Je crois bien que je pourrais t’aimer
23 août 2019Aymeric, 45 ans, Toulon.
Messieurs, savez-vous vraiment vous y prendre avec les femmes ? Savez-vous les faire voyager ? Savez-vous leur donner assez confiance en vous pour qu’elles vous ouvrent leur porte sans crainte, la culotte trempée et le désir à fleur de peau ? Savez-vous d’un claquement de doigts les voir pendues à vos pieds, à vos couilles, à votre queue ? Moi, pendant longtemps, je ne savais pas tout ça. Au fil de mes rencontres, j’ai appris leurs secrets, j’ai apaisé leurs craintes, j’ai apprivoisé leurs fantasmes. J’ai créé la fiche de profil idéale sur plusieurs sites de rencontres, ce qui m’a permis d’aiguiser mes techniques jusqu’à les parfaire. En substance, je me décrivais ainsi : 40 ans, célibataire, à l’aube de sa seconde vie, expérimenté, charmant et charmeur, et parfois même, un peu trop sensible.
Mon orthographe était irréprochable, je m’intéressais à leur mécanique interne, à leur passé, à tous ces détails qui font qu’elles sont ce qu’elles sont aujourd’hui, sans les juger, en les comprenant. J’étais devenu, petit à petit, un expert de la drague, j’avais acquis une maîtrise très poussée de ma sexualité et de la leur.
Au bout d’un moment, comme dans toutes les bonnes choses, je me suis lassé. Les femmes se succédaient et se ressemblaient, elles ne m’apportaient plus la fraîcheur et la nouveauté qui m’avaient tant enivré à mes débuts. C’est Martine qui m’a redonné le souffle qui me manquait. Alors que mes forces commençaient à chavirer dans les méandres du Net, je suis tombé sur sa fiche : « Martine, la goulue : l’assoiffée de foutre. » On était à mille kilomètres des profils naïfs des femmes blessées et fragiles qui fleurissaient sur ce site. Elle était trash, cash, direct, à la fois dans sa description et dans les échanges que nous avons eu ensemble. Ses photos étaient crues, sans filtres, complètement pornographiques. Elle ne cherchait pas à masquer son âge, ses quelques rides, ses seins imparfaits. Elle était d’une liberté à couper le souffle.
Quand nous nous sommes rencontrés la première fois, j’ai cru que j’avais quand même mes chances de la jouer prince dominateur, mais j’ai très vite déchanté. Nous avions à peine eu le temps d’échanger un bonjour qu’elle m’a attrapé par la cravate et m’a glissé la tête entre ses cuisses nues, sous sa jupe courte. Pas de mots tendres, pas de caresses rassurantes… J’avais déjà sa cyprine qui dégoulinait lentement sur ma joue. C’est elle qui me voulait, j’étais sa proie.
Je bandais comme un taureau, alors que, bloqué entre ses deux jambes, elle fourrait ses doigts dans ma bouche, tout au fond de ma gorge pour se les enfourner dans la chatte. Elle se tripotait elle-même en se servant de ma bouche comme d’un vulgaire pot de lubrifiant. Je n’arrivais pas à y croire.
Elle s’est ensuite mise à mon niveau et est venue me pomper comme l’assoiffée de foutre qu’elle était. Sa description collait parfaitement à la réalité. Ses mouvements étaient extrêmement précipités, comme un animal mourant de faim et dévorant une bête qu’elle venait d’achever. Mes couilles, mon glands, ma tige, elle essayait d’engloutir l’ensemble en une prise et elle recrachait le tout dans de longs jets blanchâtres. Quand elle a été repue, elle s’est écriée comme un camionneur : « Maintenant, mets-moi ta bite, salaud ! » Je l’ai retournée à quatre pattes et l’ai pilonnée de ma queue. J’étais hyper excité, mais je ne voulais pas éjaculer. J’étais là pour son bon plaisir, au service de ses envies, j’avais bien compris qu’il n’était pas question que je jouisse sans sa permission.
« Mets-moi ta main, salaud ! » a-t-elle ajouté, naturellement. J’ai hésité un instant. J’ai enfilé un préservatif sur le bout des doigts et je lui en ai enfoncé quatre. Je lui ai avoué que j’avais peur d’aller plus loin, de lui déchirer quelque chose à l’intérieur. Elle s’est contentée de lever les yeux au ciel en me traitant de petite nature. J’ai secoué mes quatre doigts du mieux que je pouvais, le plus rapidement et le plus profondément possible. Je caressais ses gros seins en même temps et me branlait face à elle, plus pour l’exciter que pour m’exciter moi-même. Tout son corps était parcouru de secousses énormes et puissantes. Son ventre convulsait, j’ai cru qu’elle était en train d’accoucher.
Enfin, elle a joui dans de longs et rauques beuglements. J’avais l’impression d’avoir abattu une vache agonisante. Je me suis éloigné d’elle, un peu ému et choqué par la scène qui venait de se dérouler sous mes yeux, si rapidement, entre deux inconnus. Alors, elle a tendu ses deux bras vers moi pour que nous nous enlacions tendrement. « Donc, Aymeric, raconte-moi… Tu fais quoi dans la vie ? » m’a-t-elle demandé, avec une douceur que je n’aurais pu lui soupçonner. Cette réponse, celle que je ne lui ai pas faite, m’est longtemps restée dans la tête sans que je ne trouve le courage de le lui avouer : « Actuellement, je ne sais pas. Mais je crois bien que je pourrais t’aimer. »
(Photo à la une : Getty Images)
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