Facesitting : ou comment s’asseoir quand il n’y a pas de chaise ?

James-Nicolas de Sade 8 avril 2020

Le confinement est l’occasion idéale pour tester de nouvelles pratiques sexuelles pour raviver la flamme ou sortir de sa zone de confort !

Avez-vous déjà entendu parler du facesitting ? Le confinement est long, certes, et ce n’est peut-être pas simple de vivre en permanence avec sa moitié. Et si vous n’avez jamais entendu parler de cette pratique, c’est aussi l’occasion idéale pour tester de nouvelles pratiques sexuelles pour raviver la flamme ou sortir de sa zone de confort !

Facesitting, c’est quoi ?

Le facesitting consiste, comme son nom l’indique, à s’asseoir sur le visage de son partenaire afin de « s’offrir » à lui/elle. En ce qui concerne la position, vous pouvez vous mettre de face ou de dos, dépendant de ce que vous voulez donner à manger à votre partenaire. Si vous êtes une femme, vous pouvez fixer les règles et même créer des petits jeux.

Par exemple, vous pouvez vous mettre de face, présenter votre vagin à votre partenaire et lui donner comme défi de ne vous faire plaisir que par l’anus. Pour vous messieurs, vous pouvez aussi vous asseoir sur votre femme afin qu’elle vous lèche (le sexe ou encore l’anus) Évidemment, soyez délicat dans le positionnement afin d’éviter d’écraser totalement votre partenaire au risque de lui faire mal.

La pression exercée par le corps, de l’humidité, des organes génitaux ainsi que l’odeur de l’anus et le noir peuvent être perçus comme sexuellement attirants et compulsifs.

« Un sentiment de toute puissance »

Marie* a 37 ans. Cette habituée du BDSM en est adepte depuis le début de sa vie sexuelle. Pour elle, c’est un « sentiment de toute puissance qui [l’]envahi » lorsqu’elle est sur son compagnon : « Je sens qu’il tout dévoué à moi, qu’il m’appartient. » Si votre partenaire sait jouer de sa langue et la manie correctement, c’est forcément plus agréable. « J’enchaîne avec des coups de va-et-vient, tellement intenses que parfois j’ai peur de lui casser un truc. » continue-t-elle.

Julie* elle, est dominatrice professionnelle. Elle ne pratique cependant pas le facesitting lors de ses sessions : « C’est une pratique que j’estime être de l’ordre de l’intime. Je le pratique seulement avec mon copain. » déclare Julie. « Et là c’est l’inverse de mon travail. Je sens que je m’offre. J’aime me donner toute entière à lui. » Et cela que ce soit par devant ou par derrière, les sensations sont « toutes aussi excitantes. » conclut-elle.

S’il y a bien une période pour se lancer dans une pratique sexuelle inconnue jusqu’alors, c’est maintenant. Dernier conseil avant de vous lancer dans le facesitting, si votre partenaire est consentant(e), n’hésitez pas à combiner cette pratique avec vos doigts et/ou des .

(Image à la une : Getty Images)

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*Les prénoms ont été anonymisés.


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