Le DRH
8 novembre 2020Hélène, 54 ans, va se faire licencier mais elle veut que ce soit la tête haute et que le DRH se rappelle d’elle. Rien de mieux qu’une bonne pipe avant de partir.
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Il y a quelques semaines, ma boîte m’a annoncée mon licenciement. Nous étions plusieurs sur la tangente, à cause de restrictions budgétaires suivies d’un plan social. En vérité, ce n’était pas si grave car quelques jours après mon préavis, j’avais trouvé une autre entreprise prête à m’embaucher.
C’est donc sans trop de stress et dans l’optique de calculer mes indemnités légales que je suis allée voir le DRH de la boîte, un certain Julien. Un type jeune et bien foutu, rouleur de mécaniques, le genre qui te tutoie direct et te dit à peu près dix fois qu’il veut qu’on reste « bon copains ». J’ai au moins 20 ans de plus que lui, et je ne pouvais pas m’empêcher de rire sous cape quand je le voyais s’exprimer avec cette assurance de mâle et malhabile à la fois.
Je sais que je suis une femme assez impressionnante, en plus je suis syndiquée et je n’hésite pas à taper du poing sur la table quand je suis contrariée. Là, j’avais sorti mon attirail, un tailleur-pantalon dans lequel j’ai bien conscience d’être assez bombasse, un décolleté plongeant, bref la panoplie de requin. Pas pour minauder, ça non. Pour avoir de l’assurance.
Être droite dans ma position, soutenir les regards, me défendre, et renvoyer une image forte de moi-même. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que ce renversement des rôles de pouvoir s’est mis à m’exciter. J’étais la salariée assez âgée impossible à recaser (en théorie) qui allait se faire virer face à un homme dont le job est de dire aux salariés que l’on va se passer d’eux ; j’étais désormais une femme désirable, forte, avec une promesse d’emploi, plus mature que cet individu et qui en imposait face à ce petit rouquin aux airs timides. Puissante.
Du coup, j’en ai profité, je n’avais rien à perdre ! Et puis je dis petit rouquin, mais en vérité c’était un garçon plein de charme et nous nous étions déjà dragués à des pots de départ. Je me suis mise à faire des sous-entendus graveleux et à essayer de le détendre avec mes blagues grivoises. Il a rougi, puis s’est mis à mordre à l’hameçon. Il avait l’air tout troublé et excité lui aussi.
Le bureau était fermé et bien coupé du reste de « l’open space ». « Puisqu’on ne se reverra probablement jamais, tu ne voudrais pas qu’on se dise au revoir ? », ai-je susurré. « Qu’est-ce que tu veux dire ? », a-t-il balbutié en retour. Nous étions assis côte à côte à la grande table de réunion. Je me suis penchée vers lui pour lui embrasser la joue. « Ben se dire bye-bye quoi ! ».
Écarlate mais pas idiot, le DRH a accepté en me disant que ma présence lui manquerait et qu’il m’avait remarquée depuis longtemps déjà. Comme je suis sensible à la flatterie, je l’ai saisi par le menton pour glisser ma langue dans sa bouche le plus sensuellement possible. Il m’a fait aussi un baiser en me saisissant par la taille et en effleurant mes seins à travers mon décolleté.
« Je peux ? », ai-je demandé en posant ma main sur sa cuisse. Il a fait signe que oui. J’ai déboutonné son pantalon de costume et j’ai sorti sa bite. Cette vision m’a encore plus donnée envie de lui.
Elle était là, toute mate et belle, vivante, au milieu de ce décor froid et impersonnel. Je l’ai saisie, elle était aussi jeune et douce. Je l’ai branlée entre mes doigts délicatement, avec application. Puis, sans bouger de ma chaise, je me suis penchée sur ses cuisses pour prendre son sexe dans ma bouche.
Le contact était bon, ça sentait le savon de sa douche du matin, je savourais sa texture douce et la vision de son désir qui la faisait se dresser bien droit. Je l’ai sucé avec la même application que pour ma branlette, accompagnant ma bouche de ma main, pétrissant cette queue qui emplissait mes doigts et allait à la rencontre de mes lèvres. Je sentais les petites veines qui irriguaient la tige, tressauter sous ma langue. Je le pompais comme une glace à l’eau, l’aspirant, le dévorant. Puis je m’arrêtais pour le lécher sur toute sa longueur et lui titiller le gland du bout de la langue.
J’adore sucer des belles bites, je leur voue un véritable culte. J’éprouve une joie physique et mentale à satisfaire un homme de cette manière. Paradoxalement, je me sens dominante dans ce genre de situation. Mon ex-mari avait aussi un très beau sexe et encore aujourd’hui il m’envoie des textos en me disant qu’aucune femme ne l’a jamais sucé comme moi.
L’écume de plaisir de Julien commençait à mousser au bout du gland et l’homme avait commencé à renverser sa tête en arrière, savourant la détente et l’abandon provoqués par ma pipe experte de femme mûre et assurée. Il gémissait discrètement dans cette expression un peu figée qu’adoptent les hommes et les femmes quand ils sont concentrés sur leur plaisir.
Alors j’ai accéléré ma poussée pour lui faire une gorge profonde et l’engloutir au plus profond que je pouvais. Il remplissait toute ma cavité buccale, m’amenant à deux doigts de la nausée, dans cette crispation de la bouche, dans le dernier assaut final. Il a joui à l’intérieur en s’excusant comme un enfant.
La texture de son sperme était douce elle aussi. J’ai déposé un baiser sur son sexe. Ensuite, j’ai négocié mes indemnités avec la même ferveur que si rien ne s’était passé, puis nous avons pris rendez-vous pour la signature. J’aime bien l’idée que, dans l’attente de cette entrevue, il se remémore notre petite entorse au règlement…