Les hommes stériles dans quelques décennies ?
30 décembre 2021La densité de spermatozoïdes baisse chaque année de 1.9% chez les hommes occidentaux. Pourquoi ? On vous explique l’étude !
La concentration en spermatozoïdes du sperme des occidentaux a baissé de 52,4% entre 1973 et 2011. Une donnée inquiétante car elle ne fait que décroitre…
Que mesure-t-on ?
Pour cette étude, effectuée dans 50 pays, la donnée observée a été la densité de spermatozoïdes. C’est-à-dire le nombre de spermatozoïde par millilitre. A l’heure actuelle, un homme a en moyenne 81 millions de spermatozoïdes par ml. L’OMS (organisation mondiale de la santé) estime qu’il en faut à minima 15 millions/ml.
Un homme avait donc environ 170 millions de spermatozoïdes/ml en 1973…
Notre pays semble être un bien mauvais élève en la matière; si la moyenne mondiale était de 81 millions/ml, la France présente un triste 49.9 millions/ml… Autre donnée inquiétante, cette fois-ci partagée avec d’autres pays, la baisse moyenne annuelle : 1.9% !
Une baisse que des scientifiques taïwanais ont tenté d’expliquer par une diminution de la qualité de l’air.
Les chercheurs ont en effet trouvé des particules fines dans les organismes qui pourraient altérer la forme des spermatozoïdes.
Pourquoi une telle baisse ?
Les scientifiques mettent en avant que la pollution de l’air ne serait qu’un des nombreux facteurs !
La consommation de tabac, représente un facteur important connu depuis des années. Mais ce n’est pas le seul :
- L’obésité
- Le stress
- Les perturbateurs endocriniens
Ces facteurs semblent être particulièrement effectifs sur la production de spermatozoïdes; on ne constate les diminutions de production que dans les pays occidentaux. En Afrique ou en Amérique du Sud, par exemple, l’étude ne constate pas d’aussi grandes pertes de densités…
Des motifs d’espoir ?
Cette étude connait deux controverses majeures, qui peuvent nuancer le tableau :
Une étude anonymisé
L’étude a toujours été totalement anonymisée. Par conséquent, il est impossible de déterminer si les personnes effectuant les dons ont des problèmes d’obésité, de stress, de tabagisme, etc. L’étude peut donc être tout aussi bien fortement influencée en négatif qu’en positif. Dans les deux cas, il convient de prendre les résultats avec précaution.
La méthode employée
La méthode utilisée lors de l’étude a fortement évolué durant l’étude entre 1973 et 2011. Il y a donc fort à parier que nos données contemporaines soient bien plus précises et que celles de 1973 aient été sur-évaluées…
Si toutefois, le stress vous habite, sachez qu’il existe un moyen de devenir riche en misant sur la future stérilité des hommes.
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