Une vraie esclave

La rédaction 14 mars 2019

Claire, 39 ans, Paris.

Une vraie esclave

Tout a débuté par un SMS de mon mari le soir de son anniversaire à lui : « Chérie G raté la correspondance – suis obligé 2 prendre le dernier train… » Pourtant, tout était fin prêt. Côté dîner, j’avais mis les petits plats dans les grands : repas délicat et champagne. J’avais particulièrement soigné ma tenue, en parfaite adéquation avec l’image que je voulais donner de moi ce soir à mon époux : offerte et soumise… Ma robe déshabillée noire et transparente dévoilait sans aucune pudeur ma parure de femme prête à tout. Mon opulente poitrine était loin d’être couverte par mon soutien-gorge en dentelle rouge et noir, certes pigeonnant mais à demi-bonnets. Le string coordonné était déjà bien humide. Pour compléter le tout, des bas retenus par un porte-jarretelles… Il faut dire que, le matin même, j’avais glissé dans la poche de la veste de mon homme une petite carte sur laquelle j’avais griffonné : « Pour toute la soirée, si tu le veux, je serai ton esclave sexuelle… »

Lasse d’attendre, une idée folle m’a traversé la tête… J’ai pris mes clés de voiture : direction la gare. Quelques kilomètres plus loin, je suis arrivée à destination. Heure tardive oblige, le parking était désert, à l’exception de la voiture de mon époux. Ce détail me rassurait : ma tenue était carrément un appel au viol… Mon esprit se mettait à vagabonder : et si je m’étais fait arrêter par les forces de l’ordre ? Habillée comme une pute et pressée de rejoindre mon homme, je m’imaginais leur expliquer mon absence de papiers, alors qu’ils m’auraient copieusement matée… Assise sur le seul banc de cette gare de campagne, j’ai commencé à me caresser. Mes mains allaient de mon sexe à mes seins… Une lumière lointaine annonçait l’arrivée du train : il était temps. Malgré la fraîcheur du soir, j’étais bouillante. Prudente, je me suis cachée dans un coin sombre : j’ignorais combien de personnes allaient descendre. Mon mari a quitté le train et, sans le savoir, s’est rapproché de moi. Le cul appuyé contre un mur, une jambe légèrement relevée, je lui ai lancé un « bonsoir » : ce salut, venu de nulle part, l’a fait sursauter.

Lorsqu’il m’a découverte, qui plus est dans cette tenue, il a été sur le point de s’étrangler… avant d’esquisser un sourire. Comme une petite poupée de porcelaine dans sa boîte à musique, il m’a fait tourner sur moi-même. Puis il m’a plaquée contre lui pour m’enlacer. Là, j’ai senti son érection franche et massive. Il a essayé de me voler un baiser, mais je l’ai repoussé. Il m’a rappelé alors que j’étais à lui pour toute la soirée et, comme cette dernière était bien entamée, il ne comptait pas perdre un seul instant de plaisir. Il m’a prise par le bras et m’a emmenée devant l’ancienne entrée désormais bétonnée de la gare. À cet endroit, la lumière était la plus forte… Il m’a intimé l’ordre de placer mes mains tendues contre le béton et de cambrer mes reins du mieux que je pouvais. Il a pris le temps de ranger ses affaires dans sa voiture, et j’ai senti à nouveau sa présence derrière moi. Il m’a fait dire, répéter, crier que ce soir, j’étais son esclave, aux ordres de son « maître » et qu’il pourrait disposer de moi comme bon lui semblait… Bientôt, malgré la ficelle tressée entre mes fesses, j’ai senti le souffle chaud de mon homme sur mon cul et mon sexe. Prétextant qu’il serait dommage d’abîmer une si belle lingerie, il m’a retiré mon string, l’a humé en faisant des commentaires salaces, puis il est venu me bâillonner la bouche avec pour m’éviter de trop crier.

Ma chatte, vierge de tout poil, luisait à la faveur des lampadaires. La langue de mon mari est venue longuement en redessiner les contours. Quelques minutes plus tard, les excédents de mon vagin gorgé de mouille étaient aspirés par la bouche gourmande de mon homme. Méthodiquement, ses mains écartaient mes lèvres, ses doigts se disputaient l’entrée de mon sexe. Très rapidement, j’ai atteint l’orgasme. Il est venu se placer devant moi. Dans la posture qui était la mienne, je ne pouvais que constater, à quelques centimètres de mon visage et de ma bouche bâillonnée, les palpitations de l’énorme phallus. L’homme de ma vie jouait de moi, me demandant si j’avais envie de le sucer. Incapable de prononcer le moindre mot, je ne pouvais que hocher la tête. Il m’a retiré le bâillon de dentelle pour mieux m’ordonner de me l’enfoncer dans le vagin : un corps humide dans un autre corps humide… Sans changer de position, je me suis mise à pomper la canne de celui qui, depuis quelques minutes, et pour les heures à venir, était devenu mon maître.

Je me déchaînais : ma bouche avalait plus que de raison, ne s’arrêtant que pour aspirer les couilles que j’espérais pleines ; mes mains branlaient frénétiquement… Parfois, il s’égarait dans le plaisir, mais il reprenait tout de suite le contrôle : il me tenait alors par les cheveux et imprimait le mouvement de sa bite dans ma gorge… Au bout de quelques minutes, il a fini par s’y vider copieusement. Évidemment, je devais tout avaler et tout nettoyer, si bien que lorsqu’il m’a attirée vers un banc et s’est assis, il était loin d’avoir débandé. Je savais ce qu’il me restait à faire. Enfin, je croyais… Debout, je lui faisais face et je m’apprêtais à prendre place à califourchon sur lui. J’ai écarté les jambes et commencé à descendre à la rencontre de sa colonne de chair… Un « non, non, non », ferme mais coquin, a dévoilé son jeu. Prétextant que mon « garage à bites » était déjà occupé, il m’a prise par les hanches et m’a priée de me tourner. Obéissante, je suis venue empaler mon anus sur son membre. Je montais et descendais lentement, si bien que ma rondelle ressentait toutes les aspérités de la bite de mon mari. Ce dernier, me rappelant que j’étais soumise au moindre de ses désirs, a imprimé un rythme plus rapide et plus puissant. Ses couilles fouettaient mon cul. Il me défonçait. Je tirais sur mes seins…

Sans même quitter mon étroit conduit, il m’a soulevée et m’a entraînée vers la pelouse. Là, il s’est retiré et m’a fait prendre place à quatre pattes. Mes jambes gainées de bas baignaient dans la rosée naissante. Désormais, j’étais mouillée de partout. Mon homme s’est positionné à cheval au-dessus de moi : il allait me saillir le cul. Il s’est enfoncé d’une traite et a entamé son rodéo sauvage. Au fur et à mesure des coups, mon visage se mettait presque à frôler le gazon. L’humidité dans laquelle je baignais ainsi que le plaisir que je prenais ont eu pour conséquence de me provoquer une envie pressante. J’ai quémandé une pause ; peine perdue. Puisque j’avais l’honneur d’être une chienne sur une pelouse, je n’avais qu’à uriner. J’avais beau me retenir, ma vessie a fini par exploser… Honteuse, les larmes aux yeux, je sentais le liquide couler le long de mes cuisses, puis inonder mes bas. L’odeur qui s’est dégagée a eu des vertus aphrodisiaques pour mon mari : il a redoublé de vigueur et d’efforts. C’était la chevauchée finale : bientôt, son sperme a inondé mon anus… Bon anniversaire et longue vie à interstron.ru, et à ses lecteurs et lectrices.

(Image à la une : Getty Images)

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