Existe-t’il un gène d’infidélité ?

Rania 24 avril 2025

Si vous êtes infidèles, rassurez vous, ce n’est pas de votre faute…mais celle de votre patrimoine génétique !? Et c’est une étude australienne qui le prouve !

Les gènes sont fréquemment impliqués dans divers troubles physiques et psychiques chez l’être humain. En 2015, une étude scientifique australienne menée par des chercheurs à l’université de Queensland démontre que…l’infidélité serait génétique !? Une parfaite excuse que les infidèles pourront ressortir à leur partenaire ! Zoom sur ce gène qui gêne l’amour !

Le méchant gène nommé AVPARIA

Du nom d’AVPRIA, ce gène est héréditaire (si vous êtes infidèles il y’a des chances que vos parents ou grands parents l’étaient aussi). Il produit une hormone nommée « arginine-vasopressine« , qui a une influence directe sur les relations sociales et amoureuses.

Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont analysés les séquences génétiques d’environ 7300 jumeaux, tous âgés entre 18 et 49 ans et en couple depuis un certain temps. Le constat est sans appel : les chercheurs ont conclu que 63 % des hommes et 40 % des femmes infidèles le seraient en raison de leur patrimoine génétique.

Les profils génétiques de vrais et de faux jumeaux ont été comparés. Ainsi, ils ont pu identifier le gène féminin qui serait responsable de l’infidélité. « Nos recherches montrent clairement que les gènes influencent le comportement sexuel des gens« , affirme le Docteur Brendan Zietsch, chercheur dans le département psychologie de Queensland.

Des recherches à suivre

Parallèlement à ces études, les chercheurs ont également mis en lumière les résultats d’autres expériences. Bien que les travaux menés en Australie nécessitent encore des investigations approfondies, des expérimentations ont déjà été réalisées sur des souris et sur des campagnols, réputés pour leur fidélité.

Les premiers résultats semblent confirmer l’influence de ce gène sur leur comportement sexuel. Cette piste originale sur les mécanismes de la fidélité demande toutefois à être consolidée par des recherches complémentaires. Ces avancées permettent d’identifier un facteur potentiel à l’origine de ce comportement, qui ne serait donc pas exclusivement humain.

Les scientifiques ont d’ailleurs exprimé leur intention de poursuivre leurs travaux, espérant obtenir prochainement des résultats plus probants pour mieux expliquer et comprendre les causes de l’infidélité au sein du couple.

A lire aussi…

Une étude qui permet de classer les zones érogènes

D’après une étude, les hommes peuvent aussi avoir un coup de « blues », après un rapport sexuel

Une étude révèle les raisons qui poussent à l’infidélité

Étiquette:

Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

interstron.ru