2021, l’année d’un porno plus responsable ?
21 décembre 2020Le New York Times vient de publier un article édifiant sur la plus grosse plateforme de films pornographiques, Pornhub ! L’annonce dans un monde en mouvement…
Cette année 2020 a marqué l’industrie de la pornographique par des remises en questions sociales et légales. Si ce business a parfois été le théâtre d’impunités tant sur les conditions de tournage que sur les conditions de distribution, il semblerait que l’on entende enfin sifflet qui sonne la fin de la récré.
Le New York Times accuse
Un des derniers grands remous qui a secoué le secteur provient d’un article qui met en lumière la distribution massive de vidéos pédopornographiques ainsi que de vidéos servant de support au « revenge porn » par le géant Pornhub. cette plateforme de diffusion de vidéos porno par les utilisateurs connaissent des chiffres de visites qui dépassent ceux d’Amazon ou encore Netflix. Le hic ? Cette plateforme ne vérifie pas systématiquement le profil des utilisateurs et diffuseurs de vidéo. Visa et Mastercard ont annoncé vouloir se désolidariser de la plateforme si rien n’était fait rapidement pour éviter ces fléaux.
Plaintes des « Girls do porn »
Par mesure de précaution, Pornhub a donc supprimé plus de la moitié de son catalogue (soit des millions de vidéo) en attendant de certifier ses créateurs de contenu. L’article a également entraîné un éveil auprès de femmes qui avaient tourné des scènes pour la société de production « Girls do Porn ». Elles ont à leur tour porté plainte contre Pornhub pour avoir facilité la diffusion de vidéos collectées de façon frauduleuse (la production leur affirmait que cela resterait au sein de collections privées).
Une grosse secousse donc pour MindGeek, la société de production canadienne derrière la plateforme qui s’avance petit à petit vers un porno plus responsable et mieux contrôlé.
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