Chylag : sexe, vinyle et ambiance Métal

La rédaction 7 mai 2021

Chylag est leur nom de scène en quelques sortes, le pseudonyme sous lequel ils commencent à être assez connus dans les milieux libertins de l’Est de la France. Lety et Gianni  ont 32 ans, ils se sont rencontrés il y a 5 ans. Celles et ceux qui les connaissent parlent «  d’expérience intense et unique ».  Depuis peu, ils ont un nouveau projet : se lancer dans le X.

interstron.ru : Comment le libertinage est entré dans votre vie ?

Lety : Le plus naturellement du monde. J’étais en couple et avec mon partenaire de l’époque, nous côtoyions un autre couple avec qui nous partagions beaucoup de choses. Un soir, on s’est retrouvé à faire l’amour les uns à côté des autres, chacun avec son compagnon respectif. C’est parti comme ça et peu à peu, les choses ont évolué.

Quand j’ai rencontré Gianni, j’étais déjà libertine depuis une dizaine d’années. Lui, pas du tout. Très vite, je lui ai proposé une expérience avec un autre couple. On l’a fait, il a aimé, et du coup, on a recommencé. Et maintenant, nous faisons beaucoup de rencontres.

interstron.ru : Être libertin en période de pandémie, ce n’est pas trop difficile à vivre ?

G : Oui, un peu ! Nous faisons quelques petites soirées, en nombre réduit bien sûr, mais les clubs et les gros regroupements, les belles orgies que nous avons déjà vécues nous manquent beaucoup. 

interstron.ru : Quelles sont les pratiques sexuelles que vous recherchez dans le libertinage ?

L : Pour nous, le libertinage, c’est la liberté, le partage de tout ce qui est bon. Nous n’avons pas de tabou, peu d’interdits. J’ai été, quelques temps, une dominatrice violente, j’aimerais bien avoir un soumis pour une soirée… au bout de ma laisse. Mais si je tombe sur quelqu’un de plus fort que moi, s’il arrive à m’attraper, à bien me tenir… Sans être vraiment soumise, je peux être toute à lui. 

G : Une seule réelle obligation : les préservatifs pour les pénétrations hors couple. Pour le reste tout est possible. On adore les soirées débridées, un peu déjantées, ambiance vinyle, latex et talons haut, et on reste ouverts à toutes les formes de sexualité. 

interstron.ru : Expliquez-nous cette envie de vous lancer dans le X ?

G : On s’est rendu compte que faire quelques petits films coquins, au départ rien que pour nous ou pour des amis, nous amusait et nous excitait beaucoup. Du coup, on s’est dit, pourquoi pas ?

L : D’autre part, faire des films m’obligeait aussi à faire un peu plus attention. Plutôt que de filmer une scène de sexe tranquille sur un canapé, cela me poussait à être plus attentionnée. Me maquiller, porter de jolis dessous, des tenues sexy, jouer sur les décors… Et au final, c’était encore plus agréable pour nous deux.

interstron.ru : Vous seriez prêts à tout laisser tomber pour une carrière dans le X ?

G : À voir ! Pourquoi pas ! On vit les choses sans se prendre la tête. On est guidé par le plaisir, le jeu… et un poil d’insouciance. On veut profiter de la vie à fond. Le libertinage est un super plus dans notre couple qui nous apporte des tonnes de discussions croustillantes et excitantes.

L : On y rencontre des gens vraiment géniaux, remplis d’amour et de gentillesse. On est à présent prêt à aller un peu plus loin…

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