Médecine dure

La rédaction 2 novembre 2020

Armande, 51 ans, est médecin. Elle va « guérir » un de ses patients atteint d’un trouble de la libido grâce à un toucher rectal…

Bonjour, je m’appelle Armande. Médecin généraliste, je connais ma patientèle sur le bout des doigts. C’est le cas de le dire, surtout en ce qui concerne X., qui fréquentait mon cabinet depuis environ un an au moment de notre brève histoire de sexe.

X. était élégant mais sobre, un peu costaud, dégarni (il avait, comme moi, la petite cinquantaine). Un notable provincial typique. Il était venu au cabinet car, récemment divorcé, il se sentait fatigué.

Pour poser mon diagnostic (un léger syndrome dépressif), je lui avais imposé une batterie de questions très personnelles. Je l’avais trouvé honnête dans ses réponses, quoique récalcitrant sur certains sujets. À ma demande sur une baisse éventuelle de libido, il était tout simplement resté mutique. J’ai compris qu’elle était sans doute au point mort.

Voilà pourquoi, au bout de 8 mois de rendez-vous mensuel, j’ai été très surprise de l’entendre me questionner ainsi : n’était-il pas en âge de faire des examens plus approfondis, que je pourrais effectuer ici, au cabinet ? Je n’ai pas compris tout de suite sa requête ; X. allait désormais mieux et n’avait pas besoin de tests. Puis j’ai remarqué qu’il rougissait. Il parlait en fait d’examens (très) intimes…

Malgré le très strict code des médecins, j’ai eu envie de pousser les limites. Les siennes, mais aussi, les miennes. J’ai demandé à X. s’il voulait que je l’ausculte tout de suite. Je ne suis pas parvenue à dissimuler un léger tremblement d’excitation dans ma voix. Mon patient a hoché la tête, avec une intensité dans le regard que je ne lui connaissais pas. Comme si l’étincelle du désir brillait à nouveau dans ses yeux. J’ai trouvé ça irrésistible.

Pendant que je couvrais le divan d’examen du drap en papier jetable, je l’ai prié de se déshabiller. Une fois en caleçon, il s’est allongé dessus. J’ai commencé les palpations de routine dans son cou et X. a poussé un soupir. Puis je suis descendue le long de son cou jusqu’à sa poitrine. Le cœur battait très vite. Pas à cause d’un problème cardiaque, mais de l’excitation…

Il m’a suffi de baisser les yeux pour confirmer le diagnostic : X. était dans tous ses états. J’ai feint de ne pas voir l’érection et j’ai passé mes mains sous lui, pour tâter ses reins. Plus je descendais vers ses fesses, plus sa respiration devenait haletante… Le caleçon était maintenant agité de soubresauts.

J’ai demandé à X. de se mettre sur le ventre. Ma voix était devenue grave, presque sourde. Le désir avait pris le dessus sur ma conscience professionnelle… J’ai attrapé une paire de gants en latex, ainsi qu’un tube de lubrifiant. On aurait pu croire à un examen de routine. Mais moi et mon patient, nous savions ce qui allait se passer.

J’ai enfilé les gants en les faisant claquer l’un après l’autre sur mes poignets. X. a gémi à chaque fois, les yeux mi-clos. Puis j’ai laissé couler une belle quantité de gel sur mon index droit. Tout doucement, j’ai baissé le caleçon et passé le plat de la main sur les fesses de mon patient. Une goutte de lubrifiant est tombée de mon doigt sur sa peau, déclenchant un frisson de l’échine.

D’un coup, X. a tourné le visage vers le mur, comme pour me cacher son désir. Très lentement, de ma main gauche, j’ai écarté son cul. L’orifice était pourpre et palpitant, avec quelques poils qui bouclaient au seuil. Délicatement, j’ai entré la première phalange…

X. a enfoncé la tête dans le drap en papier qui couvrait le divan et j’ai entendu un hululement étouffé tandis que j’enfonçais quelques centimètres de plus. J’avais mis suffisamment de gel pour entrer sans friction, mais je ne voulais pas brusquer mon patient. J’ai attendu que sa respiration se calme pour insister. On y était, deux phalanges…

Pour détendre X., je me suis mise à faire de petits cercles à l’intérieur. En quelques secondes, pop !, l’entrée s’est ouverte et j’ai senti tous ses muscles se relâcher. J’allais pouvoir atteindre le Graal du plaisir masculin : la prostate, pas plus grosse qu’une noix mais capable de procurer des décharges de plaisir incroyables.

Celle de X. était bien bombée et douce sous mon doigt. J’ai frôlé la protubérance et il a poussé un long gémissement (non de surprise mais uniquement de plaisir). J’ai augmenté légèrement la pression et le gémissement a repris de plus belle, alors j’ai reculé ma main puis je l’ai avancé de nouveau vers son cul. De lents mouvements de bras d’avant en arrière, tout en maintenant une pression constante… Je connaissais exactement les gestes.

Les jambes de mon patient se sont mises à trembler et il a enfin tourné son visage vers moi. Le drap en papier était humide de salive, ses yeux luisaient. J’ai augmenté encore légèrement la pression de mon index tout en malaxant ses fesses de ma main libre. X. était mûr, la noix sous mon doigt semblait prête à exploser.

Mais j’ai arrêté d’appuyer pour de nouveau la frôler, la cajoler pendant une trentaine de secondes. Mon patient me suppliait du regard… Il était temps d’en finir. J’ai accéléré mes mouvements de bras d’avant en arrière en pressant à nouveau. X. a agrippé les bords du divan et déchargé dans un râle à n’en plus finir…

Pendant qu’il se rhabillait en fuyant mon regard, je lui ai indiqué qu’il devait trouver un nouveau médecin traitant. La tension érotique retombée, je mesurais le risque pour ma carrière. X. a hoché la tête et quitté le cabinet sans traîner. En enlevant le drap jetable du divan, j’ai réalisé quelle quantité de foutre il avait versé… Mon patient était guéri.

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