Charlie Liveshow et ses lubies : la grande interview de la reine de la cam !

James-Nicolas de Sade 5 juin 2020

Tantôt infirmière, tantôt prof d’anglais. Charlie a toutes les casquettes. Aujourd’hui elle met sa casquette de professionnelle pour répondre à nos questions.

Vous l’avez découverte sur notre   grâce à notre série « . » Elle a accepté de répondre aux questions d’interstron.ru à sa manière, sans tabou ni aucune gêne.

Pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore, présente toi !

Bonjour, et bien moi c’est Charlie, une passionnée touche à tout et gourmande de la vie ! Je multiplie les casquettes et les activités. Pour t’en citer quelques unes : je suis modèle photo, et sexo, testeuse de sextoys, créatrice de videos X. Mais aussi, créatrice de podcasts, le plus connu c’est Les de Charlie où, chaque semaine, je fais une lecture d’un texte érotique. J’ai aussi un autre podcast, pas érotique mais axé sur la conscience et la spiritualité. C’est également un domaine qui m’intéresse !
Et puis, je prépare un CAP cuisine, j’écris des analyses de Nouvelle Lune… Je fais aussi des micro trottoirs sexo pour interroger les gens sur leur sexualité… Quand je te disais que je multipliais les casquettes !

Qu’est ce qui te distingue toi spécifiquement dans le monde du sexe ?

Qu’est-ce qui me distingue ? Je ne sais pas, peut-être le fait que depuis mes débuts en , j’ai toujours eu conscience d’être une travailleuse du sexe. J’ai toujours dit haut et fort que le métier de camgirl, c’était ni plus ni moins que de la prostitution virtuelle. Attention, le virtuel est important et fait une différence énorme avec une escort. Déjà, nous, on n’est pas encore stigmatisée pénalement, ce qui n’est pas le cas des escorts, car la loi de pénalisation du client fait vraiment de gros dégâts ! Mais bon, je ne me fais pas d’illusion, ca risque de ne pas durer, avec la loi Avia qui vient d’être votée…
Et puis en cam, tu es protégée, tu n’as qu’un contact virtuel. Si ca ne se passe pas bien, tu n’as qu’à couper ta cam. Mais c’est bien un service sexuel que tu vends en cam, car les gens ne viennent pas pour apprendre à tricoter !
Ce qui me distingue peut-être aussi, c’est mon côté « Lilou moultipass » (en référence au film « Sixième Sens » NDLR) ! Souvent les gens sont surpris car ils découvrent des facettes de moi différentes, selon que je sois en cam ou en train de faire une . Par contre, ma gourmandise se retrouve dans chacune de mes activités ! Mon naturel aussi, et c’est peut-être ça qui fait ma particularité. Un mélange de bonne humeur, de folie douce, de gourmandise et de franc parler !

On voit que tu touches à plusieurs domaines (livecams, vidéos, récit érotiques en podcasts, tests de sextoys). Qu’est ce qui te plaît le plus dans tout ce que tu fais et pourquoi ?

Ce qui me plaît, c’est tout à la fois ! Chaque domaine, chaque activité nourrit l’autre ! J’aime avoir plusieurs vies en une, et c’est ce que je fais tous les jours ! Je ne cloisonne pas, je ne sépare pas. Mes expériences en cam enrichissent ma vie sur tous les plans, tout comme les lectures, les videos, les interviews, etc… C’est cette multiplicité qui me plaît et qui m’enrichit.
Dans tes shows, tu incarnes plusieurs personnages, plusieurs professions, est-ce que tu en as un(e) en particulier que tu préfères ?

Non, ça m’amuse de me glisser dans la peau de différents personnages, de trouver leur perversité, leur folie, et d’exprimer la mienne à travers eux ! C’est tout aussi plaisant d’être , bourgeoise coincée qui, sur les ordres de son gentil docteur, se défonce littéralement la chatte avec naïveté, que d’être la voisine allumeuse ou la banquière salope et vicieuse qui fait de son client un toyboy !
Chaque personnage est une occasion de m’amuser, d’expérimenter et de trouver de nouvelles manières de faire monter le désir à son paroxysme.

Tu fais aussi quelques vidéos orientées domination (JOI, bondage etc.) Quel est ton rapport au BDSM ?

Le BDSM, je l’ai découvert en commençant la cam. Et j’ai d’abord expérimenté la position de soumise. J’ai eu un maître virtuel, le temps que quelques séances, qui m’a véritablement fait voyager dans ce monde, et m’a  permis de comprendre quelque chose sur le sexe, et sur moi, d’une manière complètement inédite.
Mais, au bout de quelques séances, j’ai arrêté avec ce maître. Non pas qu’il m’ait fait faire quelque chose que je ne voulais pas, mais je suis arrivée au bout de quelque chose, j’ai vécu intensément toutes ces séances de BDSM jusqu’au moment où quelque chose en moi n’a plus eu ni l’envie ni le besoin d’être soumise.
J’ai eu une chance incroyable, car un maître de cette qualité, en cam, c’est très rare. A vrai dire, je n’ai croisé que lui. La plupart des mecs qui veulent te soumettre en cam n’ont rien compris au BDSM. Ils se contentent de t’appeler salope, de te dire de te mettre des fessées ou de tirer sur tes seins. Une espèce d’affirmation d’une autorité de pacotille.
Ce maître m’a transmis l’essence du BDSM. A savoir, comment emmener le soumis à lâcher prise, à exposer ses tabous et ses faiblesses pour les transcender. C’était vraiment très fort.
Mais j’ai arrêté car, je n’ai plus eu besoin de ça. C’est comme si j’avais pris ma liberté, récupéré mon pouvoir.
Depuis, je ne fais plus de cam où je suis soumise. Je fais des roleplay où je joue la soumise. Et ça me va bien..
Suite à cette exploration, j’ai aussi découvert que j’aimais bien dominer. Ce que j’aime dans la domination, c’est sentir que je fais lâcher prise à l’autre, que je l’emmène là où il ne s’y attendait pas. En fait, je domine ni par vengeance, ni par désir de pouvoir. Je le fais pour le plaisir d’amener l’autre vers lui même, pour lui faire perdre la tête… de plaisir ! Et si son plaisir passe par l’humiliation, je vais redoubler d’ingéniosité pour trouver des manières surprenantes de l’amener à la jouissance !

Justement, c’était quoi le métier de tes rêves à 4 ans ? ? ?

Oulala, mon premier métier de rêve ? Parce que j’en ai eu plein ! (rires). Je crois que c’était vétérinaire dans la jungle. Je voulais vivre dans la jungle et, avec ma petite mallette de docteur, parcourir la jungle pour soigner les gorilles, les guépards, etc…
J’étais fan de Tarzan, notamment de Cheetah ! Et j’avais hyper envie de vivre dans la jungle parmi les animaux !
Une dernière remarque/instruction ?

Tout ce que je fais, que ce soit la cam, les podcast, mon blog, les videos, la cuisine, c’est pour apporter du fun et de la légèreté aux gens.  Alors n’oubliez jamais de rire ! N’oubliez jamais de jouir ! La vie est courte, rendons la belle et légère ! Osons ! Osons être notre totalité. Rien n’est honteux, ni sale, ni grave. Alors osons vivre, rire et jouir 🙂
Retrouvez Charlie sur notre plateforme VOD mais aussi sur son et ses réseaux sociaux , et même sur sa chaîne .
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