Les films d’horreurs : Le genre idéal pour le sexe à l’écran

Nanou Redacteur 19 janvier 2022

En mars prochain sortira le film X, mettant en scène un tournage de film porno dans un ranch qui vire à l’horreur. Retour sur le lient entre sexe et horreur au cinéma !

A24, société de production indépendante américaine, revient sur les écrans avec un film X !

Passé maître dans l’art de la création de film d’horreurs en tout genre  (It comes at Night ou Hérédite/Midsommar), le studio qui devait distribuer Pleasure a finalement opté pour un mélange des deux univers (pornographie et horreur).

Un film X d’horreur

Le film sobrement appelé  mettra en scène une équipe de tournage venu filmer des scènes de sexe dans un ranch. Le lieu appartient à deux personnes âgées aux comportements étranges et dangereux. Un scénario aux allures de The Visit chez Pornhub qui devrait tenir toutes ses promesses.

A sa tête, le réalisateur des séries télé Scream et The Exorcist : Ti West qui sera accompagné de Mia Goth (Suspiria) et de Kid Cudi rappeur récemment aperçu dans Don’t look up !

Sauf report, le film devrait sortir aux Etats-Unis le 18 mars 2022 !

La sexualité de la femme

Si le métrage semble axé sur la gérontophobie (peur des personnes âgées, de leur corps, etc.), il met également en avant le lien fréquent entre horreur et sexualité.

Pascale Fakhry, auteure de Le film d’horreur hollywoodien au féminin, explique dans : «le tueur s’en prend surtout à des filles qui ont été montrées nues à l’écran, qui couchent avec des garçons. Et lui-même est souvent représenté comme un monstre frustré qui n’arrive pas à exprimer sa sexualité normalement. Il a besoin de tuer avec des armes phalliques, et ses proies sont essentiellement, même si pas exclusivement, des femmes.»

La Final Girl, celle qui survit, est bien souvent celle qui a été la plus prude.

A ce titre on peut notamment citer Psychose d’Alfred Hitchcock. Norman Bates, le tueur (un voyeuriste), passe au meurtre lorsque la femme se met nue.

Pourquoi stigmatiser la sexualité des femmes ? Comme le rappelle Pascale Fakhry cette représentation sert la catharsis : «C’est un autre moyen de faire sortir toute la colère, et toute la violence qui a été imposée aux femmes et qu’elles ont réprimée».

La représentation de la pénétration

Déjà présente dans les slasheurs comme Scream ou Halloween la représentation de la pénétration (à l’arme blanche) se fait de plusieurs manière.

Elle peut être frontale :

Le « rape and revenge« , comme son nom l’indique, met en scène des femmes qui ont subi un viol. Elles tenteront de se faire justice elles-mêmes en traquant et tuant leur agresseurs. (exemple : the Nightingale).

La représentation du sexe peut également être symbolique :

Sans y voir de rapport sexuel explicite la saga Alien incarne le viol sur grand écran. On y voit des vagins aux pattes d’araignées (Facehugger) sauter aux visages des victimes et y pondre de force des œufs. Ce viol donne ensuite naissance à un monstre au crâne phallique qui tuera tout l’équipage et dont Daisy Ridley, la femme forte et indépendante, tentera de survivre.

Brahms Stoker’s Dracula, plus connu sous le nom du « Dracula de Coppola » peut être vu comme une métaphore du sida. Un être transmet une maladie (transformation en vampire) à travers des rapports sexuels où il entrera en contact avec le sang de ses victimes.

Les façons d’aborder la sexualité sont multiples dans le cinéma d’horreur. Nul doute que X apportera sa pierre à l’édifice de la représentation du sexe au cinéma.

(Image à la une : )

A lire aussi : 

Kanye West fait une entrée remarquée dans l’industrie du film X

Future reconverti en réalisateur porno dans son clip « Wifi lit »

Un film grec crée le scandale sur l’acropole !

À propos de l’auteur

Nanou Redacteur


Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

interstron.ru