Sexe ou abstinence : quelle vie sexuelle pour les sportifs ?
13 avril 2022Un sportif doit-il s’abstenir sexuellement ou au contraire avoir des rapports fréquents ? A travers quelques exemples, on vous explique tout !
Les sportifs de haut niveau devraient-ils avoir des rapports sexuels fréquents ? L’abstinence a-t-elle des vertus bénéfiques pour les sportifs ? On vous explique !
Abandonner le sexe ?
Le 30 mars, dans une émission appelée « How Hungry are you ? » Klay Thompson, célèbre basketteur américain, répondait aux questions de Serge Ibaka (pivot des Milwaukee Bucks). Le concept ? L’intérieur espagnol cuisine un plat pour son invité et en profite pour l’interroger sur divers sujets. Carrière, style de jeu, mais également vie personnelle, rien n’échappe à l’intervieweur.
Parmi les questions posées au triple champion NBA, Serge Ibaka a demandé : « Le sexe ou le basket ? »
L’arrière des Golden State Warriors a alors répondu : « plutôt le basket, il n’y a que là que je peux mettre 37 points en quelques minutes. (une référence à son record NBA : 37 points en un quart temps (12 minutes) face aux L.A Clippers).
La réponse du basketteur vient mettre en lumière que dans certains métiers, avoir une vie sexuelle peut parfois s’avérer compliqué. Bien sur, qu’il favorise le basketball pour l’aspect financier (activité qui lui rapporte un peu plus de 37 millions de dollars par an) mais d’autres joueurs l’ont évoqué avant lui : avoir une vie sexuelle ou de famille peut être compliqué.
82 matchs, juste pour la saison régulière, répartis entre la mi-octobre et début avril, le tout en parcourant le pays d’Est en Ouest : les conditions pour une vie stable et posée ne semblent pas réunies.
Le sexe comme boost de compétitivité ?
Lors du mondial de football en 2018, la sélection mexicaine avait fait le buzz.
Des joueurs avaient profité de leur jour de congé pour s’offrir les services de prostituées. Interrogé sur le sujet le sélectionneur brésilien avait déclaré : « Je ne pense pas que quiconque puisse interdire aux footballeurs d’avoir des relations sexuelles. C’est naturel, ça fait partie de notre vie. Nous avons de jeunes joueurs en bonne santé ».
Une tendance que l’on retrouve également en France avec nos bleus. A chaque grande compétition, la fédération française organise un voyage pour les épouses. Le but ? Créer une césure dans la compétition, une sorte de break mental pour la relâcher. Les joueurs peuvent donc profiter de leur famille et surtout de leur femme pour des moments plus intimes.
Pas d’impact réel !
Si de grands sportifs comme Mohammed Ali prônaient l’abstinence (afin d’avoir un « Boost de testostérone »), il semblerait que la sexualité ou l’absence de sexualité n’ait aucun impact sur les performances sportives. Le Dr Tommy Boone explique qu’il n’y aurait aucun impact « ni bon, ni mauvais« . Le scientifique avait réalisé, en 1995, une série de tests sur tapis de course avec des candidats ayant des rapports sexuels et d’autres non. Résultat ? Aucune différence.
Il n’y a donc aucune raison physique de se priver, bien au contraire, les rapports sexuels peuvent permettre de relâcher la pression ou de déstresser à l’approche d’un événement anxiogène !
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