Ma best friend et son petit ami

La rédaction 17 mai 2019

Lidia, 22 ans, Jouy-le-Moutier

Je voulais vous écrire cette lettre pour vous raconter l’histoire incroyable qui m’est arrivée récemment avec Diane, ma meilleure amie. Depuis la maternelle, nous sommes deux petites rouquines totalement inséparables ! Comme nous nous ressemblions physiquement et que nous passions beaucoup de temps ensemble, nos parents sont devenus amis. Ils s’amusaient parfois à nous habiller de la même façon, ce qui rendait nos instituteurs complément fous, ne sachant plus comment nous appeler. « Lidiane » criaient-ils parfois, pour nous faire taire. C’est rapidement devenu notre surnom, et les gens se demandaient si « Lidiane » viendrait à la soirée ou si « Lidiane » avait passé un bon week-end. Nous étions devenues deux sœurs siamoises dont on parlait au singulier.

Et puis nous avons grandi, nous avons passé toutes les deux notre bac (mention bien pour moi, très bien pour Diane) – et avons suivi deux filières totalement différentes. De mon côté, j’ai toujours cherché à revoir Diane le plus souvent possible mais je sentais bien que du sien, elle était passée à autre chose. Elle avait un nouveau groupe d’amis, et, si j’avais essayé de sympathiser plusieurs fois avec eux, j’ai bien compris que nos relations resteraient « cordiales ». Et puis ce qui devait arriver arriva : elle est sortie avec son premier petit copain, Denis, un beau black avec lequel elle partageait ses cours de marketing. Au fur et à mesure de nos discussions au téléphone, elle ne me parlait plus que de lui et du bonheur dans lequel elle nageait depuis qu’elle l’avait rencontré. Au fil du temps et des semaines qui passaient, nos échanges ont été de plus en plus sommaires et nos temps de discussion très vite écourtés. De mon côté, je ne me sentais pas prête à m’investir dans une relation sentimentale et mon amitié profonde pour Diane me manquait. Je les ai donc conviés tous les deux, un soir, dans mon appartement, pour faire enfin la connaissance de ce « si merveilleux » Denis. 

Et là j’ai compris pourquoi ma Diane s’était peu à peu éloignée de moi. Denis s’est avéré être un homme charmant, doux, poli, drôle, humble et d’une intelligence redoutable. Au fond de moi, j’étais tiraillée entre la jalousie qui brûlait mes tripes et la sincère empathie pour leur bonheur à tous les deux. Denis redoublait de compliment envers moi depuis le début de la soirée, et, après quelques verres de vin, j’ai osé dire (certainement sous le coup d’émotions trop fortes) : « Tu as eu raison de le choisir Diane ! Ça aurait été moi, je me le serai tapé direct ! ». Denis s’est mis à rire nerveusement et Diane a répondu, très sérieusement. « Écoute ma belle, je ne suis pas jalouse. Si tu veux te le taper : prends, il est à toi ! » 

Je ne m’attendais pas du tout à ce que Diane baisse sa garde si vite. Elle avait gagné en maturité avec le temps et sa répartie m’a désarmée d’un coup. Comme une gamine prise en faute. « Tu veux m’embrasser Lidia ? Moi aussi j’ai bien envie… », a réitéré Denis, sous les yeux encourageants de Diane. Alors, je n’ai pas réfléchi plus longtemps, et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. C’était doux et chaud, très sucré. Diane nous regardait tendrement, les paumes jointes, comme si elle était aux anges que nous nous entendions si bien tous les trois. « Lidia, je peux t’embrasser aussi ? », m’a-t-elle demandé, très naturellement. J’ai acquiescé et je me suis laissée faire. Les lèvres de Diane ne faisaient plus qu’un avec les miennes, son souffle rencontrait mon souffle, nous n’avions jamais été aussi proches l’une de l’autre !

Denis a pris nos mains et les a posées sur son entrejambe « Ah les filles, vous me rendez dingue ! », s’est-il écrié, tout confus ! J’ai commencé, la première, à déshabiller Denis, puis à le sucer, tout doucement. Sa queue était très raide ! Il devait certainement fantasmer sur ce « dérapage » de soirée depuis qu’il avait passé ma porte. Alors que Diane se déshabillait également, j’ai remarqué qu’elle s’était fait percer les deux tétons par un très joli anneau en argent ! J’ai failli tout arrêter, vexée qu’elle ne m’ait rien dit ! Nous étions censées tout nous raconter – et voilà qu’elle ne partageait plus rien de son intimité avec moi. Je crois qu’elle s’en est rendue compte, et elle m’a attirée tout contre son torse. « Tiens, tu veux les toucher ? Tu sais ça ne fait pas mal, c’est même super excitant ! ». Tout en disant ça, et en me faisant lécher ses anneaux, elle a commencé tout doucement à me titiller l’entrejambe. Je me laissais faire, ravie qu’elle s’occupe de moi. Denis a ensuite pénétré Diane, et je l’ai masturbée, pour qu’elle atteigne l’orgasme. Nous avons continué à jouer quelques minutes, puis nous nous sommes écroulés sur le lit, dans mon appartement. Diane venait de jouir, Denis aussi. Et moi, j’avais retrouvé deux amis. Nous nous sommes endormis de cette façon, emmêlés les uns dans les autres.

(Photo à la une : Getty Images)

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