La pilule contraceptive, attention danger ?
11 septembre 2017Si la pilule reste l’une des méthodes de contraception les plus utilisées par les Françaises, nombreuses sont celles qui ont décidé de s’en détourner. C’est le cas de Sophie Debusquat, auteure de livre polémique « J’arrête la pilule ».
La pilule : Je t’aime, moi non plus
Cinquante ans après son entrée sur le marché, la pilule contraceptive, longtemps érigée comme le symbole de la liberté sexuelle des femmes, séduit de moins en moins les Françaises. Une enquête de l’, publiée en 2014, révèle que la proportion d’utilisatrices de la pilule a diminué dans le sillage du scandale des pilules de troisième et quatrième génération. Elle est passée de 50% à 41% chez les femmes de 15 à 49 ans entre 2010 et 2013.
Ce moyen de contraception hormonal suscite aujourd’hui de vives inquiétudes. Entre effets secondaires et scandales sanitaires, Sophie Debusquat dresse un réquisitoire contre cette contraception hormonale dans son ouvrage « ».
La pilule, cancérigène ?
La pilule demeure certes le contraceptif le plus prescrit en France, mais pas le plus inoffensif si l’on en croît l’auteur puisque sa prise est associée à de nombreux effets secondaires : baisse de la libido, migraines, dépression, embolies pulmonaires ou encore AVC.
Elle est également « classée cancérigène avérée, reconnue, de catégorie 1 pour le sein ; le foie, les voies biliaires et le col de l’Utérus par le Centre International de Recherche contre le Cancer » avait t-elle affirmé à .
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir le corps médical. « Ce livre manque d’objectivité. Il est choquant car il n’utilise que les études qui appuient son propos« , se défend Geoffroy Robin, du Collège national des gynécologues obstétriciens (CNGOF). « Par exemple, c’est réducteur de dire que la baisse de libido ne vient que de la pilule: il peut y avoir une part liée aux hormones mais il y a aussi un facteur psychologique », poursuit-il.
Toutes les méthodes ont donc leurs inconvénients et à ce jour, la contraception parfaite n’existe pas encore.