Pourquoi les femmes aiment le pegging ?
13 novembre 2025
Bonjour docteur. Je drague régulièrement sur des applis pour des rencontres sans lendemain. Et cela fait trois fois, en un mois seulement, que la fille que je vois évoque le pegging. La première fois je ne savais pas de quoi elle parlait, mais j’ai très vite compris quand elle a sorti son gode-ceinture. J’ai beau expliquer que je ne suis pas gay, les trois ont insisté pour que je teste cette expérience. Pouvez-vous me dire pourquoi les filles ont toute un gode-ceinture dans leur table de nuit, et quelle est cette nouvelle mode ?
Notre sexologue lui apporte une réponse :
En réalité, même si vous n’en aviez pas conscience, cela fait très longtemps que cet accessoire existe et il n’est pas plus à la mode en ce moment qu’il ne l’était auparavant. D’ailleurs, je ne crois pas que toutes les filles actuelles aient un tel objet dans leur table de nuit, y compris parmi celles qui surfent sur les sites de rencontre sans lendemain. En revanche, on ne peut pas imaginer que ce soit seulement le fruit du hasard si vous tombez ainsi sur des nanas qui s’en servent. Pour des raisons qu’il faudrait éventuellement chercher à comprendre, sans que ce soit absolument nécessaire, c’est certainement la façon dont ces femmes présentent leur profil sur les sites que vous fréquentez qui attire votre attention et vous donne envie de les rencontrer. Du fait que l’utilisation d’une telle ceinture sous-entend pénétration anale, vous pensez qu’il faut être gay pour accepter l’expérience. Mais en réalité, la mise en scène que représente cette inversion des rôles masculin/féminin correspond chez l’homme à une attirance envers des femmes dominatrices, car dans cette configuration c’est la femme qui a le rôle actif dans l’acte sexuel alors que l’homme accepte le rôle passif. Mais au-delà, il ne faut pas omettre que cette expérience peut également permettre à chacun des deux de se projeter dans le vécu de l’autre genre puisque la femme se dote d’un pseudo pénis et que l’homme se laisse pénétrer.
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