Je suis fétichiste des petites culottes en coton, comment bien le vivre ?
25 avril 2025Si on est fétichiste des petites culottes en coton, c’est grave ? C’est pathologique ?
Le n’est pas une maladie mentale. Tant qu’il ne provoque pas de détresse personnelle ni ne nuit à autrui, il ne relève pas du trouble psychiatrique. L’attirance pour les sous-vêtements, et notamment les culottes en coton, est documentée depuis longtemps par les sexologues. Il s’agit souvent d’une fixation sur un objet perçu comme chargé de symbolique ou de potentiel érotique, voire réconfortant. Le coton, matière douce et naturelle, peut rappeler des souvenirs d’enfance, des premières expériences sexuelles ou l’idée d’une sensualité discrète mais présente.
Comprendre son propre désir
Identifier peut aider à mieux l’appréhender. Est-ce la texture du coton ? La forme rétro des culottes ? Leur connotation « sage » ? Ce type d’introspection, seul ou accompagné d’un thérapeute sexologue, permet de relier le fétichisme à son histoire personnelle et de l’intégrer plus sereinement à sa sexualité. Loin de chercher à « guérir » ou à « corriger », cette démarche peut libérer du poids du secret.
En parler ou pas ?
L’un des plus grands dilemmes reste la communication. Faut-il révéler cette préférence à un ou une partenaire ? Tout dépend du niveau de confiance et de la dynamique relationnelle. Dans un cadre de respect mutuel, exprimer ses désirs peut non seulement soulager, mais aussi enrichir la relation. Beaucoup de personnes ne partagent pas ce type de fétichisme mais peuvent l’accepter, voire y trouver un terrain de jeu. L’important est d’en parler sans pression, ni honte, ni injonction.
Intégrer le fétichisme dans la sexualité
Il est tout à fait possible de vivre son fétichisme de manière épanouie. Certains le vivent seul, à travers des fantasmes ou des objets. D’autres l’intègrent dans des jeux à deux, en demandant par exemple à leur partenaire de porter une culotte particulière, ou en incluant cet élément dans des scénarios plus larges. Ce fétichisme peut aussi se mêler à d’autres pratiques, comme le fétichisme olfactif ou l’attrait pour le rétro.
Un plaisir comme un autre
Au fond, il n’existe pas de hiérarchie dans les désirs. Le plaisir peut naître d’un talon aiguille ou d’un tissu de coton blanc. Ce qui compte, c’est la bienveillance avec laquelle chacun accueille ses propres désirs. Vivre son fétichisme, c’est aussi accepter sa singularité – et peut-être, avec le temps, en faire une force sensuelle, tendre et assumée.