Bientôt un congé menstruel pour les règles douloureuses ? Le débat est lancé

Fernand Satan 5 septembre 2017

Permettre aux femmes de prendre des jours de congés pendant les règles : c’est la proposition qui divise le web !

Un congé menstruel pour les femmes qui subissent des règles douloureuses

Pour certaines femmes, les règles sont associées à des douleurs particulièrement fortes. Spasmes, maux de tête, crampes…Des symptômes récurrents qui peuvent nous empêcher de travailler dans de bonnes conditions.

Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, Jack Parker, auteure de l’ouvrage « Le Grand Mystère des règles : pour un finir avec un tabou vieux comme le monde », a relancé le débat sur l’instauration d’un congé menstruel en France.

« La première étape est d’abattre ce tabou, on ne peut discuter du congé menstruel dans ce débat » avait-elle suggéré.

Cependant l’opinion publique se montre particulièrement hostile à l’instauration d’un congé menstruel malgré les douleurs fréquentes liées aux règles ou dysménorrhées. Une femme sur deux se plaint de maux dans le ventre ou dans les reins selon les chiffres fournis par l’.

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Une mesure qui ne fait pas l’unanimité

Si elle est déjà en vigueur dans certains pays d’Asie comme le Japon, la Corée du Sud, Taiwan ou encore l’Indonésie ; en France, l’idée est loin de faire l’unanimité comme peuvent montrer les réactions des internautes :

Le médecin gynécologue Alain Tamborini, spécialiste des problèmes hormonaux a confié au micro de RMC que « si une femme me demande un congé menstruel, j’essaierai de savoir d’abord pourquoi. Pourquoi elle se sent handicapée un, deux ou trois jours par cycle. D’autre part, il faut faire des examens, des explorations. Il y a des moyens d’exploration, des moyens de diagnostic, et surtout des moyens thérapeutiques. Il ne faut surtout pas considérer ça comme normal. Donc au lieu de demander un congé, je propose d’expliquer pourquoi elle a mal et de trouver une solution. »

Il serait peut être temps de prendre au sérieux les douleurs de ces femmes et de les laisser s’exprimer sur la question. Sans oublier que les règles demeurent encore un sujet sensible qu’on évoque avec réticence en public, et encore moins avec son employeur.


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