La montagne, ça vous gagne !

La rédaction 10 novembre 2024

Mathilde est animatrice et rencontre Jonathan lors d’un séjour sportif en montagne. Elle pense n’avoir rien en commun pourtant il lui déclare sa flamme.

Jonathan était animateur, comme moi, dans un séjour pour sportifs en montagne. C’était un grand mec, plutôt mignon, la vingtaine bien avancée qui avait l’arrogance de ceux qui connaissent la nature par cœur. Aucun nom de fleur, de pic, d’arbre ou d’oiseau ne lui était étranger. Les participants l’adoraient et lui posaient toute la journée des tas de questions en étant accroché à ses lèvres. Les femmes, surtout, et cela alimentait d’autant plus ma jalousie. Surtout que pour ma part, je n’étais pas une grande amoureuse de la montagne. J’avais choisi de travailler dans ce centre car il était situé à 50 kilomètres du village de ma tante et que ça me permettait de lui rendre visite gratuitement lors de mon (seul) jour de congé. Fin de l’histoire. Je détestais l’allure que me donnait les godasses de montagne, je craignais les piqûres de toutes les plantes, même les plus inoffensives, et j’écrasais chaque insecte qui passait à ma portée. Je pensais que tout nous opposait jusqu’à ce jour et cette histoire de sexe amateur.

Une déclaration

Nous étions partis en randonnée, la pente était très abrupte et une multitude de cailloux de taille variable jonchaient la route. J’ai roulé sur l’un, je me suis foulé la cheville. Jonathan, qui cherchait à m’aider, s’est salement amoché la jambe, lui aussi. Par prudence, nous avons été remplacés tous les deux, le directeur a trouvé des accompagnateurs au pied levé, et nous sommes restés au centre le lendemain au lieu d’aller à l’escalade. Je ressentais une joie immense. C’est là que le plus dingue s’est produit : Jonathan m’a fait une déclaration d’amour digne des plus beaux comptes de fée. Nous étions dans la grande salle, celle avec une hauteur sous plafond hallucinante, un feu de cheminée crépitait et, alors que nous étions assis sur une peau de mouton à contempler nos blessures, il m’a avoué ses sentiments en tremblant.

C’était super mignon ! Je me suis même demandé si une musique teintée de violons n’allait pas résonner dans la salle. Euphorique, je me suis laissé porter par le moment et je l’ai embrassé sur la bouche. Un long baiser passionné comme dans les films. Ses mains s’emmêlaient dans mes cheveux tandis que les miennes s’accrochaient à son dos et à son cou. Je sentais son torse puissant se presser contre moi et écraser mes seins. Un fort désir commençait à naître dans mon entrejambe. Cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas eu de relation sexuelle, et mon sexe s’est liquéfié instantanément. J’étais soulagée de retrouver cette libido que j’avais mise en pause quelques temps.

Nous sommes montés à l’étage et avons vite regagné sa chambre. Là, il s’est déshabillé devant moi en se prenant les pieds dans ses vêtements. J’adorais sa maladresse qui contrastait avec l’assurance qu’il arborait d’ordinaire. Je le trouvais plus humain et plus touchant. J’ai très vite eu envie de le sucer, de l’avoir en bouche. Très vite, il est venu auprès de moi pour que nos deux corps soient collés l’un à l’autre. J’adorais sentir sa peau contre la mienne, ses mains presser mes seins, agacer la pointe de mes tétons. Il est ensuite venu en moi, dans mon sexe. J’ai cru mourir de plaisir en sentant mes chairs s’écarter pour lui, mon ventre se gonfler pour le laisser passer. C’était une sensation absolument délicieuse, tout mon corps était tendu, attentif à la moindre salve de plaisir. Il bougeait, tendrement, doucement, puis se retirait un peu, regardait mon sexe, mes orifices, me doigtait, et revenait délicatement à la charge.

Il laissait glisser sa queue sur ma fente poilue, il se masturbait entre mes lèvres, tapotait mon sexe et replongeait en moi. J’adorais sa façon de me faire l’amour, hachée, partielle, fractionnée. Il savourait pleinement l’instant, était attentif à mes réactions, s’autorisait quelques pauses. C’était très loin des pratiques des autres garçons que j’avais connus qui me pilonnaient en rythme, avec une accélération croissante, comme des salariés du BTP. J’aimais la façon unique que Jonathan avait de me faire l’amour, en respectant son propre tempo. Il a fini par éjaculer sur mon corps et nous avons terminé l’après-midi dans les bras l’un de l’autre. C’était extrêmement romantique. Je me suis endormie au rythme de ses belles déclarations, de sa voix apaisante et douce. Et plus aucune de mes blessures ne comptait.

A lire aussi :

Le sexe dans la ville rose

Du pain, du vin et du sexe

Le sexe avec mon meilleur ami

À propos de l’auteur

La rédaction


Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

interstron.ru