Mona Lisa
30 juin 2021Je vais commencer mon histoire de sexe en vous parlant de mes problèmes de voisinage. J’habite dans un pavillon, en banlieue de Compiègne, avec ma femme et mes enfants. Nous vivons une petite vie tranquille et paisible, et surtout, nous bénéficions enfin du calme dont nous avions besoin. Nous avons déménagé il y a peu dans cette maison, nous logions avant en appartement, dans un nombre de mètres carrés dérisoires pour cinq personnes, avec la ville fourmillante et stressante à nos pieds. Nous passions notre temps à nous engueuler pour un rien, et depuis le déménagement, nous avons enfin repris une dynamique de vie de famille sereine. Je m’appelle Andréas, j’ai 42 ans.
Le volume était trop fort
Enfin, jusqu’au jour où les étudiants de la ville ont décidé de monter une grosse colocation dans le pavillon à côté de nous. Vous imaginez le bordel ? On entendait les basses à 3 h du matin, mes gamins (qui ne sont pas en âge de boire de l’alcool !) s’éclipsaient parfois pour voir ce qu’il s’y tramait et on retrouvait régulièrement des détritus devant notre porte. Évidemment, nous avons poliment sonné à leur porte les premières fois, puis gueulé pour les suivantes jusqu’à envoyer les flics même, une fois. Mais ça ne changeait rien. Les étudiants passaient leurs soirées et leurs week-ends à boire, rire et écouter de la musique à fond. Jusqu’au jour où je me suis liée avec Lisa, une des étudiantes de la colocation.
Je suis passé un soir dans la coloc et leur ai – comme à l’habitude – demandé de baisser le son. Lisa eu l’air très gênée et s’est empressée de tourner le volume de la sono vers le bas. Je lui ai alors demandé si on ne pouvait pas parler de ces problèmes de voisinage ensemble, un soir, tous les deux, et voir comment régler ça. La proposition était très bizarre, je vous l’accorde, mais Lisa a accepté avec un enthousiasme certain !
Bref, on se retrouve quelques jours après autour de cette bière, dans un bar à Compiègne, et là, on devient hyper complice en un claquement de doigts. Je lui explique le problème du son passé 23 h, elle le comprend parfaitement bien, je lui parle de mes enfants, je vois ses yeux briller, j’ai soudainement envie de sa bouche, de ses nichons qui flottent sous son chemisier, de toucher son ventre et ses cuisses, que je devine menues. Je pose ma main sur la sienne, sans interrompre notre conversation.
Sa chambre était calme
Elle ne la retire pas. Je paie et nous quittons le bar, je la prends par les épaules et la raccompagne jusqu’au taxi. Nous donnons par réflexe la même adresse, à un chiffre près, au chauffeur, puis nous rions. Je l’embrasse sur la bouche, fermement. Elle me rend mon baiser, dans un sourire merveilleux.
Tout est magnifique, j’en viens même à trouver que les étoiles brillent d’un éclat particulier ce soir-là. Le chauffeur nous dépose devant la colocation, j’y rentre, et nous montons discrètement jusque sa chambre. Mon érection se fait pressante, douloureuse. Elle se met nue, dans sa petite piaule, et se couche sur son lit. J’en profite pour la caresser, la baiser, la toucher sur tout son long. Elle est superbe pour ses 22 ans, ça faisait très longtemps que je n’avais pas redécouvert un corps de femme à cet âge-là. Quelle douce nostalgie ! Lisa se révéla être une vraie gourmande, elle avalait ma queue avec malice, la tournait autour de sa langue, la promenait en riant sur son visage.
Nos jeux étaient exquis, mais nous y avons mis vite fin. Les colocs rentraient, nous entendions des rires, des claquements de porte, et la sono qui se remettait à fond. Je me suis éclipsé par sa fenêtre, sautant bêtement dans son jardin, la ceinture encore décrochée.
Depuis cette soirée, je n’ai plus revu Lisa. J’ai trompé ma femme cette fois-là et la culpabilité m’empêchait toute récidive. Mais je peux vous dire que cette tromperie n’a pas été vaine. Le voisinage est beaucoup plus calme, depuis.