Le gland super rare

La rédaction 13 mars 2020

Maeva, 27 ans

Les sites de rencontres, je ne pensais que c’était pour les mecs en manque au début. Je les voyais tous «en chien» à m’envoyer des centaines de messages à la minute, ça me faisait rire d’être ainsi désirée. D’autant plus que je ne suis pas particulièrement jolie, mais dès qu’on les fait fantasmer un peu, les mecs deviennent complètement fous ! Plus ça allait, plus mes descriptions étaient délibérément « trash » : «petite cochonne aimerait sucer le plus de queues possibles» ou encore «amatrice de belle bite cherche gland rare pour pénétration anale». Mon portable vibrait toute la journée. C’était très amusant.

Un jour, j’ai reçu un message un peu différent des autres « ça t’excite vraiment de faire bander les mecs avec ces descriptions un peu simplistes ? Nan parce que ça peut cacher un manque d’estime de toi. En tout cas, je ne suis pas un “gland rare”, mais je suis là, pour toi.» J’étais un peu retournée sur le coup. Un mec qui ne me traitait pas comme la dernière des traînées, qui voulait « vraiment » me connaître, moi et pas simplement la profondeur de mon vagin à son étirement maximal. J’ai hésité à effacer son message ou à lui répondre. J’ai pris quelques jours pour réfléchir et finalement,j’étais curieuse de le voir.

Au bout de quelques échanges, nous avons convenu d’un rendez-vous à mi-chemin entre son travail et le mien. J’avais un peu peur en allant à ce bar qui m’était inconnu, avec un homme rencontré virtuellement, mais Loïc (il s’appelait Loïc), s’est montré tout à fait poli et charmant. Et drôle qui plus est. Il ne m’en fallait pas plus pour qu’il me raccompagne jusqu’à chez lui, sur sa moto. Nous sommes arrivés dans son petit deux pièces, je m’y suis sentie tout de suite à l’aise. Il a débarrassé mes a aires, tout en me proposant à boire… Et puis, de but en blanc, il a complètement vrillé « alors, comme ça t’es une petite cochonne amatrice de bites, hein ? Roh allez, je sais bien qu’au fond, écrire ces cochonneries ça t’excitait un peu… »

J’ai eu envie de le gifler, dans un premier temps, et puis, parce que j’ai vu son sourire en coin, complice, je me suis laissée aller à ses mots crus. «Oui, en fait, je suis une bonne grosse cochonne. Je te montre ? » Après l’avoir débraguetté et sorti son engin de son jean. On réalisait tous les deux un fantasme, celui de baiser soudainement et violemment avec un total inconnu, et c’était clair que c’était un jeu.J’ai tiré sur mes petits tétons pour l’exciter un peu, et revenait à la charge en suçant avec appétit sa bonne queue bien rouge. Il gémissait, allongé sur son canapé. «Bonne… petite… cochonne…» «Tu… le… sens… mon… gland… super… rare ? » Je riais tellement que je n’arrivais plus à le sucer correctement. Cette situation était aussi absurde qu’excitante. C’était à la fois, irréel, drôle et terriblement puissant. Je sentais ses doigts s’enfoncer profondément sur mes épaules, une façon de me communiquer tout le plaisir qu’il ressentait à ce moment-là.

Mon sexe brûlait, j’avais envie qu’il me pénètre brutalement. Sauf que la suite en a été tout autre. Il a fini par m’éjaculer sur les nibards, sans vraiment me prévenir à l’avance.« Désolé, le coup est parti tout seul » m’a-t-il annoncé en m’embrassant, un peu pataud. Je ne m’attendais pas du tout à ça, pour cette première rencontre. Je pensais être jugée, à être méprisée ou à m’ennuyer ferme, mais certainement pas à m’amuser autant. Depuis, Loïc et moi sortons officiellement ensemble. Je vais même le présenter à ma mère la semaine prochaine. Comme quoi, les descriptions « trash », ça marche !

(Image à la une : Getty Images)

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Ma cousine Yasmine…

« C’était une vraie petite cochonne ! Ce qui devait arriver arriva, on a décidé de se rencontrer. Depuis le temps, moi j’avais assimilé qu’il s’agissait de ma cousine, et que j’avais très envie de me la faire, excusez ma franchise. Mais elle ? Ça me stressait un peu, cette première rencontre. » Anis

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« Une fois la petite séance terminée, mon homme s’est retrouvé assez excité. Il m’a bien fait mouiller pendant un peu plus de cinq minutes, et nous sommes alors partis dans un 69 endiablé pour que je puisse moi aussi faire sortir ce délicieux petit nectar du bout de son sucre d’orge. » Lina

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  • Franck

    Superbement écrit et très drôle ! J’adore…

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