Des livres, mon fantasme et moi

La rédaction 17 août 2023

Marc, 22 ans, fantasme depuis toujours sur une écrivaine reconnue dans le monde de la littérature érotique. Il va enfin pouvoir la rencontrer…

Jeune étudiant en Lettres, j’ai une passion pour les livres, mais mon intérêt se porte tout particulièrement sur les récits érotiques et vos histoires de sexe. Mon auteure préférée est une Américaine encore assez peu connue du public français, que nous appellerons A. Quand j’ai appris il y a quelques mois qu’elle était de passage à Lyon pour dédicacer son nouveau recueil de nouvelles, j’ai évidemment pris mon après-midi pour rencontrer celle qui savait si bien coucher mes fantasmes sur le papier.

Je m’appelle Marc et voici une de mes histoires taboues !

Lecture et rencontre érotique

D’après ce que j’avais vu sur le Web, A. était très belle : grande, une poitrine généreuse et des jambes à n’en plus finir, mais surtout une chevelure rousse dans laquelle je rêvais de plonger mes doigts. Le jour J, quand elle est entrée dans la librairie où avait lieu la rencontre avec le public, je l’ai trouvée encore plus splendide qu’en photo. Sa longue robe noire et moulante sculptait ses formes, sa peau était laiteuse et son visage, bien que marqué par la fatigue de sa tournée promo, ne reflétait absolument pas ses 40 ans.

La séance de dédicace a été précédée d’une conférence en français, durant laquelle l’accent de A. m’a terriblement excité… Elle a également expliqué que son inspiration lui venait de sa vie sexuelle trépidante, une confidence qui m’a fait bander immédiatement. Puis est venu le moment des signatures. J’ai porté mon livre à A., le cœur au bord des lèvres… En le reprenant, je n’ai pas pu résister : j’ai caressé sa main blanche, tout en lui jetant un regard pénétrant. L’auteure m’a alors dévisagé intensément, a hésité un instant puis a murmuré avec son bel accent : « Attendez-moi près de la réserve ».

J’ai quitté la table de dédicace tout étourdi. M’avait-elle bien donné rendez-vous ? Qu’avais-je fait pour mériter son attention ? Tout tourneboulé, j’ai déambulé pendant plus d’une heure dans la librairie, partagé entre l’excitation et l’envie de fuir. Puis, quand j’ai vu que la foule de fans se dispersait, je me suis glissé à l’arrière du magasin, vers une porte close qui m’a semblé être la réserve. Dix minutes plus tard, A. m’a rejoint et est entrée sans un regard. Je me suis faufilé derrière elle.

A l’arrière… du magasin

Nous étions plongés dans le noir. À tâtons, j’ai trouvé le chemin de son visage, puis de ses lèvres. Nous nous sommes embrassés fougueusement. Je l’ai sentie partir dans le vide, mais j’ai vite compris qu’elle venait de se caler contre une pile de cartons de livres. Mes doigts ont cherché, fébriles, le bas de sa robe, que j’ai remonté sur ses hanches. Enfin, sa chair était mienne.

A. a gémi quand mes doigts ont trouvé son entrejambe. Elle ne portait pas de culotte et son sexe était vierge de tout poil. Je suis tombé à genoux et j’ai planté ma langue en elle, lui arrachant un soupir de plaisir. Je me suis rappelé que, dans ses livres, les cunnilingus étaient toujours décrits dans les moindres détails. Alors j’ai suivi mes souvenirs, pour lui donner ce qu’elle aimait… Des coups de langue sur le clitoris. Un index dardé entre ses lèvres chaudes. Ma bouche qui embrasse son bouton, tandis que le majeur entrait à son tour. De mon petit doigt, je lui ai même pénétré délicatement le trou du cul, qu’elle avait velouté à souhait.

Quand j’ai senti ses genoux trembler, j’ai décidé qu’elle en avait eu assez. Je suis remonté le long de son ventre moelleux, puis j’ai dégagé ses seins lourds de sa robe pour les téter. Quel délice que ses mamelles : ma bouche ne suffisait pas à les engloutir ! Les mains de A. ont alors cherché mon sexe dans mon jean. Il a jailli, prêt à accomplir son devoir. La belle a passé une jambe autour de ma taille et m’a plaqué contre elle. D’un coup de rein, je me suis hissé à l’orée de sa vulve. Puis j’ai pressé doucement, me laissant aspirer dans la grotte sacrée…

Le rêve américain

Heureusement que les cartons étaient solides : mon écrivaine était affamée ! À l’oreille, elle m’a supplié : « Fuck me hard ». Je n’ai pu que m’exécuter. Le pantalon sur les genoux, je l’ai baisé comme un diable, mordillant alternativement son cou puis ses tétons tout durs, saisissant ses fesses à pleine main pour la posséder entièrement. Impossible que ses « Fuck me ! » suraigus n’attirent pas l’attention : les clients nous entendaient forcément. Les savoir l’oreille tendue derrière la porte pendant que je besognais une quadra en chaleur m’a rendu fou. J’ai tout donné, mes coups de boutoir faisant trembler la pile de cartons qui menaçait de s’effondrer.

Enfin, A. a lancé une série de « Yes ! Yes ! » déchirants, puis elle a joui dans un hurlement. Je me suis retiré et j’ai senti la belle écarter les jambes. D’une main, elle a empoigné mon sexe turgescent et l’a branlé jusqu’à en faire jaillir le jus sur ses lèvres. Je me suis écroulé dans ses bras en gémissant, vaincu.

À bout de souffle, nous avons arrangé nos tenues, puis nous sommes sortis l’un après l’autre sous le regard courroucé d’une troupe de clients. Quand nous nous sommes retrouvés dans la rue, le vent soufflant dans nos cheveux collés de sueurs, A. et moi avons éclaté de rire. Puis elle a déposé un baiser sur ma joue, avant de se diriger vers une berline noire garée en double file. Son équipe l’avait attendue pendant qu’elle s’offrait un plaisir typiquement français.

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