La bonne copine

La rédaction 26 octobre 2019

Noura, 33 ans

Je suis ce que l’on peut appeler une bonne copine. J’ai toujours aimé les hommes, même dans leur lâcheté, dans leurs faiblesses, dans leur lubricité, dans leurs blagues un peu « beaufs », je les ai toujours compris. Si bien qu’à 33 ans, je n’ai toujours pas de mec, mais une bande de potes masculins qui me tient compagnie et avec qui je sors régulièrement. Je les rencontre au travail, à la danse, dans mon quartier, et tout de suite, je deviens « la bonne copine ».

Et l’histoire que je veux vous raconter concerne mon Marcus. Il était vendeur de prêt-à-porter et sortait depuis dix ans avec une nana, une blonde magnifique, qui lui a finalement préféré un vieux plus riche. Sale histoire ! Je me suis donc ramenée avec une bonne bouteille et des anecdotes à la pelle sur le « vieux beau » (qui avait pas mal de casseroles dans la presse) et je l’ai retrouvé sanglotant sur sa terrasse. Il me lisait les poèmes qu’ils s’écrivaient avec son ex, c’était pathétique. Au bout du dixième poème, il est tombé dans mes bras. « Aucune femme ne voudra plus jamais de moi ! » Il geignait comme un gosse, c’était assez lourd. Je lui ai dit que je le trouvais très beau et qu’il n’aurait aucun mal à trouver quelqu’un qui le méritait vraiment en lui tapotant affectueusement l’épaule. Je peux être compatissante mais je suis toujours gênée lors de jérémiades à rallonge. 

De fil en aiguille, il m’a demandé une faveur, un truc qui lui permettrait de reprendre confiance en lui : un peu de sensations charnelles avec moi, si j’acceptais. Il avait peur de ne plus jamais éprouver de désir pour une autre nénette et se demandait si ça marcherait encore. Il voulait d’abord contempler ma chatte, voir à quoi elle ressemblait, si elle lui faisait de l’effet. Je ne me sentais pas de lui refuser une requête aussi simple, alors je me suis déshabillée intégralement et je me suis assise sur une chaise de son balcon. Le vent frais caressait mon corps et le faisait frissonner et, bizarrement, cela m’a excitée. J’ai pris le temps de bien m’asseoir, puis j’ai écarté grand ma minette du bout des doigts. Il s’est extasié devant mon trou béant, offert à ses yeux. Il a pris quelques photos avec son téléphone pour « avoir d’autres photos porno que celles de son ex à mater ». Je n’y voyais pas d’inconvénient, non plus. Il a rapproché son visage à quelques centimètres à peine de mon orifice, puis il a lâché, un peu brutalement « Je peux me branler ? » J’ai acquiescé, ne voyant aucun mal à ce qu’il se fasse du bien devant moi. Marcus a alors sorti un calibre raisonnable de son caleçon et a commencé à se secouer la tige. J’en ai fait un peu de même, glissant un doigt dans ma fente et appuyant délicatement sur mon clitoris déjà bien gonflé. 

Tout cela m’excitait beaucoup et j’avais très envie, comme cela m’arrive quand je commence à perdre pied, de lui pomper la queue. Nous sommes allés dans son salon et je lui ai fait la pipe du siècle. J’ai pressé ses couilles dans ma main et j’ai astiqué son membre avec mes lèvres et ma langue. Je me donnais de tout mon être, j’y allais le plus vite possible et je serrais son sexe avec beaucoup de pression. Mon Marcus soupirait de plaisir et d’aise tout en regardant avec attention le moindre de mes gestes. Au bout de quelques minutes, il m’a demandé s’il pouvait jouir dans ma bouche et j’ai accepté. Tout son foutre s’est déversé sur ma langue, puis dans ma gorge, et j’ai avalé le tout pour ne pas laisser de trace.

Il m’a alors prise dans ses bras et m’a serrée contre son torse, très fort. « J’ai envie de t’écrire un poème, Noura » m’a alors avoué Marcus, un peu béat.

Je lui ai répondu « surtout pas ! » en rigolant. Ah, les hommes peuvent être si niais, parfois.

(Image à la une : Getty Images)

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