Les joies du pegging

Souvent placé à tort dans les pratiques BDSM, le pegging (jeu qui consiste pour une femme à sodomiser un homme avec un gode-ceinture) est entré dans la vie intime de nombreux couples. Pour Sweet-Cat08, 43 ans, assistante de direction, la réalisation de ce qui n’était pas vraiment pour elle un fantasme, a pu se concrétiser au cours d’une aventure avec un homme marié. Après une première tentative assez hésitante et maladroite, elle manie aujourd’hui le gode-ceinture autant pour son plaisir que celui de ses partenaires.

Sweet-Cat08 ne se sent pas du tout dans la peau d’une femme dominante ou dominatrice. Elle aime jouer, découvrir, varier les plaisirs et aussi bien donner que recevoir : « Il était marié, je l’ai connu par l’intermédiaire de mon travail et très vite, il m’a avoué être bisex ce qui ne m’a pas du tout choquée. Je suis ouverte à tout et lorsqu’il m’a proposé de le sodomiser avec un godemiché, chose que je n’avais jamais faite avec un homme, l’idée m’a excitée. »

Elle se souvient très bien de cette première fois où elle s’est sentie maladroite, trop pressée sans doute, et totalement novice dans ce type de jeux sexuels. Mais l’expérience fut très agréable quand même, aussi bien pour elle que pour son amant : « Nous avons renouvelé l’expérience, puis il m’a acheté mon premier gode-ceinture et ce fut une pratique régulière pendant toute notre relation qui s’est terminée au bout de six mois de rencontres discrètes chez moi. »

Sweet-Cat08 s’est alors orientée vers le libertinage tout en voulant rester seule, libre et indépendante. Les hommes « bi » font toujours partie de ses recherches : « Pour certains hommes, leur anus reste une zone totalement tabou, mais pour d’autres, c’est une source de jouissance intense et acceptée. Bizarrement, je m’entends mieux sur le plan sexuel avec ces derniers. »

Elle a fini par être experte dans l’art de sodomiser un homme : « C’est difficile de décrire ce que je ressens. Il y a bien sûr un sentiment de domination, celui de transgresser un interdit, mais il y a aussi un sorte de fascination, d’excitation à se retrouver ainsi entre les fesses d’un homme, de l’entendre gémir avec un sentiment d’inverser les rôles. »

Une chose est sûre, elle ne se lasse plus de ce petit plaisir !

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