2/3 des sextos envoyés n’ont rien à voir avec une envie de sexe !
5 décembre 2019Deux scientifiques de la Texas Tech University ont découvert les raisons qui poussent au sexting. Oui le sexe en est une mais pas que…
La tendance du sexto fait fureur depuis l’affleurement des technologies ces dernières années. Mais pourquoi donc ? C’est ce que Joseph M.Currin et Kassidy Cox, chercheurs à la Texas Tech University, ont tenté de découvrir…
Se sextoter, un préliminaire très excitant
Rien de très étonnant vu que cette raison est la plus qu’évidente. Et puis au vu des lettres torrides de Merteuil et Valmont, il y a de quoi avoir envie de s’en inspirer pour réveiller la libido de son partenaire. Surtout si on compte le rejoindre incessamment sous peu. En couple, en particulier à longue distance, c’est une très bonne façon de maintenir la flamme du désir.
D’ailleurs, l’expérience serait tout simplement idéale pour s’épanouir dans sa sexualité. D’après , 61% des personnes interrogées,qui envoient des sextos quotidiennement se disaient « très satisfaits » dans leur sexualité. Et 42% pour celles et ceux qui le font de manière hebdomadaire.
Au travail ou à la maison, subtile ou direct, avec quelques photos coquines ou non, le sexting est à utiliser à sa guise. Mais certaines envies, qui se cachent derrière le sexting, peuvent ne pas être ce qu’on imagine..
2/3 des personnes ne l’envoient pas pour du sexe
De quoi provoquer la surprise des deux scientifiques ! L’étude () révèle que certains l’utilisent pour se rassurer sur leur relation, et donc de « soulager leur anxiété » souligne Kassidy Cox. D’autres usent du sexting dans le but d’obtenir une faveur non sexuelle, notamment un dîner.
Autre point inattendu, Joseph M.Currin et Kassidy Cox imaginaient qu’une des raisons prévaudrait sur les autres. En réalité, les trois causes trouvées restaient à peu près égales et donc « aucune motivation n’était plus commune qu’une autre« . Même l’orientation sexuelle, le sexe ou l’âge ne les départageaient pas.
Currin termine par un petit rappel : « comme pour tout comportement sexuel, il est important et nécessaire d’avoir le consentement pour faire du sexting« . Si « les personnes envoient des sextos non sollicités », tout comme des « images de leurs organes génitaux » et ce de manière répétée, il peut s’agir d’harcèlement sexuel. Un délit punissable de 2 ans de prison et à 30 000 euros d’amende.
(Photo à la une : Getty Images)
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