Science-friction
17 décembre 2020Pricilla, 26 ans, rencontre un homme sur Internet. Elle décide alors de le rencontrer et c’est le coup de foudre entre eux !
Retrouvez ici toutes nos histoires de sexe.
Je m’appelle Priscilla et je suis une jeune adepte des séries de science-fiction. Je suis abonnée à un catalogue de séries à la demande, mais il m’arrive aussi d’en télécharger de temps à autre, pour des titres très pointus et rares.
Je vais souvent sur des forums pour échanger avec d’autres passionnés mais je me fixe toujours la même règle : ne jamais les rencontrer en vrai. Je suis quelqu’un d’assez casanière, je me trouve un peu jolie, mais j’ai toujours peur que l’on me trouve moins belle qu’une autre ou moins intelligente. Bref, la barrière induite par la relation virtuelle m’allait bien et j’échangeais un peu tous les jours avec des passionnés qui habitaient sur tout l’hexagone.
Au fur et à mesure des mois, cela devenait presque des amis, des personnes avec lesquelles j’avais l’impression d’être soudainement très proche et avec qui je partageais beaucoup de mes émotions.
Avec un en particulier, Tib89, j’échangeais même parfois sur des scènes de série qui me rappelaient ma propre vie, mon rapport à mes parents ou mes réflexions philosophiques du moment. C’était assez incroyable car il ressentait lui aussi les mêmes choses, cette impression que la série parlait de sa propre vie, même s’il faisait souvent allusion à des scènes différentes.
Avec lui, j’ai voulu désobéir à ma propre règle et trouver n’importe quel prétexte pour le rencontrer en vrai. Lorsqu’il m’a dit qu’il habitait Paris, et moi Nantes, j’ai réservé un billet de train sur un coup de tête. Ce n’était vraiment pas si loin, et l’envie de découvrir cet autre avec lequel j’échangeais des messages très personnels devenait insoutenable.
Je n’en étais pas amoureuse non plus, mais il avait su m’obséder par ses mots, que je me surprenais à attendre fébrilement, derrière mon écran. En vrai, je ne sais même pas si cela commence comme ça, l’amour.
interstron.ruISTES
Quand nous nous sommes vus pour la première fois, à la terrasse d’un petit café, je m’étais préparée à être déçue. Je sais très bien, d’intuition comme d’expérience, que l’intimité virtuelle est très difficile à instaurer dans la vraie vie (IRL, comme on dit chez nous) et que cela peut très vite se transformer en un moment pénible à assumer pour tous les deux.
Mais quand j’ai vu Tib89, plongé dans son téléphone, une mèche rebelle collée sur ses lunettes, et le sourire en coin appuyé, j’ai su tout de suite que l’on allait s’entendre. C’était physique. Il avait cette allure nonchalante et curieuse qui me fit sentir bien aussitôt. Et soudainement, j’ai eu envie de lui.
J’étais bizarre car je n’avais pas ressenti de désir sexuel depuis près de 2 ans, date de la rupture volcanique avec mon ex. Là, j’avais envie de sentir sa peau contre la mienne, d’entortiller ses mèches de cheveux autour de mes doigts, de sentir dans son cou le parfum de sa sueur. J’avais envie de lui, quoi.
Après quelques heures à bavarder ensemble (et il était très intéressant, et drôle !), il m’a invitée à passer chez lui et j’ai bien évidemment accepté ! J’en avais très envie. Là, on a arrêté de faire durer la torture et l’on s’est tout de suite déshabillés, comme si on avait l’un et l’autre envie de ça depuis longtemps.
Il avait un corps très agréable et j’ai adoré le sucer. En fait, j’avais surtout envie de sentir son goût sur ma langue, savoir de quoi il était fait. De son côté, il a décidé de me faire un cunni, mais c’était assez rapide, rien de bien planant ! Les préliminaires se sont déroulés assez rapidement, en fait, et nous sommes rentrés dans le vif du sujet au bout de quelques minutes.
Qu’il était bon de sentir sa queue en moi. Il était très doux, très attentif à mon ressenti. C’était un moment d’osmose incroyable. Nous avons passé le reste de l’après-midi dans les bras l’un de l’autre, à regarder le premier épisode d’une série de science-fiction ensemble. En partant, je lui ai interdit de regarder le second sans moi. « Je reviens la semaine prochaine pour voir la suite » lui ai-je dit, en claquant la porte.