L’intégration de l’infirmière
8 avril 2021En étude d’infirmière, Camille, 19 ans, joue au jeu de la bouteille version coquin. Une soirée d’intégration dont elle se souviendra !
Je m’appelle Camille, j’ai 19 ans et voici mon histoire de sexe.
« Même pas cap de l’embrasser ! » m’a crié Sylvie dans les oreilles. Le goulot de la bouteille pointait vers moi comme un doigt accusateur, et à l’autre bout, il y avait Alexis, un troisième année dont la réputation de coureur de jupons n’était plus à faire. Je me suis levée en titubant, ai fait quelques pas en bousculant la bouteille de vin vide, et l’ai embrassé en enfonçant bien ma langue dans sa bouche. « Elle l’a faiiiiit ! » s’est exclamée Sylvie en applaudissant, très rapidement suivie par toute l’assemblée enthousiaste.
Le jeu de la bouteille était vraiment très infantilisant, mais c’est un passage obligatoire lorsqu’on est en première année d’école d’infirmière. Je suis retournée à ma place, en luttant pour garder un semblant d’équilibre. Alexis ne me lâchait pas du regard, comme si ce que j’avais fait relevait d’un acte surhumain. Mes camarades se sont remis à jouer bruyamment, en chantant des chansons paillardes. Ma tête tournait. Alexis m’a demandé à voix basse si je voulais aller prendre un verre d’eau. Le « oui » que j’ai réussi à sortir de ma bouche m’a demandé une concentration extrême. Je l’ai alors suivi en direction de la cuisine sous le regard inquiet de Sylvie.
Alexis a attrapé un gobelet en plastique et l’a rempli de l’eau froide du robinet. « Tiens, ça te fera du bien, tu as l’air un peu éméché… » J’ai englouti tout le liquide d’une traite. « Je suis simplement fatiguée », me suis-je justifiée pour garder un semblant de contenance. « Ça peut s’arranger, mon lit n’est qu’à 500 mètres, dans la résidence étudiante juste à côté. » J’ai souri.
Alexis était le mec qui faisait craquer toutes les filles de la fac, je ne pouvais me refuser à une nuit avec lui ! Je l’ai suivi dehors, dans la nuit. Mes talons claquaient d’un pas irrégulier sur le trottoir. Ma main s’est collée sur ses fesses, et j’ai éclaté de rire. « Arrête ou je n’attends pas d’être arrivé chez moi pour te manger », s’est-il exclamé, faussement agacé. Je le narguais, me déhanchant de façon obscène devant lui.
Dans la résidence étudiante, il m’a plaquée contre la porte de son studio et m’a bloqué les mains au-dessus de la tête. Ses lèvres se sont furieusement emparées des miennes. J’étais complètement excitée, j’avais très envie de son corps. Il a ouvert la porte, et je me suis ruée à l’intérieur en le tirant par la veste.
Il n’a pas pris le temps d’allumer la lumière, il m’a simplement jetée sur le lit tout habillée. Il a fait voler ses chaussettes, mon pull trop court, sa chemise, mon slim serré, son jean noir… J’avais l’impression que tous les vêtements volaient au-dessus de nous. Puis, comme un aboutissement, j’ai senti son sexe chaud et dur contre le bas de mon ventre. J’avais envie qu’il me pénètre, qu’il entre au plus profond de moi. Je l’ai sucé fort, bien fort. Je voulais l’avaler entièrement.
Alexis, un peu décontenancé par la fureur de la situation m’a allongée sur le dos et m’a doigtée frénétiquement. Je me suis tordue dans tous les sens en poussant des gémissements qui ne devaient pas laisser indifférents ses voisins les plus proches. Ses mouvements étaient habiles, précis, énergiques. De son autre main, il a tiré mes cheveux vers l’arrière et a craché dans ma bouche ouverte. Un orgasme puissant m’a envahi, me faisant convulser en spasmes délicieux.
Puis, le temps de marmonner un merci mal articulé, je me suis assoupie, un sourire béat aux lèvres.
Le lendemain, c’est l’odeur du café chaud qui m’a réveillée. Alexis avait posé des tartines beurrées et une tasse sur un plateau. « Tiens, ma chérie, c’est pour toi. » Il en était déjà aux petits surnoms, incroyable ! Il a pris un appareil photo, posé sur le bureau où étaient entassés ses livres et ses classeurs, et m’a écarté les jambes. « J’aimerais prendre ton sexe en photo ma chérie, hier, il m’a fasciné toute la nuit. »
Et c’est comme ça que je me suis retrouvée, dégustant ma tartine, dans le lit du garçon le plus mignon de la faculté, en train de me faire photographier le minou. Je crois que j’ai bien assimilé le principe de l’intégration.
(Photo à la une : Getty Images)
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