Le trou du cul tartiné

La rédaction 15 janvier 2023

Je vous écris actuellement depuis ma maison de retraite, à Narbonne. J’ai beaucoup de mal à obtenir vos magazines, mais un ancien voisin, plutôt coquin et qui me rend visite régulièrement, me les refile en douce, quand le personnel a le dos tourné. J’en ai trois, je les planque sous mon matelas, et je les lis parfois, avant de me coucher. Je m’appelle Claude, j’ai 78 ans et voici mon histoire porno.

Envie d’une double vie

Cet ancien voisin, c’est Marcel, et ce n’est pas juste un voisin, il a aussi longtemps été mon amant. Nous nous sommes rencontrés très jeunes, à la vingtaine, sur la plage de Narbonne. Il portait un magnifique short de bain rouge, et moi, je crois que je portais ma robe marinière à ruban. Je dois vous avouer que mes souvenirs restent un peu confus. Peut-être que j’enjolive légèrement la réalité, mais comme j’ai longtemps eu cette magnifique robe dans mon placard et que je l’ai souvent portée à la plage, j’aime penser que c’est avec cette tenue que j’ai séduit Marcel.

Car, il faut bien que vous compreniez qu’à cette époque, j’étais déjà mariée et il m’était impossible de « flirter » ouvertement avec lui. Notre rapprochement s’est fait petit à petit, en nous saluant poliment de loin d’abord, puis en échangeant des banalités et enfin, en nous donnant des rendez-vous au bord de la plage.

Mon mari, à l’époque, voulait une famille nombreuse, et il n’était pas de bon ton de contredire son mari ; il a eu une famille nombreuse. J’aime profondément mes enfants, mais très vite, j’ai ressenti le désir d’une vie parallèle, une vie de fête, de danse, de vin et de plaisirs. Et très vite, c’est sur la plage, auprès de Marcel, puis dans son appartement que j’ai trouvé mon refuge.

Plaisir profondément honteux

Je n’y allais pas souvent, mes sorties étaient très limitées, mais j’aimais ces moments d’évasion dans son deux-pièces très modeste qui n’était pas bien grand, et surtout, très mal isolé. Au début tout du moins, avec le temps, il a fait quelques travaux, et ça allait mieux. Mais je me souviens encore, de façon très précise, du bruit du matelas à ressort très grinçant qui s’exprimait quand nous étions tous les deux sous la couette, nus comme des vers.

Il faisait tellement froid au dehors que nous nous serions très fort l’un contre l’autre dans une étreinte fiévreuse. Ces moments étaient fous, Marcel me faisait découvrir des plaisirs que je n’aurai jamais osé explorer, voire même évoquer, avec mon mari. Par exemple, c’est lui qui m’a initié à la sodomie. Il avait acheté une motte de beurre parce qu’il avait vu ça dans un film. Il avait coupé ses ongles, a appliqué un peu de la matière sur la pulpe de ses doigts et m’a… tartiné le troudu cul avec. Pardonnez-moi l’expression, mais c’est exactement comme ça que je l’ai ressenti.

Il a ensuite pressé son sexe (j’allais écrire « turgescent » car je le lis parfois dans vos récits, mais je ne dis jamais ce mot !) contre mon trou et l’a enfoncé très doucement. La sodomie avait très mauvaise presse à cette époque et je me trouvais bien perverse d’aimer me faire « enculer » ! Je me rappelle être rentrée chez moi avec un grand sentiment de honte, comme si j’avais été câblée à l’envers, comme si un démon avait pris possession de mon corps.

Puis, notre exploration sensuelle s’est petit à petit transformée en une solide amitié qui est devenue totalement platonique avec le temps. Mais parfois, encore, nous conservons notre esprit coquin, comme lorsqu’il vient m’offrir votre dernier numéro, l’œil pétillant.

Marcel a été le sel de ma vie – et je souhaite à tous vos lecteurs d’avoir quelqu’un aussi précieux que lui à ses côtés.

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