 %. Ces chiffres soulignent l’importance de la sexualité non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit.
Surprenante exception : l’étude américaine n’a pas montré d’impact significatif de la fréquence des rapports sexuels sur la mortalité prématurée des hommes. Pourquoi ? Les chercheurs n’apportent pas encore d’explication précise, mais une chose est sûre : les hommes bénéficient tout de même des bienfaits neurochimiques et cardiovasculaires liés à l’activité sexuelle.
Si manger sainement, bouger, et bien dormir sont les piliers d’une vie longue et saine, il est temps d’ajouter la sexualité à cette liste. Après tout, c’est scientifiquement prouvé !
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