1 Français sur 3 surestime la durée moyenne d’un rapport sexuel

La performance sexuelle peut être un motif d’angoisse chez certains hommes. Mais est-ce vraiment important de faire l’amour plus longtemps que ses semblables? Qu’attend-t-on vraiment d’un rapport ? Quand peut-on parler d’éjaculation précoce ? Autant de questions auxquelles , site de consultations médicales, tente d’apporter quelques réponses. Un panel de 1000 Français âgés de minimum 18 ans ont été interrogés sur leur perception de la durée de leurs rapports sexuels.

Résultats des comptes: Les Français ne savent pas estimer le temps qui sépare la pénétration et l’éjaculation. 1 Français sur 2 aurait des attentes supérieures à la réalité. La majorité des personnes interrogées n’ont pas donné de réponses exactes.

Le Dr Sophie Albe-Ly, médecin généraliste chez Zava donne des explications à ce propos:  « La durée de ce qu’on appelle, en termes médicaux, le temps de latence de l’éjaculation intra-vaginale, c’est-à-dire le temps qui sépare la pénétration de l’éjaculation lors d’un rapport sexuel, a été établi en moyenne à 5,4 minutes. » L’enquête a aussi démontré l’ignorance de certains Français concernant l’éjaculation précoce. « Plus d’un Français sur deux pense que c’est quand l’homme “dure” moins de 30 secondes que l’on parle d’éjaculation précoce. »

À  partir de quelle durée parle-t-on d’éjaculation précoce ?

L’étude du site Zava a montré que le manque d’information a propos de l’éjaculation précoce concerne les plus de 55 ans à 59 %. D’un point de vue médical, le Dr Sophie Albe-Ly explique que « l’éjaculation précoce se caractérise par l’incapacité à retenir l’éjaculation plus de 1 à 2 minutes après la pénétration ». « Au-delà de la durée, un autre élément à prendre en compte est le caractère répétitif, car éjaculer très rapidement après la pénétration peut bien sûr arriver de temps en temps ».

Même si 80% des répondants ne connaissent pas la durée moyenne d’une éjaculation précoce, ils savent tout de même qu’il existe des solutions pour y remédier. Selon Sophie Albe-Ly, médecin interrogé lors de l’enquête, les solutions envisageables se font au cas par cas.

En fonction de la situation, une thérapie comportementale représente souvent une solution pour réapprendre à l’homme à contrôler son excitation et ainsi mettre un terme durablement à l’éjaculation précoce, alors que les traitements médicamenteux permettent d’apporter une réponse immédiate et de redonner confiance aux hommes qui ont développé une appréhension du rapport sexuel, en lien avec ce sujet.

En matière de sexe, l’épanouissement est primordial, quels que soient les moyens utilisés. Les préliminaires peuvent être un bon apéritif pour profiter du moment présent sans le chronométrer.

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