La magie des mots

La rédaction 6 février 2021

Mariée et libertine Corinne, 55 ans se découvre une nouvelle passion : elle adore qu’on lui parle pendant l’amour et Jean Pierre est très doué pour l’envouter.

Je suis une femme de 55 ans, certes mariée, mais plutôt portée sur le libertinage, je vais vous raconter mon histoire de sexe.

Récemment, j’ai surtout découvert mon nouveau fétichisme : le fait qu’on me parle pendant le sexe. Mais vraiment, pas en faisant semblant. Pour commenter ce qui se passe, pour me décrire ou pour décrire ce qu’on me fait, pour s’extasier sur moi ou pour m’annoncer ce qui m’attend… J’ai goûté à ce plaisir délectable un soir, alors que j’étais chez un ami avec qui nous prenions un dernier verre après être allés dîner. J’étais dans une jolie robe moulante en soie violette, j’avais des bas et de la jolie lingerie, mais c’était plutôt destiné à mon mari, que je rejoindrais plus tard. Sauf que le verre s’est éternisé et que mon ami, Jean-Pierre, s’est mis à se rapprocher de moi pour me tripoter.

Je me suis offusquée en disant : “Mais enfin, qu’est-ce qui te prend ?” Il s’est dégagé de moi et m’a regardée. “Je suis désolé”, a-t-il dit. “Mais tu es tellement belle dans ta robe qui souligne aussi délicatement ta poitrine et tes hanches.” Alors que je rassemblais mes affaires pour partir, je me suis arrêtée en le regardant à mon tour. “Ta présence est excitante, tes seins sont beaux, tes cheveux caressent ta nuque. Et j’ai envie de tendre mes doigts pour toucher la pulpe de tes lèvres.” Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Voilà que j’avais le feu aux joues et que je sentais que je m’embrasais intérieurement à entendre ces si douces paroles. C’est plus fort que moi : ce genre de déclaration me fait fondre. Ses yeux étaient pleins d’audace, son sourire était engageant, et je voyais ce beau quinqua un peu grisonnant me parler et me mirer avec une telle intensité ! Je suis allée aux toilettes pour reprendre mes esprits. Comme je l’avais pressenti, j’étais trempée de mouille ! Jean-Pierre avait réussi à réveiller quelque chose en moi. J’en étais toute retournée.

Je suis retournée au salon. Je me suis avancée, mon manteau à la main, sans parler. Il m’a fixée : “J’ai envie que tu déposes ce manteau par terre et que tu soulèves cette jolie robe pour voir tes hanches magnifiques.” Alors, j’ai cessé de réfléchir et je me suis exécutée. J’ai lâché le manteau, j’ai saisi la soie à pleines mains et je l’ai remontée progressivement le long de mes cuisses. “T’as une jolie culotte verte transparente en dentelle. T’as des cuisses rondes et fermes, j’ai tellement envie d’y mettre les mains, de passer ma bouche dessus.” Je mouillais de plus belle. J’ai entièrement retiré la robe. Je crois qu’il avait compris où se situait mon plaisir. “Tes seins, on dirait qu’ils vont faire péter la dentelle de ton soutien-gorge. Ils sont tellement beaux, tellement bandants.” Je me liquéfiais. Ce n’est pas que j’aie un faible pour la flatterie, non, c’est vraiment le fait d’entendre le son de sa voix formuler ces mots érotiques qui me rend cinglée. Je ne peux pas y résister. J’ai dégrafé mon soutien-gorge, comme si sa voix était une sorte de génie magique par lequel j’étais envoûtée.

“Je vais te goûter, je vais mettre ma langue dans ta toison, dans tes plis de velours.” Jean-Pierre s’est agenouillé à mes pieds et il s’est mis à doucement lécher et embrasser l’intérieur de mes cuisses en se rapprochant petit à petit – et dangereusement – de mon sexe. Je jutais littéralement de désir. Si le tissu n’avait pas retenu mes sécrétions, elles seraient en train de couler le long de ma peau, jusqu’à rencontrer sa langue. Celle-ci a fini contre mon clito à travers la dentelle. Il l’a frappé doucement de sa pointe, comme on frappe à une porte, puis il a baissé ma culotte. Il m’a poussée contre le dos du canapé et m’a fait basculer en avant, le corps courbé par-dessus le dossier. Mes mains me soutenaient, prenant appui sur les coussins du siège et mon bas-ventre était offert à ses sévices.

Derrière moi, il a commenté la vision qu’il avait : “T’as un cul éclatant, ta chute des reins, j’ai jamais vu ça, tu me fais tellement bander, encore plus que quand t’es habillée. J’ai toujours rêvé de faire ça.” Ses mains caressaient doucement ma peau, partant de mes fesses en passant par le bas du dos jusqu’à la nuque, sous les cheveux. Il s’est penché contre mon dos pour continuer de me murmurer des obscénités à l’oreille. Je n’ai pas pu conserver ma retenue plus longtemps. Ma mouille ruisselait et je me suis mise à gémir, à abandonner tout forme de décence. “Baise-moi, baise-moi.” Je ne l’avais même pas vu nu et, d’un coup, je l’ai senti tout entier en moi. Sa belle queue remplissait mon vestibule et ses mots se bousculaient encore à mon oreille : “T’es chaude, tu me sens bien là ?” Chaque nouveau mot prononcé faisait se dilater ma chatte encore plus. Il m’a dûment limée en épuisant tous les soupirs dont j’étais capable et en commentant, encore et toujours, et en disant à quel point j’étais bonne et à quel point j’avais l’air d’aimer sa queue en moi. Il me baisait contre le canapé au point de faire bouger le meuble. J’ai saisi le cuir, y ai planté les ongles, et me suis cambrée dans un orgasme de folie, qui devait autant à la poigne de sa pénétration qu’aux mots excitants qu’il me disait… Cette aventure m’a toute retournée et depuis, à chaque fois que j’ai Jean-Pierre au téléphone, je sens ma chatte s’humidifier.

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