Entretien avec une vampire
28 avril 2020Jean-Claude, 47 ans.
Bonjour interstron.ru, ici Jean-Claude, libraire à Aix-en-Provence. En juin dernier, je me suis retrouvé à une exposition photos avec mon ami Pierre, journaliste dans la culture. Un vernissage excitant, qui m’a amené à faire connaissance avec l’artiste. Une soirée surréaliste.
Elle s’appelait Katia. La quarantaine mais elle en paraissait trente –, un carré strict qui mangeait son joli visage et une bouche rouge sang. Sa peau blanche m’a fait dire à mon copain : « Dis donc, c’est un vampire la photographe ou quoi ? » Une remarque inspirée aussi par ses photos, aussi dark que son look : des femmes dénudées au milieu de la forêt, alanguies sur des feuilles mortes, des gros plans sur des seins pâles, des nymphes aux yeux révulsés qui emboîtaient leurs corps… J’étais troublé et, je l’admets, fasciné.
Souriant à ma question, Pierre m’a pris par le bras et m’a dit : « Viens, on va demander directement à l’artiste ! » Et il m’a entraîné à sa rencontre. Quand il lui a balancé : « Bonsoir Katia, mon ami Jean-Claude voudrait savoir si tu es un vampire », j’aurais voulu disparaître dans un trou de souris. Heureusement, la photographe est partie d’un grand éclat de rire, avant de claquer la bise à mon ami. Ils se connaissaient.
La suite de la conversation a été passionnante. Katia m’a fait faire le tour de l’expo. Une flûte de champagne à la main, je buvais surtout ses paroles… Et quand elle a commencé à m’expliquer ses amours lesbiennes avec certaines de ses égéries, j’ai basculé de la fascination à l’excitation.
L’un des derniers clichés qu’elle m’a montré était une nymphe totalement offerte au regard, dont la poitrine luisait faiblement sous un faisceau de lumière. « Tu vois, m’a dit Katia, la bande brillante qu’on devine sur son téton ? C’est de la salive, laissée après que je lui ai dévoré les seins. » Je me suis mis à bander de façon incontrôlable. Katia savait mon trouble. Elle s’est approchée de moi et, au milieu de la foule du vernissage, a posé sa main sur mon érection. À l’oreille, elle m’a susurré : « Et pour répondre à ta question de tout à l’heure, je ne suce pas le sang, mais je m’accorde parfois une belle queue. » J’en ai eu le souffle coupé.
Une minute plus tard, Katia et moi nous faufilions dans la cours de la galerie. Un espace sombre, humide, dont je distinguais mal les contours dans la nuit. La photographe m’a plaqué contre un des murs en pierre sans aucun ménagement. Moi plutôt habitué à dominer le jeu, je me sentais prisonnier. Elle s’est mise à genoux et, d’un geste sec, a ouvert ma ceinture puis a déboutonné mon pantalon, avant de le baisser jusqu’à mes pieds. L’air frais sur mes jambes nues m’a fait frissonner. Katia a humé mon entrejambe telle une chienne de chasse, avant de se jeter littéralement sur mon chibre. J’ai poussé un râle où se mêlait peur et plaisir.
J’ai cru que je ne reverrais jamais mon engin. La photographe l’avalait maintenant si goulûment, couilles comprises, que je ne comprenais pas comment elle ne s’étouffait pas… Plus étonnant encore : aucun son ne sortait de sa bouche, alors qu’elle s’était transformée en véritable aspirateur à bite ! Mais qui était donc cette incroyable créature ? J’ai tenté de me raisonner. Après tout, mon ami la connaissait, et puis les vampires n’existaient pas… Pendant que je délirais à moitié, Katia alternait ses succions démoniaques avec une branlette de l’enfer. Dans le noir, je voyais ses fines mains blanches qui s’enroulaient sur mon manche, et sa bouche m’engloutir à nouveau. Et toujours pas un bruit. À croire que c’était de la magie…
J’ai enfin osé lui demander, entre deux grognements de plaisir : « Mais Katia, qui es-tu ? » Ma créature s’est relevée d’un bon et a remonté sa longue jupe, dévoilant un con laiteux, vierge de toute pilosité. Son visage s’est approché à quelques millimètres du mien et son parfum lourd m’a envahi. Elle a murmuré : « Je suis la femme de tes plus beaux songes et de tes pires cauchemars. » J’aurais voulu m’enfuir mais déjà elle agrippait mon sexe de sa main droite. Une décharge de plaisir m’a traversé. Plaqué contre le mur humide, je n’ai pu que la laisser faire.
Katia a fait coulisser mon membre jusqu’à ce que mes jambes flageolent. Les yeux rivés sur son sexe qui luisait comme un coquillage dans la nuit, je sentais que je ne pouvais plus tenir. Et en effet, ma purée a fini par jaillir, s’étalant sur son incroyable organe. Je me suis essuyé en vitesse avec un Kleenex qui traînait dans ma poche, sous le regard impénétrable de Katia. Quand j’ai rejoint Pierre, il m’a lancé : « Alors, notre amie commune t’a montré ses talents ? » Il savait donc ce qu’il faisait en me présentant la diablesse. Je suis parti de la galerie sans demander mon reste, me demandant si j’avais vécu un rêve ou le plus excitant des cauchemars.
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« Je mouillais déjà abondamment quand Frank s’est mis à faire des cercles du bout de ses doigts sur mon clitoris. Il savait si bien y faire que mes gémissements ont commencé à s’élever dans la chambre… J’espérais que les invités n’entendraient pas mes cris, mais quand un index habile est venu se nicher dans mon contrat juteux, je n’ai pas pu retenir un hurlement strident. Mes miaulements ont beaucoup plu au vampire… »Marianne, 41 ans.
« Un peu penaud, mais bandant tout de même, je me suis approché du trio. La femme s’est dégagée de l’étreinte de mes collègues et s’est mise à genoux devant moi. Elle a sorti mon sexe et, sans un mot, l’a englouti dans sa bouche. J’étais aux anges. Pendant ce temps, Lionel et Guido ont pris position derrière elle. Ils l’ont pelotée et doigtée. Le slip était écarté, par-devant comme par-derrière… »Pierre, 49 ans.