Notre petit coin de paradis

Ce matin-là, comme presque tous les matins, j’ai aperçu Matthieu qui prenait son petit déjeuner devant la baie vitrée de sa salle à manger. Depuis ma propre fenêtre, je peux l’observer en train de s’affairer dans la perspective de la journée à venir. Regarder les bras athlétiques et la belle silhouette de ce beau brun sur qui j’ai tant fantasmé.

Sauf qu’à la différence des autres jours, ce matin-là, j’étais désormais une femme mariée. La célébration avait eu lieu le week-end précédent. Je suis amoureuse de mon mari, là n’est pas la question. Mais quand nous avons emménagé ensemble dans cette petite banlieue résidentielle, bien avant de nous marier, j’avais immédiatement trouvé notre voisin séduisant.

Ce n’est pas parce qu’une femme est en couple qu’elle ne peut pas trouver un bel homme à son goût et nourrir à son égard quelques rêveries inavouables !

Sauf qu’avec Matthieu, c’est vite devenu une obsession. Je pensais beaucoup à lui, même quand mon mari me faisait l’amour. Il était devenu un moyen de m’exciter intérieurement, de faire que mon nouveau quotidien conjugal soit toujours traversé de désirs charnels interdits.

En le matant, je m’évadais sagement de mon quotidien tout en gavant mon imaginaire fantasmatique. Au fil des jours, nous sommes passés d’une relation de voisinage cordiale et tout à fait banale à une franche complicité.

Nous avons tous les deux du mal à refréner des regards de convoitise que nous nous jetons quand nous nous croisons « par hasard » dans le chemin menant à nos maisons.

Rapidement, nous avons commencé à nous retrouver près de la rivière située derrière le lotissement pour quelques baisers échangés dans la chaleur de ce début d’été. Mais rien de plus.

Ce matin-là, donc, nous avions justement prévu de nous y retrouver. Il était là, dans ce cadre vert et végétal, les muscles moulés dans son tee-shirt, et j’avais envie de lui plus que jamais. J’avais revêtu un simple short blanc très court.

Il m’a prise dans ses bras en guise de bonjour et cette fois, il se montrait plus entreprenant que d’habitude, caressant mon dos, mes hanches et mes fesses par-dessus mes vêtements. Je me laissais aller à ce contact, à cette pression douce sur mon corps et l’embrassais à pleine bouche.

Sa langue caressait la mienne, il suçait mes lèvres, mordait ma chair.

Je me sentais mouiller comme une dingue.

Je crois qu’on avait tous les deux compris qu’on allait enfin sauter le pas et dépasser les simples baisers. « J’ai envie de voir tes seins », a-t-il murmuré en m’attirant contre un tronc d’arbre. Là, il a soulevé mon haut pour dégager ma poitrine, qui était toute épanouie et collante à cause de la chaleur. Il s’est placé derrière moi pour la caresser, ainsi que mon ventre.

Ses doigts passaient de mes hanches à mes tétons, les agaçant du bout de l’index, ce qui me faisait mouiller encore plus et m’arrachait des petits gémissements dans l’attente de la suite.
Profitant de ma position, Matthieu a baissé mon short pour découvrir mon cul. Je l’ai bien cambré pour qu’il puisse apprécier mes formes et mon string en dentelle.

Il a maté mon postérieur avec une envie folle dans le regard et l’a attrapé dans ses mains pour en soupeser la sensualité.

Il a commencé à glisser des doigts sous ma culotte et à titiller mon clito.

Puis mon amant a glissé plusieurs doigts dans ma chatte en frottant bien à l’intérieur. Je me sentais juter et m’ouvrir comme un fruit à chacun de ses mouvements.

Comme il était positionné derrière moi, il en a aussi profité pour se frotter contre mon cul et je sentais sa bite bien dure, promesse des délices à venir. « J’ai tellement imaginé ce moment, j’espère que je vais te faire jouir comme je te fais jouir dans mes rêves… » a-t-il glissé dans mon oreille tout en léchant mon cou et mon lobe d’oreille. « J’espère que je vais avoir le même orgasme que dans les miens… » ai-je répondu.

Quand il a eu passé ses mains sur tout mon corps, réveillant chaque parcelle de peau, je me suis redressée à mon tour pour lui retirer ses vêtements. Son buste était bien dessiné, aussi ferme que ce que je devinais lorsque je le matais à travers ma fenêtre. Je suis descendue lentement au niveau de son sexe alors qu’il était adossé au tronc d’arbre.

Là, j’ai dégagé sa queue qui était ronde, pleine et bien dure. Une vraie gourmandise.

J’oubliais tout autour de moi hormis cet homme, la fraîcheur du point d’eau et les herbes hautes qui caressaient mes mollets. J’ai pris sa queue dans ma bouche. J’en avais rêvé, salivé,
je m’étais branlée en m’imaginant le sucer car j’adore sucer de beaux hommes. Je n’étais pas déçue ! Sa queue était bien charnue comme j’aime et je m’appliquais à bien titiller et lécher son gland, puis à répandre toute ma salive sur sa tige, aspirant, coulissant sur cette belle chair gorgée de désir, à l’odeur salée. « Ah, qu’est-ce que tu fais ça bien, mieux que mon ex-femme ! » s’est-il exclamé (il est divorcé).

Ça m’a encouragée à redoubler mes caresses, y ajoutant une main courant sur sa bite, ses couilles, caressant entre ses fesses… Jusqu’à ce qu’il se tortille de plaisir et se mette à râler comme un animal.

Matthieu m’a demandée de me relever et de me mettre face à l’arbre, contre une échelle de bois. J’ai saisi les barreaux, il a retiré ma culotte et s’est mis contre moi pour frotter sa queue entre mes cuisses, contre ma fente.

Comme je mouillais à fond, ça glissait bien, ma chatte était toute ouverte pour l’accueillir.

Matthieu a un peu trempé sa bite à l’intérieur, puis l’a retirée, continuant à frotter l’ouverture pour me faire languir, me faisant gémir de l’envie qu’il me pénètre.

Avec sa bite bien tendue, il tapotait mon minou, quiaurait pu miauler de l’urgence de son désir pour lui s’il avait eu une voix. J’ai bien cambré les fesses en arrière et mon sexe était tellement humide qu’il l’a englouti tout entier d’un coup.

Il s’est mis à me défoncer en faisant des va-et-vient bien fermes et bien rudes, me baisant bien profondément, répondant enfin à mes gémissements après avoir créé de l’attente. Je criais de plaisir tellement c’était bon de le sentir. J’avais tant attendu ce moment !

J’ai posé un pied sur l’échelle pour qu’il puisse mieux me prendre. Il a attrapé mes fesses pour accompagner sa pénétration, tout en me faisant mille compliments sur mon cul bien rond qu’il prenait plaisir à empoigner. Son corps claquait contre le mien et il me foutait divinement bien pendant que je m’agrippais à l’échelle en me concentrant sur la sensation de son sexe en train de pilonner le mien. Sa texture était différente de celle de mon mari et j’aimais découvrir cette sensation nouvelle, et surtout assouvir cet immense fantasme que je nourrissais depuis mon pavillon de jeune mariée.

Matthieu s’est retiré pour que l’on s’allonge dans la nature. Je me suis remise à le sucer tout en le branlant et en lui léchant bien les couilles avant de l’aspirer à nouveau et de téter avidement ce beau chibre pour le remercier de tout le plaisir qu’il m’avait donné.

Puis je l’ai escaladé pour m’empaler sur mon bel amant. Il était vraiment dur et moi énormément mouillée, qu’il s’est à nouveau glissé en moi d’un seul mouvement.

En amazone sur lui, je le sentais encore plus profondément et mon sexe se délectait de le recevoir sous ce nouvel angle. Je cambrais bien les hanches et le baisais, m’enfonçant et me relevant sur sa jolie queue. De temps en temps, il m’aidait en donnant des petits coups de fesses vers moi pour encore mieux me pénétrer.

Toujours dans la position d’Andromaque, je prenais soin de frotter ma fente contre lui et de me branler aussi avec le plat de la main en frottant bien pour que toute ma chatte soit mobilisée par le plaisir, entre la pression de mes doigts et la pénétration qui tapait bien dans mon vagin.

Puis Matthieu m’a retournée pour me prendre dans une nouvelle position. Je me suis allongée sur la table de ping-pong à destination des résidents du lotissement. J’étais étendue sur la table, le tee-shirt relevé sur mes seins. Plus rien n’existait, hormis le sexe et le fait de me dire que même en étant mariée, on pouvait s’amuser en transgressant les règles, et que c’en était encore plus excitant.
Matthieu s’est mis à me labourer debout entre mes jambes, en posant une sur son épaule et tenant l’autre sur le côté par la cheville. Les yeux plongés dans les miens, il s’est mis à me pilonner à nouveau en m’agrippant pour bien s’enfoncer dans mon intimité. Je ne retenais plus mes cris de plaisir, tout en espérant qu’aucun enfant ne pointerait le bout de son nez (pour les adultes, on aurait pu s’amuser).

Matthieu me faisait l’amour merveilleusement bien, son sexe allait et venait en moi et m’emplissait, en me baisant de plus en plus fort.

Je me suis remise à me masturber sans le quitter des yeux pendant qu’il me sautait. Me voir ainsi en train de frotter mon clito l’a rendu fou et son regard allait de mes yeux à ma minette en passant par mes seins.

Ses yeux sur moi ne faisaient que renforcer mon plaisir et je me suis masturbée de plus en plus fort. Plus je frottais, plus il me baisait et j’ai fini par jouir en lâchant totalement prise, envahie de l’orgasme qui est parti de mon vagin pour remonter dans tout mon corps et jusqu’à mon visage qui s’est embrasé.

Pendant que je jouissais, Matthieu me baisait en accentuant sa poussée que je ressentais d’autant mieux en moi, dans cette chaleur vertigineuse qui fait que la pénétration pendant l’orgasme est très intense.

J’ai vu la jouissance tordre son propre visage.

Il s’est sorti de mon trou et a éjaculé abondamment sur moi, sur mon corps offert à ses assauts et à la nature.

Nous nous sommes regardés en nous souriant, puis nous nous sommes caressés sans parler pour nous dire notre reconnaissance.

Depuis, ce point d’eau est notre spot privilégié pour échapper à la monotonie de nos vies quotidiennes, et nous n’en sommes que plus heureux dans nos existences respectives.