Voyage au bout de la nuit

La rédaction 13 mai 2021

Quentin, 45 ans se remémore ses 17 ans et ses premiers émois avec une jeune étudiante. Les deux se rapprochent lors d’un week end au ski.

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Quand j’avais 17 ans, j’aimais beaucoup une fille de ma classe qui n’arrêtait pas de me regarder. Elle était blonde, belle et me semblait bourgeoise. Moi, j’étais un mec de famille modeste, mauvais à l’école. La Belle et la Bête, quoi ! Il n’empêche que je voyais bien que l’oie blanche avait parfois des envies de s’encanailler. Son regard ne me trompait pas et je voyais dans ses œillades appuyées et les sourires qu’elle m’adressait, une forme d’invitation. Je n’avais pas complètement tort, car le jour où nous avons pris le bus pour un voyage scolaire à la montagne, c’est elle qui m’a demandé si elle pouvait s’asseoir à côté de moi. Je vous raconte mon histoire porno.

En vérité, nous étions assez amis. Moi, je l’embêtais comme à cet âge on embête les filles qui nous plaisent et elle, elle gloussait et répondait à mes taquineries par une docilité teintée d’encouragement. Elle m’écoutait aussi et me posait des questions sur ma famille. Ce soir-là, dans le bus qui nous emmenait vers les pistes de ski, elle ne me posait pas tant de questions, mais avait posé sa tête de côté contre son dossier pour me regarder. 

Nous jouions aux cartes et à énumérer une série de mots commençant par la même lettre le plus rapidement possible. Puis Adèle, cette fille qui me plaisait tant, a commencé à somnoler, tout en ouvrant parfois les yeux pour me fixer, le visage toujours tourné vers le mien. Elle avait mis un manteau sur nos jambes et cela faisait comme une couverture qui réchauffait nos membres et nous rapprochait. Avec cette chaleur et la proximité de nos corps, je me sentais plein d’assurance. Alors, j’ai tendu la main dans un geste assez osé. Sous notre édredon improvisé, mes doigts n’ont dû parcourir que quelques centimètres pour se poser sur la cuisse d’Adèle. J’ai caressé le jean doucement, passant ma main lentement sur ce carré d’elle. Elle a un peu bougé, ouvert puis refermé les yeux, comme pour m’inciter à continuer. Elle ne dormait pas.

J’ai caressé la cuisse, la sentant se réchauffer sous mes doigts. Puis, j’ai déplacé ma main pour caresser le haut de sa jambe, près de l’endroit de sa culotte. Je sentais sa chaleur et son léger frémissement. Pas de réaction. J’ai porté la main plus haut et posé doucement la paume sur l’endroit en haut de son sexe, toujours à travers le jean. J’ai attendu, puis j’ai caressé à nouveau en me faufilant un peu plus entre les cuisses. Adèle a bougé les hanches en avant, comme pour mieux ressentir ma main. 

Elle a aussi fait un geste auquel je ne m’attendais pas : elle a glissé à son tour sa main sous le manteau pour venir se poser, directement, sur ma bite qui bandait sous mon jogging. Elle a passé la main sur sa longueur, du gland jusqu’aux couilles, de sa main menue et audacieuse à la fois. Je bandais comme un dingue à ce contact tout en regardant ma belle qui gardait les yeux fermés pendant qu’elle ouvrait ses jambes sous le manteau. Je sentais que mon sexe avait chaud. Le sien aussi. J’ai déboutonné le jean discrètement, tout en m’assurant que tout le monde dormait autour de nous, car c’était le soir. Notre prof était au premier rang et ne semblait pas nous prêter attention. Les autres jeunes s’étaient assoupis. Comme si la nuit s’offrait à nous seuls dans ce moment d’éternité, ce moment si fragile où nos mains caressaient nos sexes respectifs dans un élan de désir et d’ignorance plein de beauté.

Sa petite chatte a encore bougé sous ma main. J’ai atteint la peau en passant mes doigts sous la culotte, dans l’interstice du jean entrouvert. Encore un peu d’exploration et j’ai senti cette architecture érotique qui me bouleversait : les petites lèvres qui dépassaient un peu, les grandes lèvres avec des poils, la mouille qui était bien là, le plaisir de ma camarade qui m’offrait son sexe. J’ai frotté mes doigts doucement contre la fente et tenté de pénétrer un peu à l’intérieur, sans forcer, en restant à l’entrée de son vagin qui s’ouvrait ainsi à moi. Pendant ce temps, sa main à elle me branlait, un peu maladroitement, mais qu’importe, la main de cette fille si douce, si blonde et si belle, caressait ma queue et je caressais sa chatte, et nos hanches bougeaient en même temps imperceptiblement sous le manteau pour mieux recevoir les plaisirs enivrants qui nous gagnaient. Poussé par ma propre audace, Adèle a elle aussi passé sa main sous mon caleçon. 

Elle a saisi le tronc de ma queue et a continué ses caresses en me branlant lentement. J’étais si excité, en sentant moi-même sa petite fente prendre du plaisir et tremper mes phalanges, que j’ai éjaculé dans mon jogging ! J’ai dit merde, et j’ai cherché un mouchoir pour m’essuyer. J’ai aussi nettoyé sa main délicate, car elle avait reçu du sperme dessus. Adèle avait ouvert les yeux et nous nous regardions, gênés et en même temps unis à jamais par cette caresse intime que nous avions partagée, et par l’intimité extraordinaire qui faisait que je nettoyais le sperme de ses jolis doigts, avant de renifler l’odeur qu’elle avait déposé sur ma propre main. Nous nous sommes endormis sagement ensuite, moi une main posée sur son sein rond, la tête contre son épaule et les doigts près de mes narines pour renifler encore son odeur et me repasser la scène, encore une fois, juste avant de m’endormir.

(Image à la une : Getty Images)

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