Nous avons tendance à surestimer la sexualité des autres !

Melrose Bremond 20 septembre 2018

Une étude de l’Institut Ipsos menée aux USA et au Royaume-Uni révèle qu’on surestime les performances des autres sous les draps.

Des chercheurs, pour l’Institut Ipsos, se sont penchés sur le nombre de relations sexuelles moyen estimé par les jeunes adultes (âgées de 18 à 29 ans aux États-Unis et au Royaume-Uni) au sujet des autres.

À côté de la plaque…

Premier résultat : les hommes se voient entre eux comme de vrais chauds lapins. Ils ont estimé que leurs congénères avaient 14 rapports / mois en moyenne et qu’une femme britannique ou américaine en avait +/- 22/ mois.

En réalité la moyenne est à cinq coïts mensuels au Royaume-Uni, quatre aux US. Comment peut-on croire que les autres ont une vie au lit si dynamique sans que la notre le soit ?

Une vie sexuelle fantasmée

Sans élément de comparaison fiable il est difficile de concevoir la vie intime des autres. On se réfère donc à des sources secondaires comme les discussions avec nos proches mais aussi les séries et films. Nous avons une tendance naturelle à fantasmer la sexualité de nos congénères. Sauf que les infos biaisées sont multiples : rare hyper-sexualité, pornographie, exagération des amis… La vision est complètement déformée tant sur leur nombre de relations que sur leur qualité !

Nombre de rapports avant 45 ans

Le second sondage révèle qu’on serait meilleurs pour trouver le nombre de partenaires que les individus ont eu avant 45 ans. Les sondés ont eu des résultats proches de la réalité (pour les hommes : une moyenne de 17 partenaires en Grande-Bretagne et Australie contre 19 aux États-Unis). En partant de ce que nous savons des partenaires de nos proches, il est plus simple de se faire une idée réaliste de la moyenne des rapports intimes des gens.

La particularité féminine

Les femmes déclarent avoir seulement entre 8 et 12 partenaires avant 45 ans. L’estimation faite de leur sexualité, aux USA, par les autres (hommes et femmes) est quasiment doublée avec +/- 20 partenaires. Les chercheurs expliquent ce phénomène par la tendance des :

– hommes à surestimer la sexualité des femmes et,

– femmes à surestimer la sexualité des autres femmes tout en sous-estimant la leur, ne tenant par exemple pas compte de certaines pratiques sexuelles que les hommes, eux, décompteraient.

Les résultats font en tout cas ressortir l’inexactitude des hommes à deviner comment se passe la vie sexuelle des autres (femmes et hommes), au moins aux États-Unis et en Grande-Bretagne…

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(Image à la une : Getty Images)


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